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L’Europe se prépare à recapitaliser ses banques.

par Non, pas l’Europe : LES CONTRIBUABLES EUROPEENS.

Publie le samedi 8 octobre 2011 par Non, pas l’Europe : LES CONTRIBUABLES EUROPEENS. - Open-Publishing
8 commentaires

Les banques européennes pourraient avoir besoin de plus de 100 milliards d’euros d’argent frais pour affronter la crise de la dette souveraine, a estimé samedi l’Irlande, à la veille d’une rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui devrait être largement consacrée à la recapitalisation du secteur.

Illustration de l’urgence du dossier : Paris et Bruxelles poursuivaient samedi les discussions en vue d’un démantèlement ordonné du groupe franco-belge Dexia, première banque européenne victime de la crise de la dette.

L’Allemagne et la France ont jusqu’à présent tenu des discours divergents sur le meilleur moyen de renforcer des banques affaiblies par la dévalorisation de leurs avoirs en dettes souveraines des pays "périphériques" de la zone euro et par les turbulences récentes sur les marchés financiers.

Paris préférerait avoir recours au Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour recapitaliser ses propres banques, tandis que Berlin insiste pour réserver cet instrument à des actions de dernier ressort, comme le soutien à la Grèce.

Le Fonds monétaire international (FMI), de son côté, estime que les besoins de capitaux des banques pourraient atteindre 200 milliards d’euros, l’équivalent de la moitié des ressources du FESF.

http://www.boursorama.com/actualites/l-europe-se-prepare-a-recapitaliser-ses-banques-6ea948bfeef844473da7fbd872901851

En 2010, combien d’euros ont gagné les banquiers français ?

Frédéric Oudéa (Société Générale) a gagné 4 350 000 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

Baudouin Prot (BNP Paribas) a gagné 2 713 015 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

Laurent Mignon (Natixis) a gagné 2 007 784 euros.

Pierre Mariani (Dexia) a gagné 1 809 411 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) a gagné 1 805 731 euros.

François Pérol (Banque Populaire - Caisse d’Epargne) a gagné 1 606 000 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

Michel Pébereau (BNP Paribas) a gagné 1 411 284 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

Michel Lucas (Crédit Mutuel) a gagné 1 113 195 euros.

Patrick Werner (La Banque Postale) a gagné 710 712 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

Etienne Pflimlin (Crédit Mutuel) a gagné 630 141 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

Jean-Marie Sander (Crédit Agricole) a gagné 359 031 euros.

http://www.lesechos.fr/diaporamas/voir_diaporama.php?id_diap=DIAP290411932_114660

Messages

  • Il va falloir les mettre en prison et rapidement. Alain 04

  • toujours le meme principe dans ce système pourri.........
    « étatiser les pertes et privatiser les benéfices ».....
    il faudra bien un jour revenir aux fondamentaux étatisation du système bancaire.

  • En 2010, combien d’euros ont gagné les banquiers français ?

    Frédéric Oudéa (Société Générale) a gagné 4 350 000 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

    Baudouin Prot (BNP Paribas) a gagné 2 713 015 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

    Laurent Mignon (Natixis) a gagné 2 007 784 euros.

    Pierre Mariani (Dexia) a gagné 1 809 411 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

    Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) a gagné 1 805 731 euros.

    François Pérol (Banque Populaire - Caisse d’Epargne) a gagné 1 606 000 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

    Michel Pébereau (BNP Paribas) a gagné 1 411 284 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

    Michel Lucas (Crédit Mutuel) a gagné 1 113 195 euros.

    Patrick Werner (La Banque Postale) a gagné 710 712 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

    Etienne Pflimlin (Crédit Mutuel) a gagné 630 141 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

    Jean-Marie Sander (Crédit Agricole) a gagné 359 031 euros.

    Mais ça c’est rien, les dividendes versés aux actionnaires ont été 1000 fois plus importants.

    Ce sont derrière les actionnaires qui se payent grassement des mercenaires à la tête des banques pour les siphonner.

    Toujours est-il que pas un sou doit être donné à ces banques et les grands actionnaires de ces dernières 10 années doivent être tenus responsables sur leurs biens et leur honneur des trous financiers.

    Pas un sou pour les banques
    pas un sou pour les riches

    On annule toutes les dettes publiques, on ne paye plus, on arrête de payer pour Neuilly et le 16e.

  • Que personne ne se vexe.,

    Les commentaires de cet article socdem sont révélateurs de ce que disait le milliardaire américain Warren Buffet

    « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner »

    Cette (juste et saine) colère concernant les salaires indécents , les "profits énormes", mélée à l’intox de la Propagande permanente concernant une soi disante"crise " d’origine financière, bancaire..et donc... NON analysée en termes marxistes de CRISE SYSTEMIQUE, GLOBALE, du K. voilà qui .conduit à s’inscrire dans tous les shémas les plus ridicules(on excusera le terme), à balancer de la bouillie inaudible.

    Médaille d’OR bien sur à l’ankou :

    Lui, il va vite m’expliquer comment un révolutionnaire peut parler ’"Etatisation des Banques" ?

     :))

    C’est quoi ce karakoé rigolo de soviétisme , de’l"ETAT" sacralisé, cette façon de faire croire que le Capitalisme d’ETAT de la défunte URSS, garrot sur’AUTOGESTION et l’APPROPRIATION SOCIALE, négation de MARX ..c’est la fin de l’exploitation ?

    Comme les slogans detous les Yaka ouFAU(..vrais ?) Kon(s), ça commence à faire..!

    Camarade l’ankou STP :

    EXPLIQUE NOUS cette Etatisation des Banques, pour que j’avance dans ma difficile compréhensionv des chemins de la Révolution.

    Pendant ce temps, Alain 04, avocat des thèses de"gôche de gôche" ,mais qui "craque" de nous voir flinguer Mélanchon..., va certainement nous décrire le scénario de la mise en prison des banquiers et autres capitalistes !

     :))

    Comme Bella ciao ne saurait devenir le concours de qui hurle du n’importe quoi, avec record de décibels, j’invite , plutôt que de mettre en ligne tous les articles des ECHOS ou duFigaro.fr. ;, ceux qi refusent de chercher dans la naphtaline des slogans creux de 1909...à se"mouiller" un peu en me répondant :

    Comment et dans quel processus deLutte des classes, met- on un terme à la fonction assassine du secteur bancaire , financier, TEL qu’il EST, ...sans, comme les socialos ou certains "aboyeurs" gauchistes..., uniquement en récitant des recettes qui, toutes sans exception, ont déjà prouvé que tout ce qui n’est pas d’alternative cohérente et globale, c’est PIPEAU puissance 12 ?

    Personnellement j’ai assez dégoisé dans le désert, en essayant d’avoir du "débat" sur ces questions, que maintenant, je vais pas rebalancer ce qui fatigue mes pôtes !

    Je repasserai voir ce que clarifieront les amis qui ont posté depuis hier sur cet article...........et d’autres camarades qui , comme moi, se réclament d’un Marxisme " retravaillé ..

    MERCI et bon dimanche.

    merde..c’est midi..et j’ai pas encore été voter aux primaires roses !

    A.C

    ..Au fait , c’est en rapport au débat sur les Banques, le coup de filer 1 EURO..pour des types qui sont pas FRANCS..

  • Bonjour,

    Bien sûr, les Etats financent avec l’argent des impôts tout ce qu’ils prennent en charge. Mais je me permets de nuancer l’expression lapidaire très usitée à propos des "contribuables qui passent à la caisse". Dans le cas précis, objet de l’article, comme dans d’autres, les gouvernants ne ponctionneront pas forcément plus d’argent des citoyen(-ne)s, mais ils opéreront des choix qui passent par des coupes dans les budgets. Très souvent, dans le cadre des "transferts de crédits", ils rognent sur les dépenses concernant des domaines à forte utilité sociale.
    Je rappelle d’abord que le 12 octobre 2008, suite à la "crise des subprimes", de la faillite de Lehman Brothers, quatre semaines auparavant, les principaux pays de la « zone euro » et la Grande-Bretagne avaient décidé d’injecter 1 640 milliards d’euros (la France débloqua 360 milliards) rien que pour garantir les prêts entre les banques et permettre leur éventuelle recapitalisation.
    Les fameuses "niches fiscales" représenteraient 145 milliards d’euros, soit 95% du déficit budgétaire global.
    En 2009, le "bouclier fiscal", qui profite essentiellement aux foyers très fortunés, a coûté 679 millions d’euros ; 18764 personnes en ont bénéficié. Pour l’an dernier, le chiffre provisoire s’élève à 591 millions d’euros.
    La "guerre" en Lybie a nécessité l’investissement de 1,8 million d’euros par jour au plus fort des combats. Depuis le 19 mars, même en intégrant une désintensification de ceux-ci, on peut estimer autour de 310 millions le montant de l’opération "Harmattan". L’ensemble des interventions extérieures se chiffrera pour le présent exercice à près de 1,5 milliard. La défense nationale : 31,2 milliards cette année ; pour 2012, 31,7 milliards. Les intérêts de la dette publique dépasseront de 17,1 milliards ce que "nous" consacrons à l’entretien des armées et de leurs matériels.
    En alignant ces données, j’ai simplement voulu signifier que les options budgétaires relèvent surtout de la volonté politique. L’indiscutable indécence des émoluments, primes, stock-options, que s’octroient les dirigeants des établissements bancaires ne constitue qu’un des aspects du scandale lié à l’usage, au "partage" de l’argent disponible. Les élu(-e)s, les candidat(-e)s à un poste de l’exécutif ou au parlement, qui ne cessent de déblatérer sur les "caisses vides", refusent de réfléchir aux mécanismes de la circulation monétaire et a fortiori d’envisager la moindre initiative pour modifier le statu quo.
    Mon commentaire à portée générale ne paraîtrait "hors sujet" qu’à celles et ceux qui ne saisissent pas pourquoi les décideurs s’échinent à "vendre" leurs mesures comme déconnectées d’une situation globale, d’un système, qu’il importe d’appréhender pour mieux le dézinguer.

    René HAMM
    Bischoffsheim (Bas-Rhin)

    • Bien sûr, les Etats financent avec l’argent des impôts tout ce qu’ils prennent en charge. Mais je me permets de nuancer l’expression lapidaire très usitée à propos des "contribuables qui passent à la caisse". Dans le cas précis, objet de l’article, comme dans d’autres, les gouvernants ne ponctionneront pas forcément plus d’argent des citoyen(-ne)s, mais ils opéreront des choix qui passent par des coupes dans les budgets. Très souvent, dans le cadre des "transferts de crédits", ils rognent sur les dépenses concernant des domaines à forte utilité sociale.

       Un détail dans le détail pour commencer, il n’y a pas que les citoyens qui payent des impôts, ceux qui n’ont pas la citoyenneté française en payent aussi. Bien que cela ne soit pas le corps du msg j’ai toujours un malaise quand je vois ce terme excluant utilisé par la gauche.
      Le terme traine plusieurs définitions dont une partie est franchement désagréable

       L’essentiel : OUI les appareils d’état de l’UE ponctionnent dans les poches des travailleurs d’Europe de l’argent qu’ils reversent à leurs bourgeoisies. Qu’elles le fassent par des chemins complexes ne change rien (et encore pas tant quand même, les montages financiers de fuite de capitaux sont quand même plus complexes).

      Quand pour une même somme tu as moins de services c’est comme si on te faisait les poches. Quand on bloque la pension d’une petite dame âgée c’est comme lui arracher son sac pour lui piquer le fric, en pire car elle n’a pas beaucoup dans le sac.

      Si par exemple, des banques privées (pas de nom) se payent des maires vendus pour leur refiler des emprunts "toxiques" qui piègent ces collectivités sous des dettes insupportables et que le résultat c’est que ces collectivités n’ont plus l’argent pour remplir les assiettes à la cantine des tout-petits , c’est un vol. C’est un transfert de ressources net en faveur des prêteurs.

      La mise en défaut de certaines collectivités qui s’approche peut faire tomber des banques qui ont eu les yeux plus grands que la tête.

      L’insistance des états et de la BCE pour piquer du fric (par création-dévaluation de la monnaie) et donner à ces groupes ou faire pression pour que leurs actifs pourris soient repris par des banques où l’état à de fortes participations, est une démonstration forte de comment les états et institutions, tels qu’ils sont, organisent des transferts de richesse, des travailleurs à la bourgeoisie qui forme les grosses troupes des actionnariats.

      Les coupes dans les budgets = pour une même somme tu as moins de services car une partie de ton argent est filé aux banques.

      Que cela soit très directement ou indirectement, les appareils d’état organisent des transferts dans la part des richesses créées des travailleurs vers la bourgeoisie.

      Les agressions de la classe possédante par ses personnels politiques et hauts dirigeants de l’état sont actuellement terribles dans la mécanique de la grande crise capitaliste que nous vivons.

      Je rappelle d’abord que le 12 octobre 2008, suite à la "crise des subprimes", de la faillite de Lehman Brothers, quatre semaines auparavant, les principaux pays de la « zone euro » et la Grande-Bretagne avaient décidé d’injecter 1 640 milliards d’euros (la France débloqua 360 milliards) rien que pour garantir les prêts entre les banques et permettre leur éventuelle recapitalisation.

      Bon la question est bien au delà dés le départ de la crise des subprimes mais tu as raison de mettre le doigt sur les cadeaux gigantesques accordés à la bourgeoisie.

      Exactement et pour que chacun mette des comparaisons sur les chiffres dont tu parles (qui sont loin de la totalité des libéralités accordées à la bourgeoisie), 1640 milliards sont par exemple à comparer à l’addition de la CMU et du RSA qui concernent des millions de personnes.

      Ainsi ces 1640 milliards de dollars, comparés aux 12 à 14 milliards des deux mécanismes sociaux de la CMU et du RSA, c’est 100 fois plus.

      Ces chiffres donnent une indication des transferts de richesse qu’essayent d’opérer les hommes et femmes de paille des Neuilly de l’UE.

      Ces braquages sont extremement violents par leurs conséquences sociales.

      Les prêts opérés (avoués, pour le reste...) par la BCE à 1 ou 1.5% (ces derniers temps) aux groupes financiers qui se précipitent ensuite pour prêter à des taux de l’usure aux états, régions, collectivités, villes, etc, font également partie de ces cadeaux d’immense envergure.

      En alignant ces données, j’ai simplement voulu signifier que les options budgétaires relèvent surtout de la volonté politique. L’indiscutable indécence des émoluments, primes, stock-options, que s’octroient les dirigeants des établissements bancaires ne constitue qu’un des aspects du scandale lié à l’usage, au "partage" de l’argent disponible. Les élu(-e)s, les candidat(-e)s à un poste de l’exécutif ou au parlement, qui ne cessent de déblatérer sur les "caisses vides", refusent de réfléchir aux mécanismes de la circulation monétaire et a fortiori d’envisager la moindre initiative pour modifier le statu quo.

      A mon humble avis la situation actuelle ne relève pas de choix budgétaires mais d’affrontement de plus en plus chaotiques des classes sociales sous-jacentes.

      La bourgeoisie à la maneuvre essaye de sortir d’une des plus grandes crises du capitalisme (et certains disent la plus grande) par une violente redistribution des richesses créées en sa faveur.

      Le déroulé concret des grandes manœuvres dans la chair même du chaos de la crise montre ces déroulements concrets.

      Ca peut prendre l’aspect de choix budgétaires mais ces choix ne semblent pas en être car ils montrent une approche relativement comparables des majorités de gauche ou de droite en Europe , aux côtés de la bourgeoisie et ses intérets, ses entreprises, ses banques, etc.

      Les mécanismes de réponse à ces choix corruptifs me semblent en dehors des institutions telles qu’elles sont, machines à servir les dominants.