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L’arbre de la liberté a refleuri

Publie le vendredi 20 mai 2011 par Open-Publishing
6 commentaires

Cet hiver à Tunis, un anonyme a arrosé l’arbre de la liberté
Et puis des milliers l’on rejoint. La résignation s’était envolée
Ah on pense encore à moi s’est dit l’arbre étonné et revigoré

Place Tahir en Egypte, ils étaient des milliers à l’arroser l’arbre de la liberté
Un vieux général à tremblé et l’oncle Sam s’est agacé
L’arbre de la liberté s’est dit : je leur doit bien ça, je vais refleurir en loucedé

En Islande, des millions d’anonymes ont arrosé l’arbre de la liberté
Ils ont dit non au FMI et à l’austérité imposée
L’arbre de la liberté se dit : tiens, ils n’avaient pas oublié la solidarité

En Grèce, un enfant de quinze ans a eu les yeux fermés en voulant arroser l’arbre de la liberté
Ils sont des millions dans le monde qui ne l’ont pas oublié
L’arbre le la liberté est vert de colère froide. Lui aussi a pleurer

Au Portugal, la jeunesse a décidé d’arroser l’arbre de la liberté
Pas de jeunesse sacrifiée ont il dit à l’arbre émerveillé
Voilà un noble combat leur a dit l’arbre de la liberté pour les encourager

En Espagne, place Puerta del Sol, ils sont venus arroser l’arbre de la liberté
Il ne l’on pas encore vu mais sur l’arbre les fruits ont remplacé les fleurs fanées
L’arbre les regarde et pense hasta la victoria siempré

Il a le sourire, l’arbre de la liberté
Il en reconnaît même certains qui sont toujours la, malgré la jeunesse envolée
Il est ému l’arbre se dit, ils sont beaux quand ils disent mon non : liberté

Carland

Messages

  • A tous ceux, qui pour dire JE savent qu’il faut pouvoir être capable de dire NOUS !

    Carland

    • Merci, AMI et CAMARADE CARLAND.!

      Celaya l’a couché sur le papier

      Paco l’a chanté

      http://www.youtube.com/watch?v=WW_EzR4yWws

      La jeunesse d’Espagne est en train de reprendre en "COEUR.."

      ESPAÑA EN MARCHA

      Nosotros somos quien somos.

      ¡Basta de Historia y de cuentos !

      ¡Allá los muertos ! Que entierren como Dios manda a sus muertos.

      Ni vivimos del pasado,

      ni damos cuerda al recuerdo.

      Somos, turbia y fresca,

      un agua que atropella sus comienzos.

      Somos el ser que se crece.

      Somos un río derecho.

      Somos el golpe temible

      de un corazón no resuelto.

      Somos bárbaros, sencillos.

      Somos a muerte lo ibero

      que aún nunca logró

      mostrarse puro,

      entero y verdadero.

      De cuanto fue nos nutrimos,

      transformándonos crecemos

      y así somos quienes somos

      golpe a golpe y muerto a muerto.

      ¡A la calle ! que ya es hora

      de pasearnos a cuerpo

      y mostrar que, pues vivimos,

      anunciamos algo nuevo.

       No reniego de mi origen

      pero digo que seremos

      mucho más que lo sabido

      , los factores de un comienzo.

      Españoles con futuro

      y españoles que, por serlo,

      aunque encarnan lo pasado

      no pueden darlo por bueno.

      Recuerdo nuestros errores

      con mala saña y buen viento.

      Ira y luz, padre de España,

      vuelvo a arrancarte del sueño.

      Vuelvo a decirte quién eres.

      Vuelvo a pensarte, suspenso.

      Vuelvo a luchar como importa

      y a empezar por lo que empiezo.

      No quiero justificarte

      como haría un leguleyo,

      Quisiera ser un poeta

      y escribir tu primer verso.

      España mía, combate

      que atormentas mis adentros
      ,
      para salvarme y salvarte,

      con amor te deletreo.

       ¡A la calle ! que ya es hora

      de pasearnos a cuerpo

      y mostrar que, pues vivimos,

      anunciamos algo nuevo.

      ANUNCIAN algo NUEVO ! ??

      Claro que si, joder !

      A.C

    • Tu croyais qu’à BORDEAUX, on s’endormait ?

       :)

      SUD OUEST :(article sympa)

      http://www.sudouest.fr/2011/05/20/vent-de-spanish-revolution-dans-les-rues-d-espagne-404031-4803.php

      Elle veut étendre le mouvement à Bordeaux ce samedi

      A Saint-Jacques de Compostelle, d’où elle est originaire, "des gens dorment sur place depuis dimanche". Etudiante Erasmus en 4e année de médecine, Alicia, 23 ans, a décidé de propager le mouvement à Bordeaux et donne rendez-vous ce samedi à 17 heures, place Saint-Projet, via un événement Facebook. Créé jeudi, l’événement rassemble 91 participants inscrits. "Etonnant", admet-elle. Parmi eux : "surtout des Espagnols, d’autres étudiants Erasmus".

      "C’est un rassemblement, pas une manifestation car nous n’avons pas l’autorisation", explique la jeune femme. "Le but, c’est juste d’informer les gens qui sont la rue, car beaucoup de Français nous demandent ce qui se passe. Les médias n’en parlent pas beaucoup". Au début, c’est la même chose en Espagne, raconte Alicia. "On était principalement informé via Twitter et Facebook, car les médias étaient très silencieux sur le sujet. Beaucoup de journalistes pensaient que le mouvement n’allait pas durer".

      Parmi ses griefs : le chômage et la classe politique espagnole. "On veut en finir aussi avec le bipartisme. Les deux partis principaux, c’est toujours la même chose : il n’y a pas de connexion avec les citoyens, ils veulent juste notre vote", dénonce la jeune étudiante. Certains petits partis essaient de profiter du mouvement, mais on n’est pas crédules. Personne ne croit dans les belles paroles politiques désormais."

    • Bien sur que s’annonce une chose qui ne sera peut être pas une révolution comme on la voudrait.

      Peut être que ce sera imparfait et même surement.

      Mais le vent du sud remonte doucement.

      A nous de savoir transformer la révolte en révolution. A nous de savoir oser le communisme. Le vrai, celui qui se nourri de contradictions donc de démocratie.

      Je sais une chose : la LIBERTE ne laissera plus tuer ses enfants. Elle en a perdu trop !!!

      PZ : je suis né le 26 mars 62, une semaine après... On se connait pas en vrai, mais tu es mon grand frère !

      IL EST TEMPS QU’ON DESCENDE DANS LA RUE... LE TEMPS EST VENU !!!

      Et pour ceux qui veulent écouter la chanson par Paco Ibañez : http://www.youtube.com/watch?v=WW_EzR4yWws

      Carland

    • t pour ceux qui veulent écouter la chanson par Paco Ibañez :

      http://www.youtube.com/watch?v=WW_EzR4yWws

      Carland

       :)))

      sacré frangin.!

      J’avais mis le lien.!!

       :)).

      Mais puisque on vibre aujourd’hui au son des bruits et chants des rues de Madrid et de Barcelone.., dédions à ceux qui luttent avec una penséepour notre Jeanot, cette chanson qu’Isabelle interprète si bien..

      http://www.dailymotion.com/video/xa8siw_les-cerisiers-isabelle-aubret_music

      Ce cerisier c’est un peu l’image de ton "arbre"., non ?

      Allez, on se fait plaisir ?

      On dédie ça à de milliers de petits frères comme toi, qui rassurent des ainés souvent-et je le comprends- en rage , tant l’apparence du quotidien fait râler de savoir que la terre qui va les recouvrir trop prochainement, ne sera pas encore suffisamment arrosée de Révoltes.!

      .
      Mais , putain que ça fait plaisir , alors qu’on nous parle de"sécheresse" que ces arrosoirs en action..

      Allez, un dernier pour la route, frère Carland , grâce auquel, l’UTOPIE chaleureuse vient soudain enlever quelques rides..aux vieux cons de ma trempe !

      C’est la fin du "Juge et de l’ASSASSIN".

      Moi ça me fout des frissons.

      Ce Caussimon..humm..

      http://lhistgeobox.blogspot.com/2008/12/125-la-commune-est-en-lutte.html

      Je t’embrasse.

      A.C.

    • Ce cerisier c’est un peu l’image de ton "arbre"., non ?

      Touché couler... En plein dans le mile !

      La vieillesse ce n’est pas les rides... C’est de renoncer à ses rêves (combien j’en connais qui n’ont pas la peau épaisse et qui sont déjà sec au milieu) ! Faire comme le cerisier fabriquer une cerne nouvelle chaque printemps pour que le coeur reste jeune pour que vive l’utopie !

      Et ne pas marcher avec ses gros sabots sur les rêves des gens comme l’a écrit William Butler Yeats :

      « Mais tu sais, je suis pauvre, et je n’ai que mes rêves,
      J’ai déposé mes rêves sous tes pieds,
      Marche doucement, car tu marches sur mes rêves. »

      Carland