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L’Humanité est menacée : rassemblement le 17 juin prochain au siège du journal

Publie le mercredi 24 mai 2006 par Open-Publishing
14 commentaires

de Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité

Une nouvelle fois, nous remercions celles et ceux qui participent à la souscription des cofondatrices et des cofondateurs de l’Humanité Dimanche. Nous le faisons d’autant plus chaleureusement que c’est cet argent qui nous permet de faire face à nos besoins de trésorerie depuis deux mois et demi.

Lancée le 9 mars, l’Humanité Dimanche en est à son 12e numéro cette semaine. Tous les échos qui nous parviennent montrent une grande satisfaction de ses lectrices et ses lecteurs. Ce nouveau magazine a permis de gagner en moyenne 3 000 lectrices et lecteurs en diffusion militante et près de 2 000 en vente chez les marchands de journaux.

Mais son potentiel va bien au-delà, puisque des tests ont montré que sa diffusion peut augmenter de 100 % dès lors qu’il est bien présenté chez les marchands de journaux. Or l’une de nos faiblesses aujourd’hui est précisément son manque de visibilité chez les diffuseurs de presse. L’HD doit être présentée dans la catégorie des magazines d’information générale.

La réussite de l’Humanité Dimanche va être un moyen à terme de combler le déficit d’exploitation de notre structure. Cela passe par un vaste effort pour élargir encore sa diffusion militante. L’HD est donc un outil pour faire grandir le nombre de celles et ceux qui peuvent découvrir notre presse, et pour nous placer dans une stratégie de développement qui, à terme, doit sortir l’Humanité de sa crise.

Mais le temps presse. Il y a urgence, une extrême urgence.

J’ai eu l’occasion d’alerter de nombreuses fois sur nos difficultés financières, dues essentiellement aux charges de nos emprunts et à l’augmentation incessante des coûts de production, de distribution, de transports. Ceux-ci n’iront pas en diminuant avec la hausse des carburants, ou l’augmentation annoncée de plus de 7 % du prix du papier. Le report d’année en année de nos déficits d’exploitation fait que l’Humanité aborde le mois de juin dans une situation dramatique.

Elle risque en effet d’être en situation de rupture de trésorerie. Dans ces conditions, une menace grave pèse sur l’existence même de nos journaux. Aussi nous appelons à la mobilisation, à l’action pour que l’Humanité - après Info Matin, le Quotidien de Paris, le Matin, la République - ne soit pas contrainte de fermer durant l’été.

w Nous interpellons les pouvoirs publics. Pourquoi ne prennent-ils aucune initiative nouvelle pour garantir véritablement le pluralisme de la presse par l’augmentation de l’aide aux quotidiens à faibles ressources publicitaires ? Pourquoi ne favorisent-ils pas ceux qui aident les journaux par des souscriptions, en leur octroyant des déductions fiscales ?

w Nous interpellons le monde économique. Est-il normal que l’Humanité ne soit pas traitée à égalité avec d’autres médias en matière de communication publicitaire ? Toutes les entreprises de presse ont été recapitalisées ces derniers temps grâce à l’apport de secteurs économiques. La justice, la démocratie, le pluralisme ne commandent-ils pas un engagement des acteurs économiques, sous des formes à déterminer, respectant les indépendances éditoriales ?

w Nous interpellons le monde des médias. Pourquoi l’Humanité est si peu citée dans les revues de presse ? Pourquoi les médias audiovisuels réalisent des partenariats avec la plupart des titres aujourd’hui, pas avec l’Humanité ? Pourquoi les journalistes de l’Humanité ne sont-ils pas invités dans les émissions de débat entre journalistes ?

Laisser fermer l’Humanité, c’est amputer le débat démocratique, c’est rompre avec les plus belles traditions républicaines. Or à maintes reprises ces derniers temps, l’Humanité a montré son utilité au service de l’intérêt général : de son engagement pour faire battre l’extrême droite à l’élection présidentielle à sa mobilisation pour la paix en Irak et au Moyen-Orient, en passant par le débat européen.

w Nous lançons un appel à nos lectrices, lecteurs, et au-delà à toutes celles et tous ceux qui peuvent s’appuyer sur l’Humanité pour faire entendre leur voix. Nous les appelons à la vigilance et à une mobilisation exceptionnelle. Nous leur proposons de nous rassembler le 17 juin prochain au siège du journal, dans une journée de débats et d’initiatives pour la sauvegarde et le développement de l’Humanité.

D’ici là, la souscription des cofondateurs doit s’amplifier, la diffusion militante s’élargir encore. La diffusion de la vignette d’entrée de la Fête de l’Humanité doit devenir une grande campagne de soutien financier au journal.

Nous ne pouvons plus exclure l’idée de contracter, comme nous l’avons fait il y a quatre ans, des emprunts auprès de nos lecteurs, pour faire face à nos besoins financiers de l’été.

Nous proposerons dans les prochains jours à une multitude de personnalités politiques, syndicales, du monde des médias, de la création et de la culture de lancer un appel pour la défense du pluralisme et de l’Humanité, comme garants de la démocratie.

Retrouvons-nous le 17 juin.

http://www.humanite.presse.fr/journ...

Messages

  • une idée pour que l’humanité soit le noyau du rassemblement de la gauche antilibérale : la diffusion d’un numéro extraordinaire le 29 mai pour appeler à la constitution et l’extension dans toutes les régions de collectifs unitaires autour de la charte antilibérale.
    ce numéro pourrait être commun avec toutes les publications de la gauche sociale.

    lagauche.canalblog.com

  • Mobilisons nous pour sauver l’Huma !
    Sa disparition laisserait un grand vide.
    JP

  • La chance de l’HUMA, ce serait qu’il devienne le journal de tous ceux qui ont dit non à gauche, de tous ceux qui se retrouvent dans les appels à un rassemblement et à des candidatures communes. Ce serait qu’on trouve dans l’HUMA la même diversité d’opinion que celle qui s’exprime sur Bellacio
    Il faudrait pour cela que l’HUMA ne soit plus le journal "officieux" du PCF, puisqu’il n’en est plus depuis longtemps l’organe central
    Je sais que l’Huma est tenu à bout de bras par le PCF et les militants qui souscrivent régulierement à ses appels au secours, mais sans une vraie ouverture éditoriale, il est vain d’espèrer de nouveaux lecteurs, s’ils ne se retrouvent pas dans la diversité de leurs opinions

    Abonné de l’Huma-Dimanche depuis 33ans, je n’ai rien vu par exemple sur l’appel pour des candidatures unitaires lancé le 22 novembre 2005 ,qui a recueilli plus de 6000 signatures sans lesquelles l’Appel pour un Rassemblement antilibéral n’existerait pas . Il est vrai qu’aucun dirigeant du PCF ne l’avait signé, ce qui explique cela.

    Cette chance, il serait bien que l’Huma et le PCF la saisissent. Car en cas d’échec de ce rassemblement par esprit partisan, par manque d’ouverture et de confiance dans le mouvement populaire, je crains que ni l’un ni l’autre ne s’en relève

    PS : si ça se fait, je jure de m’abonner aussi à l’Huma quotidienne !

    Daniel (de Thonon)

    • L’HUMA DE CEUX QUI ASPIRENT À CHANGER CE MONDE INJUSTE !

      C’est pourquoi je pense qu’il faut comme le dit le dernier intervenant dans l’ordre avant ma propre intervention, il faut élargir le lectorat en mettant mieux le journal au service de l’ensemble des antilibéraux.
      C’est déjà largement le cas, mais ce peut être fait d’une manière encore plus nette, plus large.
      Cela n’empêcherait pas notre parti d’y avoir son expression, mais cela permettrait également à tous les courants antilibéraux d’y avoir tribune, de se confronter et de trouver des convergences.
      Enfin, cela permettrait une dynamique d’élargissement de l’audience du journal, dans l’esprit-même du fondateur du journal.
      Cela dit, n’attendons pas pour prêter main forte au journal.
      Moi je suis abonné, et je diffuse souvent autour de moi à 3 ou 4 amis.

      NOSE DE CHAMPAGNE

  • L’histoire de l’Humanité en fait-elle un grand journal ? Ceux qui comme moi ont un certain âge ne peuvent que se rappeler que ce journal a servi de tribune pour calomnier et dénigrer avec des arguments indignes des camarades qui n’étaient plus en grâce au sein du Parti. Et a soutenu, contre l’évidence de leurs exactions, les politiques staliniennes impérialistes de l’URSS. Peut-on effacer ce passé par l’oubli ?
    Faure Engel.

    • Il est vrai que l’Huma a, au cours de son histoire, servi d’instrument politique pour des messages que l’on trouve aujourd’hui à juste titre inaceptables.
      Mais pôur moi, l’Huma, c’est aussi et surtout des milliers de militants qui le font vivre, c’est le seul quotidien national à avoir fait connaître le vrai contenu de la constitution européenne, c’est un journal qui a été très souvent censuré par le pouvoir notamment pendant la guerre d’algérie car il dénonçait l’inaceptables, c’est le seul qui permet aux communistes (et à certains antilibéraux) d’avoir un minimum d’audience, ce sont des informations différentes de celles du JT de TF1, de metro, du monde, de libé (qui n’a plus rien d’un journal de gauche)... et pour moi, c’est avant tout un plaisir immense de le trouver tous les soirs dans ma boîte aux lettres.
      Alors, des critiques sur un passé vieux de plus de vingt ans pourquoi pas (c’est toujours bon de travailler sur les erreurs du passé), mais battons pour sauver cet outil pour l’avenir !

      Il est d’ailleurs possible de souscrire en ligne sur le site internet du journal.

      Jean-Claude

    • Il ne faut surtout pas effacer ce passé , nous serions capables , sinon, de refaire encore et encore les memes erreurs , mais il ne faut pas non plus à cause de ce passé , occulter les moments glorieux de l’huma , ceux de la resistance , de la lutte contre la guerre d’indochine à la lutte contre l’oas , jusqu’aux combats plus récents , ce n’est pas parce qu’il y a eu du noir que l’on doit oublier le rouge .
      claude de toulouse .

    • Certes non, et on a pu lire de nombreux articles ces dernières années qui m’ont permis une meilleure compréhension des évènements d’une époque marquée par un affrontement sans merci de blocs antagonistes dégénérant dans une sorte d’état de guerre de la Réflexion, un recul de la raison et de la fraternité, au sein du Parti.
      De même des confrontations de personnes et de personnages parfois très dures comme il est de règle dans tous rapports humains d’une même famille ; disputes, affrontements de générations etc. le PCF est le plus ancien parti politique de France.
      Il a eu tendance à fonctionner comme une église qui sacralisait toute parole venant du sommet qui seule réfléchissait alors que la masse des militants se devaient d’exécuter et de transmettre les instructions et la parole de ses dirigeants.
      L’Humanité était le reflet de cette contre-société et c’est de l’Histoire. Je n’ai pas vécu la galère de mes grands-parents, et je suppose que l’"extrémisme" grandit en même temps que les ventres se vident, porté et renforcé par les manques (éducation, culture...)
      Les Communistes de la première moitié du XXième siècle étaient des affamés de justice et de fraternité, nous n’avons pas eu la même existence qu’eux, nous leur devons beaucoup dans l’organisation des luttes pour la conquête des droits sociaux que le Capitalisme nous conteste chaque jour. Ils manquaient de tout et vivaient avec l’espérance de changer le monde.Ils ont cru sur parole ceux qui montraient dans leur vie le plus de détermination dans l’engagement. Ils les ont suivi et ont toujours réagi à leur appel, face aux menaces de "l’extérieur" qui parfois avaient le visage de camarades "mis en minorité".
      On aurait à gagner à mieux connaître en quoi l’ambition, le goût du pouvoir, bref l’individualisme ont pu être à l’origine de conflits qui furent décrits comme des divergences idéologiques. Cela c’est de l’Histoire humaine et ne concerne pas le seul PCF.
      Si l’Humanité n’est pas un grand journal, elle est le seul qui parle de moi et de mes pareils qui enrichissent les actionnaires et les déjà riches elle est un lien avec d’autres illuminés qui se disent que le monde est ce que nous le faisons et qu’il faut lutter pour le changer.
      Elle est le seul titre de presse à avoir traversé un siècle sans tomber entre les mains des capitalistes, pour cela c’est un grand journal et on lui doit respect et affection car il existe encore malgré la censure "soft" aujourd’hui dans les médias y compris de Service Public"
      Personne parmi beaucoup d’ amis de la Gauche antilibérale ne s’inquiète que ses journalistes ne soient invités nulle part et ne participent à aucune émission.
      L’Humanité n’a jamais été un journal de collaboration ni de complaisance... JdesP.

  • L’Humanité se vend bien et se diffuse bien, quand il y a des militants - le cas échéant professionnalisés comme diffuseur de presse syndiqués - qui le vendent de la main à la main, le crie, l’affiche partout, le laisse en dépôt dans les lieux adéquats (usines occupées, lycées occupées, fermes et terrains militaires occupés, blibliothèques et comités d’usine d’entreprise...), et que le journal est directement en prise avec ce qu’il se passe (ex. à petite échelle : le mouvement CPE de mars/avril 2006 ; à grande échelle après 68, quand l’huma était acheté en même temps que les croissants le dimainche matin, parce que porté à domicile par les jeunes pionniers vendeurs de muguets, de timbre pour le viet nam du nord en ceinture rouge parisienne (ex. Aubervilliers en 1973)).
    Bref il faut que beaucoup de choses se passent pour que l’Huma, de nouveau aille beaucoup mieux, et soit ce grand journal central de la vie politique et populaire française : le journal du parti des luttes, de la base la plus miserable et la plus exploitée, du parti du mouvement de Ceux-d’en Bas contre Ceux d’en Haut, le parti de l’Egalité Prolétarienne, celui des Résistances ("terreur" babouviste, Commune Rouge de Paris, "Zimmerwaldien de la première heure et déserteur de 1917", Mise hors la loi par les barbares Vichysto-Nazi, résistants à la déportation, aux holocaustes... survivants des guerres et des anéantissements.., et journal officiel d’un Grand Parti qui a traversé toutes les républiques et les contrerévolutions, le Parti Communiste Français, depuis 1920.
    Alors je serai là bien sûr le 17 juin, avec de très nombreux autres camarades (ou le 16 ou le 18), mais alors cesera pour dire et faire vivre cela (par exemple avec des concours de nombre de journaux vendus par secteur, comme on me l’avait appris dans mes camps de jeunnesse pionnier - exemple été 73 en Ardèche, 74 aux Glières, en 75 à Dunajvaros, et qu’on pratiquait, et qui marchait très bien). Tout n’est finalement qu’une question d’organisation et de ligne claire.
    Et d’un positionnement stratégique politique qui doit être à la hauteur des potentiels de la situation française, où il faut faire preuve d’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, ce qui signifie ici d’une capacité de grande prise de risque, de vue imaginative, d’ardeur au combat et à la lutte, d’enthousisame qui ne souffre plus aucune discusion stériel, mais qui passe directement à l’ACTION.

  • Il faut contacter la chaine ACCOR , et toutes les autres chaines d’hotels.

    Les seuls journaux proposés aux clients sont le FIGARO ou parfois LE PARISIEN.
    C’est clair et net, si l’Humanité était lue dans les Mercure, les Ibis, etc., alors plus de gens auraient l’idée de l’acheter.

    Mais au fait, qui décide de la nature des journaux proposés gratuitement dans les hotels ?

    Quelqu’un le sait ?

    • les patrons de ACCOR, qui payent des abonnements massifs aux jourrnaux précités (10 000, 20 000 abonnements etc.) idem dans les avions Air France. Quant aux "gratuits", il faut exiger mes mêmes volumes de pub (en argent), afin de pouvoir diffuser la presse d’opinion gratuitement. Par exempe 100 000 humanité à chaque fois qu’il y a de grosses manifs genre CPE, et une Caisse de préréquation de Pu donne X miilions d’euros en chèque à L’Huma.

  • Bonsoir
    Je lis l’Huma de temps à autres ainsi que l’HD. Ce qui me frappe à chaque fois, c’est le tour d’horizon des luttes en cours, en France et à l’étranger, dont on n’entend jamais parlé ailleurs.
    Ne serait-ce que pour cela, je suis prêt à soutenir le journal.

    Toutefois, dans l’appel de P. Le Hyaric, deux ou trois points me laissent perplexe.

    « Nous interpellons le monde économique. Est-il normal que l’Humanité ne soit pas traitée à égalité avec d’autres médias en matière de communication publicitaire ? »
    C’est dur financièrement, mais c’est plutôt à l’honneur de ce journal.
    D’auutre part, l’Huma peut-il à la fois appeler au pluralisme et à la liberté de la presse et réclamer davantage de recettes publicitaires provenant des grands groupes privés ?

    « Toutes les entreprises de presse ont été recapitalisées ces derniers temps grâce à l’apport de secteurs économiques. La justice, la démocratie, le pluralisme ne commandent-ils pas un engagement des acteurs économiques, sous des formes à déterminer, respectant les indépendances éditoriales ? »
    Capital privé et indépendance éditoriale, il y a contradiction dans les termes. Regardons dans la presse écrite quotidienne.
    La ligne éditoriale de l’Huma ne peut pas coller avec une participation du secteur privé dans le capital. Ou alors, quelque chose m’échappe.

    « Nous interpellons le monde des médias. Pourquoi l’Humanité est si peu citée dans les revues de presse ? Pourquoi les médias audiovisuels réalisent des partenariats avec la plupart des titres aujourd’hui, pas avec l’Humanité ? Pourquoi les journalistes de l’Humanité ne sont-ils pas invités dans les émissions de débat entre journalistes ? »
    Défense de rire. Fausse naïveté ?
    A 90%, la presse écrite et audio-visuelle (service public compris) est au service du libéralisme et des grands groupes privés. Ces braves gens ne vont pas promouvoir des scribouillards qui crachent dans la soupe.

    Christophe, Crolles (38)

  • RESOLUMENT AVEC L’HUMA !

    Le journal qu’avait voulu Jaurès, globalement n’a jamais failli sur la mission qui lui était assigné.
    Voix des sans voix, il a témoigné et organisé, même dans les pires moments où il donnait écho aux procureurs staliniens, des luttes des travailleurs des villes et des campagnes comme des peuples insurgés pour leur liberté.

    L’arbre ne doit pas cacher la forêt.

    C’est pourquoi j’ai confiance et que je pense qu’étant cet outil inestimable il saura se transformer pour rester fidèle à sa mission.
    Il l’a déjà fait tout au long de son histoire (qui ne peut pas être passée par profit et perte d’un revers de main comme le fait l’un des contributeurs sur ce forum) et le livre de Roland LEROY sur le Centenaire de L’HUMANITE en témoigne abondamment et très honnêtement.

    Tout comme le Parti communiste est un outil qui n’a pas son but en soi mais en ce qu’il permet au peuple de construire le chemin qui le mène à une forme supérieure d’organisation politique, économique, sociale et culturelle, "L’HUMA" n’a pas son but en soi : elle doit aider au dépoiement du mouvement social à partir des caractéristiques de notre époque.

    Donc foin de l’esprit de boutique et des suspiscions de "liquidations" (comme çà existe et s’exprime dans le parti) et avançons !
    Pour le reste, rendez-vous au Fou de Bassan...

    NOSE DE CHAMPAGNE