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La carrière du juge Garzon foudroyée par la justice espagnole

par Madrid

Publie le vendredi 10 février 2012 par Madrid - Open-Publishing
14 commentaires

Connu dans le monde entier pour avoir traqué les atteintes aux droits de l’Homme, Baltasar Garzon a juré jeudi qu’il combattrait sa condamnation à 11 ans d’interdiction d’exercer, prononcée par la justice espagnole dans une affaire d’écoutes illégales.

Ce verdict foudroie la carrière météorique du magistrat, célèbre notamment pour avoir tenté d’enquêter sur les disparus du franquisme. Un dossier sensible qui lui vaut un autre procès, encore en délibéré.

"Nous condamnons l’accusé Baltasar Garzon en tant qu’auteur responsable d’un délit de forfaiture", ont décidé jeudi "à l’unanimité" les juges du Tribunal suprême de Madrid, qui lui ont en outre infligé une amende.

Aux cris de "Honte !" et "Garzon, ami, le peuple est avec toi !", des centaines de manifestants se sont rassemblés peu après dans le centre de Madrid pour protester contre ce jugement.

Baltasar Garzon, 56 ans, a quant à lui annoncé dans un communiqué qu’il utiliserait "tous les recours légaux appropriés pour combattre ce verdict", qui lui a causé un "préjudice irréparable".

La décision des juges élimine selon lui "toute possibilité d’enquêter sur la corruption" et porte atteinte à "l’indépendance des juges en Espagne".

Ce jugement n’admet pas d’appel en Espagne, mais Baltasar Garzon peut saisir le Tribunal constitutionnel s’il estime que ses droits n’ont pas été respectés, puis déposer un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme.

"Mes droits ont été systématiquement piétinés tout au long de cette procédure", dénonce M. Garzon, qui était suspendu depuis mai 2010 de son poste de juge d’instruction de l’Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole.

"M. Garzon est en ce moment profondément abattu, blessé", a déclaré à l’AFP son avocat dans cette affaire, Francisco Baena.

La fille du juge, Maria Garzon Molina, a, fait exceptionnel, défendu publiquement son père, dans une lettre ouverte destinée à "tous ceux qui aujourd’hui trinqueront avec du champagne" pour fêter la condamnation.

"A vous tous, je dirai que nous ne baisserons jamais la tête, nous ne verserons jamais une seule larme par votre faute", a-t-elle ajouté.

Baltasar Garzon est condamné pour avoir ordonné des écoutes de conversations entre des suspects incarcérés et leurs avocats, en violation des droits de la défense, dans une enquête sur un réseau de corruption qui avait éclaboussé en 2009 la droite espagnole.

Dans leur verdict, les juges ont des mots très durs envers M. Garzon, comparant ses pratiques à celles de "régimes totalitaires où tout est considéré comme valable pour obtenir l’information recherchée".

Le délit de forfaiture, ou de prévarication, désigne dans cette affaire une décision prise par un juge tout en sachant qu’elle est injuste.

L’accusation demandait jusqu’à 17 ans d’interdiction d’excercer.

Baltasar Garzon a expliqué ses méthodes en soulignant qu’il soupçonnait les avocats d’aider leurs clients à blanchir des capitaux.

Jeudi, le ministre de la Justice, le conservateur Alberto Ruiz Gallardon, s’est limité à exprimer, devant la presse, son "respect absolu envers les décisions" judiciaires.

L’opposition socialiste s’est elle déclarée "inquiète" face au jugement, soulignant la "lutte infatigable contre le trafic de drogue, le terrorisme et la corruption" de Baltasar Garzon.

Mercredi, le Tribunal suprême avait mis en délibéré la deuxième affaire visant le magistrat, dans laquelle il est jugé pour avoir enfreint la loi d’amnistie votée par le Parlement espagnol en 1977, en ouvrant une instruction en 2008 sur le sort de plus de 100.000 personnes portées disparues pendant la Guerre civile (1936-39) et le franquisme (1939-75).

Baltasar Garzon est en outre mis en examen dans un troisième dossier.

Cette accumulation rare en Espagne d’affaires visant un haut magistrat pousse ses partisans à dénoncer un complot ourdi pour détruire la carrière d’un homme qui a dérangé dans tous les milieux avec ces enquêtes sensibles.

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120209.AFP7078/la-carriere-du-juge-garzon-foudroyee-par-la-justice-espagnole.html

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Messages

  • VIVA LA REPUBLICA !!!! VIVA !!!!!

    VENCEREMOS EL FRANQUISMO !!! LUCHAMOS DE TODA NUESTRA FUERZA PARA LA LIBERTAD ET LA LUZ !!!!!!!!!!!!!

    • Pour ceux qui ne le sauraient pas, et pour ceux qui font encore semblant de ne pas savoir, quelques rappels et précisions :

      La Constitution espagnole de 1978 est le résultat d’un pacte de silence entre les principaux partis de la "gauche officielle" et le parti franquiste (UCD, l’actuel PP) issu des restes du Régime, qui imposa que les centaines de milliers de fusillés et disparus républicains de la guerre civile espagnole resteraient enterrés à jamais pendant que leurs bourreaux et criminels franquistes (et leurs héritiers) pourraient continuer de se maintenir dans les sphères du pouvoir politique, économique, judiciaire et idéologique.
      Pour ce qui est du pouvoir militaire, celui-ci a vu mourir au lit (ou par des attentats basques et de l’extrême gauche espagnole) les vieux généraux fascistes mais dispose encore, en 2012, de quelques statues, plaques et monuments franquistes dans certaines casernes et édifices officiels.

      Le PSOE a une très grande part de responsabilité (le PCE dirigé à l’époque par Santiago Carrillo aussi). Le PSOE pensait qu’en couvrant les crimes du franquisme et en subventionnant l’Eglise il pourrait dompter le monstre.
      Le monstre avait fini par le dévorer.

      Pendant les années que le PSOE a gouverné, depuis 1982, il s’est couché au pieds de l’extrême droite. Il a laissé les juges franquistes, les militaires et l’Eglise consolider leur pouvoir et assurer une relève idéologique de même niveau (un grand nombre de hauts magistrats en exercice en Espagne et qui n’ont pas connu le franquisme ont été formés par leurs parents dans cette idéologie. Pour les militaires, fils de militaires franquistes, présents dans le haut commandement, la fidélité aux valeurs catholiques défendues par la "Croisade" de 1936 et son inculcation aux jeunes officiers, reste la norme).

      Aux appareils de sécurité, le président socialiste Felipe Gonzalez élu en 82, leur donna feu vert pour assassiner et torturer. La création du GAL (escadrons de la mort supervisés par le PSOE et composés de gardes civils, de membres d’organisations fascistes et d’éléments mafieux) donna comme résultat 30 militants basques assassinés. Ironie de l’histoire, Garzon s’en prit en 1988 au PSOE et traîna le ministre de l’Intérieur de l’époque et de haut fonctionnaires de la police, tous membres du PSOE, devant les tribunaux. Février 2012, le PSOE prend sa revanche. Les dirigeants du PSOE manifestent publiquement aujourd’hui être d’accord avec la sentence.

      Le juge Garzon, connu pour son combat pour faire juger Pinochet, est moins connu pour sa décision de faire fermer le journal basque Egin et avoir couvert les tortures de la garde civile contre des citoyens catalans, basques, galiciens ou de l’extrême gauche espagnole durant les années 90 et 2000 (faits dénoncés, vérifiés et repris par Amnesty international). Les détenus présentés devant Garzon, et dont les corps présentaient des signes évidents de torture après avoir passé 10 jours dans les casernes de la garde civile, rencontraient le refus du juge à recevoir leurs plaintes.

      Garzon, durant les années qu’il a exercé au sein de l’Audiencia Nacional (tribunal héritier du TOP (Tribunal de Orden Publico) franquiste, a servi avec diligence tant le PP comme le PSOE. Très à l’aise dans son rôle de "ZORRO, le juge", mal aimé par la gauche basque, galicienne et catalane et une partie de la gauche de la "gauche" espagnole, avait toujours placé la Raison d’Etat par dessus les critères juridiques. Aujourd’hui, il s’est pris la Raison d’Etat dans la figure.

      Les fascistes au pouvoir (le Parti Populaire de Mariano Rajoy) peuvent dormir tranquilles. Il ne leur reste qu’à faire ressusciter le Caudillo FRANCO afin que celui-ci défile triomphalement dans les rues de Madrid. La véritable "TRANSITION ESPAGNOLE" n’a jamais eu lieu.

    • D’après Wikipédia
      Ses investigations en matière de terrorisme contribuèrent à dénoncer les actions de José Barrionuevo Peña, ministre de l’Intérieur du PSOE dans l’affaire des Groupes antiterroristes de libération. Ceci fut un des facteurs de la défaite du PSOE aux élections de 1996.

      Garzón enquêta également sur l’organisation terroriste ETA et sur les organismes qui gravitent autour :

      En 1998, il demanda la perquisition de plusieurs sièges de la Coordinadora de Alfabetización y Euskaldunización de Adultos (Coordination de l’alphabétisation et de la « basquisation » d’adultes) et l’arrestation de son trésorier.
      En juillet de la même année, il ordonna la fin des activités de Orain SA, entreprise basque de communication qui gère le journal Egin et sa station radio, Egin Irratia. L’instruction de Garzón finie, l’interdiction fut levée par l’Audience nationale mais Orain SA resta en banqueroute.
      Ensuite il ordonna la cessation des activités de Zabaltzen et la fermeture de Egunkaria, le seul journal édité entièrement en langue basque.
      Ces actions sont durement critiquées par les mouvements de défense du basque, qui considèrent que la fermeture de journaux attaque plus la culture basque que le terrorisme d’ETA.

      En octobre 2002, il suspendit durant trois ans les activités du parti Batasuna, le considérant comme dépendant d’ETA.
      De la même manière, il mena des enquêtes sur les organisations du Movimiento de Liberación Nacional Vasco (mouvement de libération nationale basque), comme Xaki, Ekin, Jarrai, Haika et Segi, estimant qu’ils faisaient partie de la nébuleuse ETA.

  • Avant de plaindre ce grand démocrate, défenseur des liberté, pourfendeur de dictateur, demandez aux militants basques incarcérés ce qu’ils pensent de lui...

  • certes , la carrière de GARZON n est pas linéaire , mais c ’est quand même lui qui a permis l’arrestation de PINOCHET et qui est maintenant condamné suite à la plainte d’une officine franquiste parce qu’il entendait enquêter sur les crimes franquistes qui selon lui ne peuvent être amnistiés car il s agit de crimes de guerre .

    c ’est le monde à l envers les criminels et leurs successeurs sont impunis alors que les victimes et leur défenseur sont persécutés .

    Qaund aux prisonniers basques , c ’est un autre débat , car autant les militants qui luttent politiquement pour défendre leur cause , doivent avoir le droit de mener leur combat sans être inquiétés , autant ceux qui ont commis des attentats meurtriers ,depuis la période post-franquiste , sont à leur place en prison .

    • Ricard, ce n’est pas un autre débat ! tu justifies la torture ? et le refus de Garzon à poursuivre les tortionnaires ?

    • Il me semble que Garzon a fait également interdire des organisations politiques et des journaux basques qui n’avaient rien de "terroriste".
      On peut cependant lui accorder le qualificatif de magistrat indépendant. A ne pas confondre avec Courroye.

    • ou as tu vu que je justifie la torture ?, STP ne m insulte pas et relis mon intervention , je ne prétends pas que GARZON est un saint mais sur le sujet actuel ,il est bel et bien victime de la haine fasciste qui à peur que la jeune génération qui ne connait pas grand chose de la guerre civile , peu étudiée à l école , apprenne ce qui s est réellement passé et découvre qu’il y encore des fascistes dans les hautes sphères de l état , dans la police, la justice et l armée , certains ont conservé leurs"bonnes vieilles méthodes " et pratiquent la torture sur des militants basques et des droits communs ce qui ne m empêche pas d’ affirmer que les "militants " basques qui ont commis des attentats criminels aveugles sont à leur place en prison .

      ces lâches attentats , parfois perpétrés par des manipulés , n ont en rien fait avancer la cause indépendentiste , au contraire , ils ont permis au pouvoir socialiste ou de droite de mettre en place des mesures d ’exceptions ; je n inventes rien , informe toi et tu pourras constater que c est également l avis des chefs de l ETA emprisonnés qui ont appelé à la fin de la lutte armée ...ALORS NE SOIT PAS PLUS ROYALISTE QUE LE ROI ...

    •  13 octobre 2009 : sur ordre du juge Baltasar Garzon, 10 dirigeants majeurs de la gauche abertzale sont arrêtés (5 d’entre eux incarcérés) au motif d’être soupçonnés d’avoir « tenté de reconstruire la direction de Batasuna [illégalisé depuis 2003] sur instructions de l’ETA ». Ces arrestations interrogent d’autant plus que trois des interpellés ont été impliqués par le passé dans des négociations visant à résoudre le conflit, dont Arnaldo Otegi, interlocuteur du parti Batasuna lors des pourparlers de paix de 2006, etc...

      http://disuj.wordpress.com/tag/eusk...

    • Richard, je ne t’insulte pas, je m’interroge et je vois dans ta réponse que tu te concentres sur les attentats de l’ETA mais tu ne dis point mot sur la fermeture du journal basque de grand tirage "Egin" et de locaux de la gauche basque alors que rien ne prouvait un lien de ceux-ci avec l’ETA.

      Sans rajouter sur les tortures contre des militants qui se sont revendiqués publiquement de l’ETA ou de l’organisation catalane TERRA LLIURE (tortures avérées et à condamner), penses-tu qu’il faut passer sous silence, les arrestations de citoyens basques, catalans ou espagnols, non membres de l’ETA (ou autres organisations), qui en plus, grâce aux mandats lancés par Garzon, ont du subir la "baignoire" et la gégène, sans que le juge estime nécessaire de prendre en compte leurs plaintes, bien que ce dernier les laisse en liberté dans la foulée, fautes de preuves ? Cela te paraît normal ? justifiable ?

      Les "politiques d’exception" comme tu les appelles, ont été des "états de siège" permanents pendant et après la mort de FRANCO. Avec un pouvoir des généraux franquistes comme Casinello qui avaient mis en place le plan ZEN (Zone Spécial Nord).

      Moi aussi, j’ai souhaité que la violence s’arrête au Pays Basque. Mais pas seulement la violence qui était exprimée par les basques. La violence de l’Etat, la raison d’Etat, ont aussi laissé des milliers de victimes de l’autre côté. Celle-ci a eu aussi ses protagonistes. Et Garzon faisait partie de ceux-là.

      La justice "spectacle" pour contenter les politiques répressives du PSOE et du PP a laissé des dizaines de milliers de torturés, une dizaine assassinés sous la torture, militants ou simples sympathisants, surtout des basques.

      Garzon apparaissait en effet comme le juge STAR, pourfendeur de "terroristes basques" mais à quel coût ! combien de familles détruites aussi du côté basque ! Richard, ne t’obstine pas à voir que les victimes du conflit basque ne sont que dans un seul camp, il y en a eu aussi du côté des basques. Se voiler la face, serait reproduire les mêmes comportements de l’extrême droite espagnole et de la "gauche" bien pensante, la même qui a laissé, les franquistes se perpétuer dans les sphères de l’Etat !!

      Tu dis que Garzon découvre qu’il y a encore des fascistes au sein de la magistrature ? Non, mais tu rêves ! Il a côtoyé pendant plusieurs années et ce depuis les années 80 le procureur Fulgairiño, un fasciste et phalangiste notoire !

      Mais Garzon avait joué avec du feu. En échange de laisser tomber son acharnement contre le PSOE et l’implication de ce parti dans le GAL, il avait accepté d’être candidat comme n°2 sur les listes du PSOE aux élections de 93. Comme Gonzalez refusa cependant de le nommer ministre il en garda un goût amer.

      Et autre chose, Garzon a fait des tournées aux Etats Unis et en Amérique Latine pour participer à des conférences organisées par l’oligarchie de ces pays et au cours desquelles il est intervenu contre les gouvernements du Venezuela ou de Cuba, pour ne citer que ceux-là. Et avec le soutien de HRW, organisation très liée au Département d’Etat et au Parti Démocrate d’Obama.

      Ce n’est pas une bonne nouvelle que Garzon soit condamné pour son combat contre la corruption et contre les crimes du franquisme. Mais les crimes dont ont été auteurs les appareils d’Etat, il y en a eu pendant et après la mort de FRANCO. La torture est toujours une pratique courante (Amnesty International). La dernière victime tuée sous la torture fut Gurutze Yanci, en 1993. Et Garzon était en poste.

      Cela confirme qu’en Espagne, le fascisme est puissant et toujours d’actualité et la gauche, une gauche "molle".

    • encore une fois , tu me lis trop vite ,je ne dis pas que GARZON découvre que les fascistes infectent l appareil d état je dis que GARZON est interdit d enqueter afin QUE LES JEUNES ESPAGNOLS NE DECOUVRENT PAS CE QU ETAIENT LES FRANQUISTES ET QUE CES DERNIERS SONT ENCORE NOMBREUX AU SOMMET DE L ETAT ...pour le reste , tu ne m apprends rien , je connais très bien le combat des basques pour le respect de leur langue , de leur culture et la repression qu ils ont subbu , mais hélas je connais aussi très bien les dérives de certains qui se réclament de la révolution et de la démocratie mais qui ne connaissent que la terreur pour contraindre le peuple basque , dans sa majorité pacifique, à les suivre sur ces chemins meurtriers sans issus .

      L ETA est totalement discrédité et n est plus composé que de quelques enragés illuminés qui ne représentent qu’eux mêmes et ne peuvent donc pas parler au nom du peuple basque .

    • Richard, je vois bien ce que tu dis. Mais les idées défendues par les indépendantistes basques de gauche sont combattues par la droite et la "gauche" espagnole qui n’acceptent ni respectent la défense pacifique de ses droits.
      Les armes se sont tues et l’ETA a cessé définitivement les attentats, elle a compris qu’elle était dans une voie sans issue. Une nouvelle étape est ouverte. La "gauche" espagnole sera t-elle capable de se détacher des discours guerriers du PP et d’admettre que dans ce pays il y a d’autres opinions qui se défendent par la voie pacifique ? j’ai de sérieux doutes !

      La coalition AMAIUR, basques de gauche indépendantistes, a fait plus de 300.000 voix lors des dernières élections.

      Alors qu’ils y avaient droit, le PP et le PSOE ont tout fait pour les priver d’avoir un groupe parlementaire. Seul Izquierda Unida a condamné cette exclusion illégale.

      Le devoir de mémoire va au-delà de la MEMORIA HISTORICA. Des centaines de milliers de fusillés gisent encore dans les charniers. Garzon s’est attaqué à un gros morceau c’est vrai. Les crimes du franquisme doivent être poursuivis. En 1975, çà fusillait encore à Madrid et à Barcelone. La lutte antiterroriste a permis de criminaliser une large frange de la population basque. Et dans tout çà, Garzon a participé. Ne l’oublions pas !

    • OK avec cette mise au point

      soutenir GARZON sur ce point précis ne revient pas à soutenir l ensemble de son "oeuvre , mais c est se placer du côté des familles des républicains massacrés qui pourrissent dans des fosses communes et qui exigent que toute la vérité soit faite , les coupables identifiés , que LA VERITE HISTORIQUE sur le franquisme soit transmise aux jeunes générations qui en ignorent quasiment tout , que les victimes aient droit à une vraie sépulture ...un consensus pourri à permis jusqu à ce jour de construire une chape de plomb sur cette période de l ’histoire espagnole , il est temps que cela cesse .

      En condamnant GARZON , les pouvoirs de gauche et de droite espèrent empecher toute récidive de recherches de la vérité , alors même si on ne porte pas GARZON dans son coeur il faut empêcher cette forfaiture que serait sa condamnation .

  • En France, les partis de gauche pensent que l’Espagne est une démocratie. Ils se refusent de voir qu’elle a été instaurée par les franquistes. Les socialistes les ont laissé diriger le pays dans l’ombre ! On ne peut pas critiquer le roi et sa famille sinon on est poursuivis. Sur les basques n’en parlons pas ! Des internautes ont dit des choses vraies sur les tortures et la complaisance du juge Garzon. Heureusement que la Paix est arrivé. Mais les franquistes sévissent toujours et encore plus forts et ça c’est parce que les socialistes ont mené des politiques favorables au patronat et a la Commission Européenne ! Un désastre avec 28% de chômeurs !

    Les crimes du franquisme restent impunis , il faut se mobiliser et jeter le PP a la mer ! ! VIVA LA REPUBLICA ! ABAJO EL FASCISMO ! NO PASARAN !