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"L’économie réelle commence à être atteinte par la crise" (Laurence Parisot).

par Crise financière -> crise économique -> crise sociale -> crise politique.

Publie le jeudi 27 octobre 2011 par Crise financière -> crise économique -> crise sociale -> crise politique. - Open-Publishing
4 commentaires

"L’économie réelle commence à être atteinte par les conséquences de la crise financière", a estimé jeudi la présidente de l’organisation patronale Medef, Laurence Parisot, qui s’est prononcée en faveur d’une hausse de la TVA et d’une baisse des charges.

http://www.boursorama.com/actualites/l-economie-reelle-commence-a-etre-atteinte-par-la-crise-estime-laurence-parisot-ba0a05f6f7e7b33c6981e3557bbb694c

Messages

  • ramasser plus pour dépenser moins, c’est toute la politique de son nabot

  • Il y a un coté un peu bercé près du mur dans la bourgeoisie qui est, somme toute, un peu raffraichissant d’un coté (ils sont betes) et en meme temps inquiétant (ils n’y comprennent rien).

    Comme si la crise financière était une entité abstraite, que les intérets qui s’y expriment n’étaient pas l’expression des intérets des diverses cliqques bourgeoises...

    Ca fait un moment qu’au fond et internationalement la crise n’a qu’un seul moteur , la minceur des taux de profits , dangereuse et déstabilisante à la moindre vaguelette.

    Les différentes surcouches de la bourgeoisie ne vivent que par ces taux de profit. Que cela se fasse indirectement, ou directement. Ils ont espéré qu’avec l’extension du marché et du capitalisme au monde entier ils bénéficieraient de marges à nouveau restaurées.

    C’était bien plus compliqué que cela, et ce qui ressort de bien concret c’est bien plus que le capital a augmenté le nombre de ses énemis, augmenté la taille du nouveau prolétariat mondial.

    Les nouveaux prolétariats ne se laissent pas si aisément faire et commencent à élever la voix, les conditions d’extraction de la plus-value ne sont pas si simples en fabriquant à Shenzhen ou Chitagong.

    Par contre ce qui est sur c’est que ça donne des alliés aux vieux prolétariats des pays développés : les prolétariats des pays dit en développement.

    Donc retour à la réalité.

    Dés lors les ingrédients sont en place pour que le système coince.

    Là, l’aspect atavique du capital s’exprime dans la chair meme de sa crise pour restaurer violemment les taux de profit, de diverses façons :

     le vol simple qui consiste à demander aux états et aux banques centrales de lui verser de l’argent (les plans d’aide à ses banques et à ses groupes)

     la grivoiserie, qui consiste grace à ses hommes et femmes politiques de paille à obliger les états à lui preter à 1 ou 1,5 % pour lui repreter à rebours de 2,5 jusqu’à 15 ou 20 % . Ainsi ils empochent de l’argent en pretant de l’argent qu’ils n’ont pas.

     pour le meme prix faire travailler plus longtemps, attaques sur le temps de travail, attaques sur les retraites, etc, ou pour moins cher faire travailler plus.

     Voler tout ce qui est commun, ce qu’on nomme autrement "privatisations" et étendre le champ du capita pour trouver de nouvelles sources de profit.

     dégrafer les droits des travailleurs, baisser leurs salaires directement, etc

     etc

    Mais ce n’est pas si simple car si la restauration des taux de profit, essentielle stratégiquement, est indispensable globalement pour la bourgeoisie, cette dernière n’a pas de recette mécanique pour sortir de la crise.

    Les politiques d’austérité étranglent des secteurs entiers du capital. Et pour les autres, la restauration des taux de profits peut également les tuer .

    Les spirales recessives peuvent s’enclencher, l’automobile vendre moins d’autos faute d’acheteurs, le secteur immobilier ne plus vendre des appartements, etc, bref si les taux de profits sont restaurables, l’ampleur de la guérison de la crise du capitalisme peut faire en sorte que le malade meurt guérri .

    Que la bourgeoisie soit agonisante pour des secteurs entiers d’elle-meme, par le cout meme en termes recessifs de la restauration des taux de profit ,est une question importante à comprendre.

    Parisot découvre les conséquences dans une grande crise de la voracité de sa classe.

  • la foldingue est de retour,l’argent deu sauvetage est virtuel,seulement pour rassurer les marchés,marre de ces guignols,,,,ras le bol