Accueil > L’ex-patron des RG et un journaliste en garde à vue

L’ex-patron des RG et un journaliste en garde à vue

Publie le jeudi 17 janvier 2008 par Open-Publishing

Des perquisitions ont eu lieu mercredi au domicile et au bureau d’Yves Bertrand. Sa garde à vue pourrait être prolongée.

Un journaliste de Paris Match est également entendu.

Par ailleurs, Dominique de Villepin aurait demandé, sans succès, à ne pas se rendre à une nouvelle convocation chez les juges.

Yves Bertrand, ancien patron des Renseignements généraux de 1992 à 2004, est interrogé depuis mercredi matin par les policiers de la Division nationale des investigations financières (DNIF), dans le cadre de l’affaire Clearstream, ont révélé LePoint.fr et Lexpress.fr. Selon des informations LCI, la garde à vue de M. Bertrand pourrait être prolongée.

Sur commission rogatoire des juges d’Huy et Pons, des perquisitions ont par ailleurs eu lieu mercredi matin au domicile de l’intéressé. Toujours selon nos informations, ces perquisitions auraient notamment permis la saisie de plusieurs documents et petits carnets dans la cave d’Yves Bertrand. Une autre perquisition était en cours dans l’après-midi à l’Inspection générale de l’Administration, dont Yves Bertrand est membre depuis son éviction des RG. Les enquêteurs cherchent entre autre à comprendre le rôle qu’Yves Bertrand a pu jouer dans cette affaire et les relations qu’il pouvait entretenir avec Imad Lahoud, l’informaticien suspecté d’avoir trafiqué les fichiers Clearstream. Selon une source proche de l’enquête, un journaliste de Paris Match serait également en garde à vue.

Villepin ne veut plus se rendre chez les juges

Toujours dans le cadre de l’affaire Clearstream, Dominique de Villepin doit être à nouveau entendu par les juges dans les tout prochains jours. Selon nos informations, l’ancien Premier ministre, après s’être enfermé pendant une semaine avec ses avocats pour potasser son dossier pendant les fêtes de fin d’année, aurait demandé à ne pas se rendre à ce rendez-vous, prétextant un "empêchement professionnel". Demande que les juges auraient rejetée, rappelant que cette requête n’est pas autorisée lorsque l’on est sous contrôle judiciaire.

Selon une source proche du dossier, l’ancien Premier ministre chercherait à gagner du temps dans la procédure, son objectif étant d’obtenir le dessaisissement des juges d’Huy et Pons au profit de la Cour de justice de la République. Or, Dominique de Villepin n’a plus que jusqu’au 27 janvier pour demander l’annulation de sa mise en examen et la saisie de la CJR. C’est en effet la date à laquelle expirera le délai légal de six mois suite à sa mise en examen le 27 juillet 2007 pour "complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol et d’abus de confiance et complicité d’usage de faux".

http://tf1.lci.fr/infos/france/just...