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L’HONNEUR PERDU DE PHILIPPE VAL

Publie le jeudi 17 juillet 2008 par Open-Publishing
21 commentaires

Siné, l’arnarchiste, le dessinateur talentueux, l’homme de tous les combats contre les obscurantistes religieux, contre les guerres coloniales se voit licencié par Philippe Val Directeur de Charlie Hebdo pour propos antisémites sur la foi d’un journaleux, un dénommé Askolovechi.

De quoi s’agit-il ? Une chronique relatant le mariage de Jean Sarko avec une fille Darty partis en Israël se revifier dans leurs racines juives.

Siné ironise sur le fils Sarko prêt à tout, comme son père, y compris la conversion au judaïsme, pour s’assurer une confortable assise sociale.

Le sinistre Val profite de cette diatribe anti-Sarko pour régler ses comptes avec un homme qu’il n’apprécie pas d’avoir défendu Denis Robert dans son enquête menée sur cette banque de compensation appelée Clearstream dont la coïncidence est d’avoir le même avocat que Charlie Hebdo, Me Malka.

Le courtisan pédant qui tantôt joue au Viadus et à Trissotin devient à cette occasion juge et bourreau : sans la moindre des considérations de la longue carrière dans ce journal dont il contribua au succès. Taxé d’antisémite Siné est licencié au soir de sa vie à 80 ans.

L’honneur et la dignité de ce homme est blessé et son passé de militant des nobles causes est annulé par une petite frappe du journalisme en mal de reconnaissance des puissants de ce monde.

Cet individu érigé en grand inquisiteur de la police de la pensée n’est pourtant pas irréprochable des accusations qu’il déverse injustement sur Siné.

Sa haine des islamistes et sous entendue des arabes est pour le moins troublante.

On se souvient de l’huile qu’il versa sur le feu en publiant les caritatures de Mahomet et de la publicité qu’il en tira au tribunal et dans les medias qui lui tendirent complaisament les micros et l’invitèrent sur les plateaux de télévisions.

Cet homme est une sorte de Lucien de Rubempré des temps modernes : ex-gauchiste, converti à l’économie de marché, comprenez néo-libéralisme économique à la Sarkoky dont il défend en l’occurrence ses intérêts dans cette affaire est un Ayatollah de la pensée dès lors qu’elle l’introduit dans le monde qui compte.

Jevous souhaite, M. Val le sort du héros de Balzac : "illusions perdues" et vous dis ce que n’aurait pas manquer de dire Lautréamont " Vous êtes une notable quantité d’importance nulle" alors que Siné est à situer dans le droit fil des hommes libres, courageux et talentueux qui constituent l’honneur de notre pays.

Ne tirez pas orgueil dans cette affaire. En accusant un homme d’antisémitisme, vous le savez fort bien, c’est un mort que vous assassinez.

Messages

  • Siné ne s’était-il pas encore aperçu, tout comme les autres dans quel torchon il travaillait ?

    • c’est un torchon du fait que val le dirige...
      il me semble d’ailleurs qu’il y a souvent eu conflit entre Sine et son neo-con de patron.
      NE JAMAIS ACHETER CE JOURNAL DE MERDE, RESTE LA MEILLEURE CHOSE A FAIRE ; ; ;

    • "Siné ne s’était-il pas encore aperçu, tout comme les autres dans quel torchon il travaillait ?"


      Si ! Il disait qu’il y avait la vie dure.
      Mais il a toujours considéré que c’est plutôt Val qu’il faut virer.
      Si seulement ses collègues avaient des c....... !
      VPB.

    • Cette histoire a un précédent assez similaire qui remonte à 4 ou 5 ans. Siné avait écrit dans "sa zone" qu’il ne voyait pas de différence entre l’armée Israélienne et la Wehrmacht (bien qu’il soit évident que rien ne ressemble plus à une armée d’occupation qu’une autre armée d’occupation notamment en ce qui concerne les exécutions sommaires même quand elles sont rebaptisés "éliminations ciblées). Menacé d’un procès en antisémitisme par l’avocat de l’extrême droite sioniste Willian Goldnadel, Val avait publié une lettre d’excuse signée par lui même au grand dam de Siné.
      Pour moi dans cette affaire il s’agit avant tout de faire taire une voix qui dénonce les crimes commis par l’ Etat raciste. Comme l’a remarqué Maxime Vivas, avant Siné, Pascal Boniface, Mermet, Charles Enderlin, Edgar Morin entre autres ont eu droit à ce genre d’intimidation.

      Par ailleurs on ne voit pas trés bien ce que l’on peut reprocher à Siné dans un pays où le Président de la République se permet d’aller débiter un florilège de clichés racistes à l’université Cheick Anta Diop de Dakar sans émouvoir outre mesure nos bien-pensants hexagonaux (soyons honnête, BHL s’était un peu indigné).

  • Charlie se perd dans le " Val sans retour "

    Signé : Merlin l’Enchanteur

  • On devait VRAIMENT cesser d’acheter charlie, on devrait VRAIMENT pointer du doigt Val, qui méprise tous ceux qui ne pensent pas comme lui, in devrait VRAIMENT parler du courage, du boulot, des larmes de Denis Robert, et ce Val qui met en doute ....le courage, le boulot, l’enquête, de D.Robert,bref, ce que lui n’a plus fait depuis des décennies.
    Tant pis pour l’équipe de Charlie, arrêtons de donner du crédit à cet immense débineur.

  • Et lisez cette fin d’article (le reste est excellent aussi , c’est sur Agoravox et je ne sais pas faire le lien, je voulais partager une gorgée de café avec vous)

    "[...]Fantasme, quand tu nous tient. L’ex saltimbanque qui brûla jadis les planches du music hall avec Patrick Font ne s’est visiblement pas débarrassé des siens. Rappelons qu’à l’époque, il vilipendait volontiers Pinochet, armé de sa seule guitare. A quelques milliers de kilomètres à peine du Chili, comme le soulignait Desproges en parlant des auteurs compositeurs engagés. Aujourd’hui encore, Philippe Val continue à tempêter contre les lointaines tyrannies mais reste un farouche défenseur de la démocratie. Là-bas, c’est mal et dangereux ; ici, faut pas déconner, on coupe pas les mains des poètes. Ben oui, c’est cool. On a même le droit de dire du mal des confrères. De Zarachowicz donc, et de Robert, qui, ensemble, ont écrit jadis un livre d’entretiens avec Noam Chomsky, intellectuel controversé s’il en est, comme tu le rappelles si bien, mon cher Philippe. Une preuve imparable de la nature douteuse de ces deux journalistes et de leur coupable complicité qui fait que l’une défend bêtement l’autre sans savoir. Tout cela, bien sûr, n’est ni diffamatoire, ni calomnieux, dans la bouche de Philippe Val, puisque « la cause est bonne ». « le mécanisme est simple, il repose sur ce postulat : la preuve que je dis vrai, les gens me croient » dit Malka, l’avocat et ami de Philippe.

    Espérons pour Charlie Hebdo que ses lecteurs vont continuer à croire Val de longues années. Kafka

    (Francis Kuntz, en direct de Paris)"

  • Val le politiquement correct et le bien-pensant n’a rien à faire à la tête d’un journal satyrique et humoristique. Val et Charb : démission !

    no431s.jpg

  • Bonjour

    Le journaliste de l’Obs s’appel Askolovitch.
    Ensuite, je pense que Charlie avait raison de publier les caricatures de Mahomet. Insultons les religions, mais toutes les religions, et le problème est là. Je suis sur que Askolovitch a soutenu Val pendant l’affaire des caricatures au nom de la liberté d’expression. Dont acte. Mais il refuse cette même liberté d’expression dés qu’il s’agit de judaïsme et de Sarkozy...Ca pose un problème...

  • depuis 1992 je suis désabonné de CH HEBDO ,les chroniques de P.V .

    PARTAIENT EN VRILLES ,ET LES APPELS A LA GUERRE EN YOUGOSLAVIE

    me déplaisaient au plus haut point ,donc plus de CHARLIE depuis 16 ans,

    et je me porte comme un charme

    JE SALUT SINÉ AU PASSAGE ,que de bons souvenirs ,mais

    comment as tu résisté pendant si longtemps ? l’âme chevillée

  • Charlie n’est plus ce qu’il était... J’étais fan du Charlie des années Choron-Cavana-Gébé, je suis triste aujourd’hui de ce qu’il est devenu. Mais que font les anciens : Cavana, Cabu, Wolinski ? Pas de réaction pour soutenir leur copain Siné ! Je ne lisais plus l’édito depuis quelques temps, Val donneur de leçons me gonflait, surtout depuis le non au référendum qu’il n’a pas accepté. Mais j’avais plaisir à lire "la zone" de Siné et la chronique de Pelloux qui lui aussi parle de s’en aller. Bon je suis décidée, je n’achète plus Charlie. Une page se tourne....
    Pippo

    • Malgré l’écriture parfois difficile à déchiffrer, je lisais autrefois de magnifiques articles sur l’Algérie par Siné et les témoignages de sa lutte permanentes contre la connerie : la connerie l’a rattrapé et l’a licencié : peut-être qu’il aime trop les Arabes.

    • Cabu se proméne dans les couloirs de l’Assemblée Nationale ,ils doit déjeuner souvent dans le resto 5 étoiles de l’assemblée au frais de la princesse !
      WOLINSKY bosse pour PARIS MATCH et envoie ses enfants dans les écoles privée !!
      Ce sont tous devenus des BOBOS,ils me font gerbé !!

  • Il y a longtemps que je n’achéte plus ce journal dirigé par P. VAL ce SARKOZYSTE déguisé en bon pensant !!
    Ce la m’étonne pas qu’il vire SINE,P.VAL finira à TF1 comme journaliste comme ASKOLOVITCH passe au JDD (groupe LAGARDERE) !!

  • Botter le cul à Philippe Val :

    http://www.pictogame.com/fr/play/game/w63x0N1mjrWk_casse-t oi-val-

    Signer la pétition de soutien à Siné

  • Pour LAURENT JOFFRIN, les races existen, je l’ai renvoyé au José Martí de Nuestra América. Joffrin qui tête encore sa mère, Béhachelle, le grand Bernard-Henry, n’a que faire de Martí.
    Citation :

    « On dira que Charlie s’est mobilisé contre l’islamisme et que le journal ne peut, en conséquence, censurer des attaques symétriques contre les juifs. C’est introduire la confusion dans les esprits : attaquer une religion n’est pas attaquer une race. Réprouver l’intégrisme musulman et dénoncer le pouvoir supposé des juifs ce n’est pas la même chose. On est anti-intégriste dans le premier cas, raciste dans le second.
    On choisit sa religion, on ne choisit pas sa race. L’islamisme est une religion devenue idéologie politique, soumise comme toutes les autres au feu de la critique et de la satire. Le fait d’être juif n’est pas un choix : attaquer les juifs en tant que juifs, comme le fait Siné, c’est la définition même du racisme. »
    « Charlie Hebdo » : sanctionner l’antisémitisme
    laurent Joffrin
    QUOTIDIEN : vendredi 25 juillet 2008
    http://www.liberation.fr/rebonds/341125.FR.php

    José Martí(1853-1895) écrivait en 1891 : "NO HAY RAZAS"

  • Salut les rouges.

    on est pas pres d yvoir clair pour les prochaines élections,
    ou justement ,ô miracle,le marché et la pression politique aidera à finir le ménage
    sarkoziste ;

    chui pas un fan de Siné,l est souvent limite mais quand on a que voter blanc ou noir autant que les positions soient définies.
    merci Val et tous ses soutiens de nous préciser qui contribue à nous baillonner sous couvert de démocratie.

    ça m rapelle mon vote "forçé" en 2002.

    du coup j ai signé la pétition "pour Siné",pour nous quoi,nos gosses,lezotres qu on pas le droit de l ouvrir...

    GRRRR

    TOKTOMI,

    encore de bonne humeur malgré le grignotage genre fichier EDVIGE par exemple.