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La France, les vaccins et les accords prix sur nouveaux medocs ?
Publie le mercredi 6 janvier 2010 par Open-Publishing4 commentaires
où on nous explique que la France aurait un oeil bienveillant sur de futures ventes de nouvaux produits pharma.... en échange d’accord sur contrats actuels.
de CAROLINE ZUERCHER
Treize millions de doses commandées au prix de 84 millions de francs, moins de trois millions utilisées. En Suisse, le bilan de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) laisse un goût amer. Notre pays ne fait toutefois pas exception, comme le montre la polémique qui secoue la France. A Paris, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé la résiliation de la commande de 50 des 94 millions de doses demandées aux laboratoires. De quoi, espère-t-elle, réduire les frais.
« Je ne connais pas les détails des contrats, mais la Suisse devrait essayer de faire de même », s’exclame Beda Stadler, directeur de l’Institut d’immunologie de l’Hôpital de l’Ile à Berne. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP), toutefois, n’en a pas l’intention. « Nos commandes ne sont pas comparables avec celles de la France », justifie Virginie Masserey, cheffe de la section vaccination.
4,5 millions de doses en trop
Aujourd’hui, 7,5 millions de doses de vaccins ont été fournies à la Suisse, dont trois millions distribuées dans les cantons. La Confédération a annoncé en décembre qu’elle renonçait à 4,5 autres millions de doses, qu’elle revendra ou donnera à des pays en voie de développement, à l’instar de quatorze autres Etats.
« Comme notre objectif reste de pouvoir protéger la population en cas de nouvelle vague de la maladie, nous allons garder des doses, conclut Virginie Masserey. Nous en avons 4,5 millions en trop, ce qui est loin des 50 millions français ! » Dans la gestion des stocks, il faudra toutefois tenir compte des délais de péremption, de un ou deux ans selon les produits.
La possibilité d’annuler des contrats a été envisagée par Berne. Mais abandonnée, les engagements passés ne comprenant pas de clause de résiliation. En réalité, selon les dires de Roselyne Bachelot, ce n’est pas non plus le cas en France. Mais la ministre estime avoir un argument de négociation : la nature du produit a changé de façon substantielle puisqu’au moment de la vente, il était prévu d’effectuer deux injections.
Jeu entre producteurs et Confédération
« Nous allons évaluer les requêtes des gouvernements au cas par cas, dans le cadre des accords contractuels qui engagent les deux parties », répond Novartis. Interviewé par AFP, Frédéric Thomas, consultant chez Arthur D. Little, souligne que dans ces discussions, les pharmas ont « intérêt à être de bonne composition ». Ils ont, rappelle-t-il, « des produits qu’ils devront enregistrer en France ». Le laboratoire Sanofi-Pasteur aurait d’ailleurs accepté de résilier une commande de 9 millions de doses, sans indemnités.
Alors, pourquoi Berne ne fait-elle pas de même ? « En l’occurrence, Sanofi avait du retard dans sa production et la commande n’avait pas été confirmée, répond Claire-Anne Siegrist, présidente de la Commission fédérale pour les vaccinations. Des subtilités contractuelles ont permis l’annulation. » A l’OFSP, on admet toutefois qu’un petit jeu s’est déroulé, dans une certaine urgence, entre les entreprises qui, pour lancer la production, avaient besoin de garanties d’achat et l’Etat qui voulait obtenir la certitude d’être livré à temps. La grande interrogation étant de savoir à quel moment les pharmas ont perçu que la pandémie resterait modérée.
« S’il y avait eu une pandémie sans que les choses soient prévues, l’OFSP aurait été très critiqué. La solution de revendre ces produits me paraît adéquate. » A l’instar de Thérèse Meyer-Kaelin (PDC, FR), présidente de la Commission de la santé du National, nos parlementaires restent prudents. Si les leçons de cette crise devront être tirées, cela se fera dans un second temps. Par le biais d’une commission d’enquête ? Parmi les élus contactés hier, seul Dominique Baettig (JU, UDC) l’envisage. « Je ne vois pas à qui nous allons refourguer notre stock de vaccins, s’inquiète le Jurassien. Je redoute qu’il ne finisse aux pertes et profits. »
http://www.tdg.ch/actu/suisse/france-renvoie-vaccins-suisse-ne-veut-2010-01-05
Messages
1. La France, les vaccins et les accords prix sur nouveaux medocs ? , 6 janvier 2010, 10:57
Ce qui serait surtout intéressant c’est de voir qui a investi dans les actions des labos concernés depuis le début de l’opération, en quelles quantités...et qui les a revendues récemment.
J’imagine aisément que les titres des labos faisaient parties des favoris conseillés par les banques juste après l’annonce du début de la campagne.
M’est avis que l’affaire est uniquement un coup économique permettant à certains de se refaire sur un base sûre et dans un temps défini. Je peux me tromper bien-sûr.
C’était peut-être uniquement pour nous sauver de cette terrible pandémie.
1. La France, les vaccins et les accords prix sur nouveaux medocs ? , 6 janvier 2010, 11:13
porte-feuille actions de certains er certaine ?
2. La France, les vaccins et les accords prix sur nouveaux medocs ? , 6 janvier 2010, 11:47, par "bachelot à gogos"...
Faut pas oublier que "la bachelot" a été pendant plus de 10 ans "visiteuse médicale" ... ça doit laisser des traces dans le carnet d’adresses (on ne sait jamais) et pourquoi pas quelques renvois d’ascenseurs entre copains/coquins... le tour est joué !!!
1. La France, les vaccins et les accords prix sur nouveaux medocs ? , 6 janvier 2010, 15:58
http://www.swissinfo.ch//fre/index.html?cid=8021372
A LIRE !!!!!!
l’europe ne sait plus quoi faire de ses vaccins !