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L’ " HUMANITE", ETAT DES LIEUX

Publie le jeudi 15 juin 2006 par Open-Publishing
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Extraits de l’exposé de Patrick Le Hyaric au comité exécutif du PCF ce lundi 12 juin 2006.

Pour bien comprendre la situation économique et financière actuelle de l’Humanité, il convient de la replacer dans le contexte général de la crise de la presse d’information générale aujourd’hui.

I/ : Le contexte général de la presse

a) Il est marqué par plusieurs mouvements qui ont des cohérences économiques et politiques. Sur fond de crise, nous assistons à un mouvement de recapitalisation des entreprises de presse : Les journaux appartiennent de plus en plus à de grands groupes dont les responsables veulent des retours sur investissement et ont des positionnements politiques marqués....

b) Nous assistons à un mouvement de concentration mais aussi de déconcentration. A partir du démantèlement du groupe “ Socpresse/Le Figaro ”, le paysage de la presse régionale va être bouleversé. La vente par compartiments des titres de presse détenus jusque là par le groupe Socpresse provoque un démantèlement de ce groupe, mais pousse à des concentrations à partir d’implantations territoriales et de répartition du territoire s’inscrivant dans une cartographie européenne....

c) Ainsi, dans le secteur de la presse régionale, il existera un monopole au nord du pays, un quasi monopole dans le grand ouest avec Ouest-France, un autre dans l’est et le sud-est à partir de la vente du Progrès de Lyon et des investissements du Crédit Mutuel pour acheter les anciens titres du groupe Socpresse avec, vraisemblablement demain, des liens avec des groupes italiens. Un pôle sud depuis l’alliance “ Le Monde ” “ Hachette ” autour des titres du Midi Libre, de Centre presse, de la Provence, de Nice Matin et peut être demain Sud Ouest....

d) La marchandisation des médias et de l’information accentue la crise des secteurs publics, des médias, notamment de Radio France et de France télévision car l’Etat refuse de donner au secteur public les moyens de ses développements et des financement pour des créations nouvelles. ....

e) Chaque jour montre à quel point, à travers la communication publicitaire, une pression considérable s’exerce sur l’ensemble des médias. On assiste à un transfert de la publicité vers internet, la téléphonie mobile et les journaux gratuits, au détriment de la presse écrite payante d’information générale et politique....

f) Ainsi, ce qui avait été construit au lendemain de la Libération avec ce que l’on appelé les ordonnances de 1947 sur la presse tend à s’étioler, voire à être démantelé. Les mécanismes coopératifs de mutualisation des coûts tendent peu à peu à être affaibilis ou démantelés. C’est le cas des moyens donnés à la Poste pour une péréquation postale visant à permettre la distribution des journaux sur tout le territoire pour des prix peu élevés. C’est le cas du réseau des NMPP (nouvelles messageries de la presse parisienne) sur lequel nous nourrissons les plus fortes inquiétudes.
L’ensemble de ces éléments a des conséquences gravissimes pour l’ensemble de la presse quotidienne écrite d’information générale et politique.
* Les prix des tarifs postaux tendent à augmenter considérablement. Ils participent d’une augmentation de 575 000 euros supplémentaires en 2005 dans les comptes de l’Humanité.
* Le maillage pour la distribution des journaux, avec un nombre suffisant de kiosques et de marchands de journaux s’étiole peu à peu parce que, d’une part les vendeurs de journaux sont très mal rétribués et que d’autre part aucun moyen supplémentaire significatif n’a été mis en œuvre pour maintenir un réseau suffisamment important de vendeurs de journaux.
* Le principe de péréquation qui existait dans la presse, considérant que les quotidiens d’information générale et politique, une partie de la presse régionale et une partie de la presse magazine n’avaient pas la même vocation que des magazines généralistes qui s’autofinancent en général par les recettes publicitaires, s’étiole peu à peu car les journaux sont traités indistinctement comme des marchandises.
Dans ces conditions, il est indispensable d’amplifier une bataille politique de haut niveau sur les enjeux du pluralisme de la presse d’information générale et politique, comme condition de la démocratie.

II/ DANS CE CONTEXTE, QUELLE EST LA SITUATION ECONOMIQUE DE L’HUMANITE ?

Nous l’avons dit à plusieurs reprises, je l’ai indiqué il y a un an lors de la présentation de la Fête de l’Humanité au comité exécutif et à plusieurs reprises lors des réunions d’associations constituant les structures de l’Humanité ou lors de la réunion des secrétaires fédéraux il y a quelques mois, la situation de l’Humanité est dramatique. On peut même dire que l’Humanité est aujourd’hui menacée si un vaste mouvement citoyen et militant ne crée pas les conditions de son développement.

a) Pourtant notre diffusion augmente régulièrement depuis quatre ans. Elle aura augmenté de 5,7% en 2005. Nous avons bénéficié d’une légère augmentation de nos recettes publicitaires de près de 3%.

b) La Fête de l’Humanité est devenue un grand succès populaire mais
elle a été déficitaire de 90 000 euros l’an passé. Nous avons par contre un bénéfice net sur les Fêtes de l’Humanité que nous organisons en province d’un peu plus de 50 000 euros.

Au total, nos recettes auront légèrement augmenté en 2005.
Elles s’élèvent à 26 millions 450 000 euros.

S’agissant de nos dépenses. Nous avons produit un effort considérable pour réduire nos dépenses de structure de promotion, de personnel, de fonctionnement général.

Ces économies s’élèvent à 802 800 euros en 2005.
Par contre l’autre poste de nos dépenses, c’est à dire tout ce qui concerne les coûts de production, de fabrication et de distribution, aura augmenté de près de 520 000 euros.

L’activité propre de l’entreprise Humanité se mesure avec son résultat courant. Celui-ci est en légère augmentation par rapport à 2004. Ceci atteste d’un meilleur fonctionnement général. Mais ce déficit courant est tout de même de 2 millions 333 000 euros.

A cela il faut ajouter des recettes exceptionnelles comme la souscription ou encore la vente du numéro du centenaire de l’Humanité en 2004 que nous n’avons pas eu en 2005. Les recettes exceptionnelles auront été de 200 000 euros en 2005, soit 400 000 euros de moins qu’en 2004.

Il faut y ajouter aussi ce que nous appelons les charges exceptionnelles qui sont en fait pour nous les charges liées à nos emprunts et qui grèvent désormais considérablement nos résultats puisqu’elles s’élèvent à 933 600 euros.

Ainsi, le résultat net d’exploitation est déficitaire de 3 millions 122 000 euros.
C’est ce qui explique les termes “ dramatiques ” que nous employons.

III/ QUELLES SONT LES CAUSES FONDAMENTALES DE NOS PROBLEMES ?

1/ L’augmentation des coûts de production et de distribution de 513 800 euros.

2/ Le non respect de l’accord Etat-Presse-Poste qui grève nos dépenses de 500 000 euros.

3/ Le déficit de la Fête de l’Humanité, il est au moins de 90 000 euros mais il faudrait y ajouter les dépenses liées aux 5 personnes salariées qui sont chargées du suivi de la Fête de l’Humanité durant toute l’année.

4/ La charge des emprunts qui nous étouffe littéralement de plus de 600 000 euros.

5/ Le non versement par l’Etat des 400 000 euros dus au titre du fonds de modernisation en 2005 pour trois dossiers que nous avons déposées et qui ont été acceptés.

6/ La discrimination publicitaire dont est victime l’Humanité. Une étude montre que si nous étions traités au prorata de notre diffusion comme les autres titres, nous bénéficierions d’au moins 785 000 euros de recettes publicitaires supplémentaires.

7/ Le refus d’augmenter l’aide aux quotidiens à faibles ressources publicitaires, alors que les grands groupes de presse ont touché 38 millions d’euros en 2005 et toucheront 31 millions en 2006 au titre d’un projet baptisé “ modernisation sociale ”.

Le report de nos déficits d’exploitation conduit à une situation de rupture de trésorerie aujourd’hui extrêmement préoccupante contre laquelle nous sommes en train de lutter.

C’est la raison pour laquelle nous avons pris plusieurs initiatives concomitantes ces dernières semaines.

1/ Nous avons lancé une alerte pour créer les conditions d’un débat public sur l’enjeu du pluralisme de la presse dans notre pays et appeler l’Etat à des initiatives nouvelles pour le garantir, comme c’est son devoir.

2/ Nous avons lancé une pétition à la disposition des lectrices, des lecteurs, des militants et des citoyens pour que le gouvernement prenne des initiatives, notamment pour faire bénéficier les personnes physiques et morales qui participent aux souscriptions de déductions fiscales.

3/ Nous demandons l’augmentation de l’aide aux quotidiens à faibles ressources publicitaires

4/ Nous demandons la remise à plat des conditions de production et de distribution des journaux aujourd’hui.
C’est en ce sens que nous agissons pour obtenir une grande initiative nationale autour “ d’Etats généraux pour la défense du pluralisme et la sauvegarde des journaux d’information générale et politique ”.

5/ Nous avons décidé d’affronter notre crise par le développement. C’est en ce sens que nous avons lancé le 9 mars dernier l’Humanité Dimanche dont la diffusion se situe aux alentours de 75 000 exemplaires/semaine et dégage d’ores et déjà une marge de 20 000 à 30 000 euros par numéro, ce qui commence à consolider financièrement nos titres.

En même temps que nous lancions l’Humanité Dimanche, nous avons lancé une grande souscription nationale depuis la mi-janvier sous l’égide d’une association que nous avons baptisé “ les cofondateurs et les cofondatrices de l’Humanité Dimanche ” . Cette souscription a rapporté jusque là plus de 1 million 500 000 euros. Cette campagne va se poursuivre. Elle est maintenant doublée depuis une semaine pour que des particuliers, des lectrices et des lecteurs, des amis de l’Humanité, des associations et des organisations diverses participent à une collecte d’argent sous forme de prêt que nous rembourserons au mois de décembre prochain.

6/ Nous avons engagé une discussion au siège du journal pour examiner les moyens de réaliser de nouvelles économies sur les structures. Nous envisageons une nouvelle économie sur le fonctionnement du journal d’environ 500 000 euros et de 250 000 euros sur la Fête de l’Humanité.

III/ L’ESSENTIEL POUR NOUS EST DE CREER LES CONDITIONS POUR QUE L’HUMANITE RETROUVE SON AUTONOMIE FINANCIERE.

Cela passe par des initiatives de développement.

C’est le sens des efforts que nous avons produit pour augmenter la diffusion en 2005. Ces efforts doivent être encore développés.

C’est le sens aussi de la création de l’Humanité Dimanche qui permet de conquérir un nouveau public dans les quartiers et les entreprises. La diffusion de l’Humanité Dimanche est d’environ 75 000 exemplaires/semaine. L’objectif dans la perspective des élections présidentielles et législatives à venir est de porter rapidement la diffusion de l’Humanité Dimanche à 80 000 puis 90 000 exemplaires/semaine.

Enfin la création de l’Humanité des débats du samedi participe de la même démarche : Mettre à la disposition d’un public qui jusque là ne lisait pas l’Humanité, un public militant, un public intéressé par le débat intellectuel et le débat d’idées, de trouver dans l’Humanité un lieu de débats et de création politique.

Nous travaillons en même temps, le développement de nos trois titres :
 Etre présent quotidiennement dans le débat politique, les mouvements sociaux avec l’Humanité Quotidienne dont il faut travailler à augmenter encore sa diffusion.
 Conquérir un lectorat nouveau et montrer l’ouverture de l’Humanité avec l’Humanité des débats, le samedi.
 Utiliser l’Humanité Dimanche, dont le temps de diffusion est de cinq jours, pour s’adresser largement à des publics nouveaux.
L’enjeu essentiel est donc la diffusion.

Voici quelques propositions accessibles :

a) nous proposons de collecter 6000 à 8000 adresses de jeunes adhérents du Parti communiste ou de la jeunesse communiste dans les prochaines semaines. Ceux-ci pourraient recevoir l’Humanité Quotidienne dans le cadre d’un dispositif que nous appelons “ développement de la lecture de l’Humanité par les jeunes / Libres échanges ” à partir de fin septembre jusqu’aux élections présidentielles et législatives. Cela impliquerait que chaque fédération recense les jeunes de moins de 30 ans adhérents au PCF et nous fasse parvenir rapidement ces listes. Nos services vérifieraient qu’ils ne soient pas déjà abonnés avant de leur proposer ce type d’abonnement promotionnel à l’Humanité Quotidienne. Cet enjeu est important pour notre bataille politique. L’ensemble de ces adresses peut être expédié auprès de notre service diffusion militante, en mentionnant l’objet. Ces nouveaux lecteurs seraient, par la suite, démarchés par nos services pour des abonnements longue durée.

b) Nous proposons qu’en octobre, novembre et décembre nous relancions une campagne “ d’abonnement-souscription de parrainage ” à l’Humanité Quotidienne. Nous pourrions proposer à 5000 militants de parrainer pour un abonnement de trois mois à 50 euros ou six mois à 100 euros quelqu’un de son entourage susceptible d’être intéressé par la lecture de l’Humanité.

c) Nous voulons développer en grand la vente militante de l’Humanité Dimanche. Il existe aujourd’hui 2700 CDH dont 2100 qui prennent des HD chaque semaine. Nous pourrions décider de passer à 4000 CDH et à 10 000 diffuseurs au lieu de 6000 aujourd’hui. Dans un premier temps, cela peut passer par la création de CDH reliés à une section pour faire de la vente dans un ou deux quartiers, dans une ou deux entreprises dès lors que le magazine arrive le jeudi matin. Nous avons tout intérêt à revaloriser ce militantisme, à revenir devant les entreprises et dans un certain nombre de quartiers pour débattre avec les salariés et nos concitoyens, dans la perspective des futures échéances électorales mais aussi pour élaborer avec eux des actions de résistance dès les prochaines semaines. Il conviendrait également d’étudier un dispositif d’installation de CDH, de points de rencontre publics dans un certain nombre de circonscriptions. Un dispositif plus proche des CDH et des diffuseurs est en train d’être mis en place au journal pour le lien avec les CDH.

d) La Fête de l’Humanité. Nous proposons de mener, dès les prochains jours, une grande campagne militante de contact, de débats, de rencontres, en commençant par nos entourages propres, les communistes, les électeurs communistes, ceux qui se sont retrouvés avec nous dans des actions, ceux qui ont signé des pétitions, vignettes en main, mais en faisant de la vignette d’abord un bon de soutien à l’Humanité donnant droit à l’entrée à la Fête. Par exemple 10 000 bons de soutien supplémentaires vendus, c’est au moins 130 000 euros supplémentaires qui rentreraient dans les caisses du journal. Or, il faut se parler franchement, il existe encore un problème sérieux du paiement des vignettes vendues et d’un certain nombre de stands. Nous voulons faire de la Fête le grand événement politique de la rentrée de septembre pour reprendre la main dans le débat politique. Nous avons placé la Fête sous le thème générique : “ 1936 - 2006, la vie est à nous ”. “ 1936 - 2006, union populaire pour changer la vie ”.

La Fête va être le rendez-vous de toutes celles et ceux qui ont voté non à la Constitution européenne, qui se sont investis dans les débats au moment de la crise des cités populaires à l’automne, dans l’action contre le CPE, dans l’action contre les lois Sarkozy ou la défense des services publics ou encore contre les licenciements. Tous ceux là sont aujourd’hui en réflexion, cherchent des lieux de débats, des lieux de convergence avec d’autres pour construire un projet de transformation sociale. La Fête sera un lieu pour cela. Elle sera d’autant plus importante à un moment où le débat sur les moyens du changement est assez lissé.

Dans la fête, nous voulons faire le lien entre les conditions qui ont permis 1936 et les conditions qui pourraient permettre en 2007 des changements fondamentaux, évidemment dans des conditions nouvelles.

La Fête est en construction, mais d’ores et déjà il existe de premières orientations en préparation :
  L’Agora de l’Humanité consacrera la soirée de vendredi, avec plusieurs débats et un bal à 1936.
  L’espace Tourisme organisera un débat dont le thème sera : “ 1936-2006, le droit aux vacances ”.
  Sur la grande scène, le groupe “ Têtes Raides ”, proposera une création.
  Quatre grandes expositions reviendront sur le thème de 1936. La première intitulée “ 36 en 2006 ”, offrira à 50 peintres, sculpteurs, photographes d’exprimer par leurs œuvres la résonance des événements de 1936 dans la situation d’aujourd’hui. La deuxième traitera des “ congés payés ” et donnera à voir les causes, le déroulé des événements, le contexte de l’époque et les acquis de 1936. La 3ème se tiendra au stand des Amis de l’Humanité. Ce sera une exposition des magnifiques photos de Willy Ronis. La 4ème s’intitule “ la ruée vers l’eau ” avec les plus grands photographes qui illustrent, entre autre, les premiers congés payés.

  Le Village du livre proposera de nombreux livres et débats sur le Front Populaire et la guerre d’Espagne.

Car 1936 c’est également la guerre d’Espagne et les brigades internationales.
La Fête de l’Humanité se doit de rendre hommage à ces femmes et à ces hommes qui se sont dressés contre le fascisme, qui ont voulu protéger la jeune République espagnole menacée. C’est un exemple formidable pour la solidarité internationale que nous voulons construire face à l’impérialisme nord-américain et aux intégrismes, pour défendre la liberté et la démocratie.
Ainsi, une belle exposition des brigades internationales marquera la Fête. Une grande soirée au stand des Amis de l’Humanité sera consacrée à cet anniversaire avec un bal en présence de diverses personnalités.

L’Agora de l’Humanité organisera ses débats autour de deux grandes questions d’actualité.

 La première portera sur la question des jeunes dans la société. Ce sujet sera le fil conducteur de la journée du samedi. Après la lutte contre le CPE et la crise des banlieues, il s’agira de réfléchir à travers plusieurs rencontres aux rapports qu’ils entretiennent avec la société, de la place qui leur est faite, de leur militantisme.

 Le deuxième grand sujet que traitera l’Agora portera naturellement sur la question du pluralisme de la presse et la démocratie. Face aux graves difficultés financières de l’Humanité, dernier quotidien national d’informations indépendant, nous souhaitons que la Fête soit un grand moment de rassemblement pour la défense du journal et du pluralisme. Des rencontres seront organisées avec les lecteurs, les amis de l’Humanité, avec les cofondateurs de l’Humanité Dimanche, afin de débattre et d’agir ensemble pour la sauvegarde du journal et trouver les moyens de faire progresser son audience dans la société.

Le Village du monde organisera des débats autour de la nouvelle situation en Palestine, un forum latino américain et un débat ayant pour thème : 200 ans après l’abolition de l’esclavage, quelles luttes pour le développement de l’Afrique.

L’espace forum social organisera plusieurs débats sur la précarité, “ les jeunes et syndicalisme, comment recoller les morceaux ” avec Bernard Thibault, la crise des banlieues, l’emploi, la formation, le logement.
La Grande scène : Voici quelques éléments de la programmation artistiques : Diam’s, Têtes Raides, Cali, Ministère des affaires populaires, The Subways, Seed, Sarah Bettens, Saules et les Pleureurs, Benabar et la maîtrise du chœur des enfants de radio France.

Le premier rendez vous de la vignette se tiendra le 28 juin à 18 H 30 au siège du PCF.

Malheureusement, nous avons pris du retard dans la production et la distribution de la vignette. Mais sans attendre, un certain nombre de dispositions doivent être prises pour les répartir de telle sorte que chaque communiste puisse régler sa propre vignette et en diffuser rapidement autour de lui. C’est dans les jours qui viennent que nous devons donner l’impulsion nécessaire pour organiser une grande fête de l’Humanité qui doit être une grande initiative marquante de nos combats actuels, tout en étant un moyen pour desserrer l’étau financier qui étrangle l’Humanité.

Messages

  • ce que je peux faire c’est m’abonner à HD. Je l’achète ches le marchand de journaux. Il est TB fait... dc je vais m’abonner.

    • n’étant pas de la sensibilité politique de l’Humanité, je ne l’achète pas.
      D’ailleurs, même au niveau éditorial, je n’y adhère pas.
      Mais je regrette la disparition prochaine de ce journal.
      La démocratie et la pluralité des opinions nécessitent plusieurs entrées dans les médias.
      L’Humanité a le droit d’exister parmi ces médias.

      Quant à moi, je ne me sens pas responsable de la déroute.
      Qui en est responsable ? Les intermédiaires, les ouvriers du livre, la main d’oeuvre trop chère, les acheteurs trop peu nombreux, la matière première trop élevée, etc. ?

      Un peu de tout cela. Mais c’est la vie. Si l’Humanité disparait, il faudrait recréer un autre journal pour afficher cette sensibilité d’opinion sur d’autres base, puisque la base actuelle dans le monde d’aujourd’hui est fragile et difficilement tenable.

      Bien à vous
      Lolo

  • L’humanité est enfin devenu un vrai journal libre de ton et riche d’informations rares ( les reportages ldu service étranger sont souvent remarquables malgré la faiblesse des moyens). L’engagement de la rédaction ne repose plus sur relation de vassalité à l’égard de la direction du PC. Les temps ont changé. C’est le moment de soutenir l’huma. Comment ? En la lisant. GrégD