Accueil > La Brique, huitième
*Et de huit ! La Brique est toujours là, à votre plus grand plaisir !*
Pour ce numéro d’été, une grosse enquête sur l’avortement et l’IVG, dans la région et ailleurs, appuyée sur des témoignages.
suite à notre appel (l’intégralité sera mise en ligne bientôt).
Quelques questions autour d’une performance féministe qui interroge la femme modèle
que l’ordre dominant (patriarcal, marchand) essaye de nous vendre depuis trop longtemps. À lire et à voir.
À Calais, à Lille, comme partout dans l’UE, les sans-papiers, les réfugié-e-s les migrant-e-s subissent la
répression policière, bras armé d’Etats en mal de bouc-émissaires.
Au pays de l’identité nationale : les fiertés mal placées voire nauséabondes s’affichent de plus en plus : quand une banderolle géante annonce son "Fier d’être ch’ti"
sur une Grand Place (de Lille) pleine de monde, à Lambersart, la Maison Flamande offre pignon sur rue aux ""idées"" identitaires :
La Brique enquête sur un de ses chefs, le mystérieux Claude Hermant.
Nos enquêtes sur le cinéma continuent, avec un gros plan sur les salles indépendantes de la métropole.
Et aussi : la CAF de Roubaix au vitriol, l’exploitation dans le secteur du nettoyage ou encore un focus sur un ancien PDG de La Redoute.
Edito :
68 c’est fini ! Et pourquoi pas juin 2008 ?
– Ce son… ça vient de loin, tu l’entends ? C’est la cadence de nos vies étriquées… « Donnez nous du travail ! » qu’on gueulait, tu te souviens ? « On veut de l’argent ! On a rien pour manger ! »…
Juin 2008… Ne serions-nous pas en train de ployer langoureusement, de se laisser écraser, fatalement, sous le poids d’une mémoire commune depuis longtemps consommée, achetée, vendue ? Nous voilà comme des vaches, à paître dans un même champ médicamenté, celui de 68 ! Utilisé comme un produit médiatique, 68 en 2008 c’est encore moins passionnant qu’une collec’ Panini !.... Ah ! Ce que c’était bien l’époque où l’on extirpait les pavés, où l’on bloquait le pays, où l’on scandait : « l’émancipation des femmes sera l’œuvre des femmes elles-mêmes », « nous sommes tous des juifs allemands ! » ; et où, pour la dernière fois de l’histoire, de réelles barricades furent dressées à Paris… Ces dernières semaines, nous avons été forcés de consommer du 68 par paquets de douze, comme s’il s’agissait de faire baisser la consommation en xanax des Français. Eh oui ! Car Mai 68 est une manière nostalgique de croire au progrès, une façon de capter et d’apaiser l’ « a-tension ». C’est tellement mieux finalement de consacrer nombre d’émissions, d’articles, de unes, de publications spéciales, de festivals, de commémorations en tout genre à une sorte de vieux souvenir malléable à souhait, que de parler consciencieusement d’une page troublante de notre histoire, celle de notre présent, juin 2008 (1).
C’est quoi le progrès ? Bientôt on pourra même entendre....(suiteici http://www.labrique.net/ )
Où nous trouver ? La liste des dealers