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La crise est une entourloupe , la preuve :
Publie le lundi 21 novembre 2011 par Open-Publishing7 commentaires
Il faut savoir lire ses ennemis :
La crise actuelle est "positive" pour l’Europe car elle oblige le continent à adopter les réformes attendues depuis longtemps, a estimé lundi le chef du fonds de pension public norvégien, l’un d’un plus gros fonds souverains au monde....
Messages
1. La crise est une entourloupe , la preuve :, 21 novembre 2011, 16:08, par Goudale
Pas une entourloupe, une ESCROQUERIE !!
1. La crise est une entourloupe , la preuve :, 21 novembre 2011, 16:40
entourloupe (n.f.)
1.(argotique)mauvais tour ; tromperie.
les deux (entre autres ) : une entourloupe et une escroquerie !
2. La crise est une entourloupe , la preuve :, 21 novembre 2011, 18:36
Une Arnaque, quoi.
2. La crise est une entourloupe , la preuve :, 21 novembre 2011, 18:24, par Copas
La crise du capitalisme est réelle.
La résolution de cette crise du point de vue capitaliste passe par une remontée des taux de profits, quelqu’en soit le prix pour l’ensemblle de la société et le monde.
Meme des factions de la bourgeoisie seront liquidées par d’autres dans le cadre de cet affrontement entre les classes principales.
Ce que la personne dont on peut se passer a là indiqué comme réformes necessaires c’est bien la baisse multiforme des moyens d’existence de la classe populaire, et la hausse des taux de profit dans les richesses produites (et non la hausse des profits).
Mais se faisant, des collègues de notre ami cador de fonds de pension vont gicler (ce qui se passe aux USA et en GB où des fonds de pension dévissent).
De la meme façon des secteurs entiers de l’économie qui tiennent grace aux dépenses et à la consomation des travailleurs vont sauter ou connaitre de très graves difficultés, et les bourgeois qui en vivent vont devoir se recycler vers d’autres productions rentables, ou mourir.
De telles situations se produiront à l’échelle de pays entiers .
Dans ce mouvement d’écrasement de la classe populaire que notre ami suit avec gourmandiise, le glissement vers le chaos est inexorable et attrapera bien par les pieds un certain nombre d’imbéciles heureux de la bourgeoisie émoustillés qu’on cogne sur les travailleurs.
Car il faut l’indiquer : Si la résolution de la crise capitaliste passe par le rétabliissementt des taux de profits le cout sur la société est littéralement terrifiant. Et la crise capitaliste devient la crise tout court et la dernière fois que cela se produisit il n’y eut pas de solution à la crise, ou du moins elle dura 15 ans et fit 70 millions de morts.
Ce monde est un monde de dingues où on est capable de constuire des centaines et des millions d’appartements, donc les capacités existent de faire, et ceux-ci pourrissent car personne ne peut les payer... Aller encore plus loin dans le profit est liquider encore plus des capacités de créationn de richesses.
Le capitalisme est un obstacle permanent à la production de richesses utiles. Là le mal-logement est grand dans nos sociétés et on a produit quantité de logements et maisons aux USA et en Espagne, mais ceux-ci pourrissent et se délabrent, saisis par les banques faute de solvabalité des travailleurs qui en ont les traites.
Cet exemple édifiant est pris pour montrer comment la capitalisme foinctionne de façon chaotique et dangereuse .
Il y a un autre aspect dans les solutions de la bourgeoisie qui coince. En 1929 il y avait un impérialisme en ascension qui était déjà dominant dans le monde après la guerre de 1914, la situation de la Chine est très loin d’etre comparable, sans compter que la bourgeoisie s’est largement internationnalisée.
Les autres solutions qui font saliver la bourgeoisie en prechant le chinisme, n’en sont pas et risquent de frapper à un moment la Chine de la meme crise.
Frapper encore plus les travailleurs ne fera qu’accentuer la spirale recessive , emportant des pans de plus en plus grands de la société.
Il n’y a pas de solution dans le cadre du capitalisme qui soit humainement acceptable.
1. La crise est une entourloupe , la preuve :, 21 novembre 2011, 21:52
merci Copas ...
Analyse pertinente et intelligente sur les tenants et aboutissants économiques ...
2. La crise est une entourloupe , la preuve :, 22 novembre 2011, 00:12, par Nemo3637
Bieng dit.
Le "minimum syndical".
Reste le passage à l’alternative. Et là...
3. La crise est une entourloupe , la preuve :, 22 novembre 2011, 14:13
Tu as raison ..Une partie de la bourgeoisie liée à la consommation des ménages va faire faillite et rejoindre la masse des déshérités du système. D’autres vont se recycler vers les pays émergents comme nous le voyons actuellement. Dos au mur la classe ouvrière sera obligée de se révolter comme d’autres couches sociales comme les artisans-commerçants-paysans. La montée du fascisme sera nourrie par ces couches sociales si la classe ouvrière ne joue pas vraiment son rôle mobilisateur contre le capitalisme à cause du réformisme syndical. La timidité actuelle du mouvement syndical pose quand même un problème dans la situation économique gravissime du pays ...Je m’interroge et j’interroge les militants syndicaux CGT sur cet attentisme ...Pour l’instant ils éludent le problème en privilègiant l’auto-défense avec des luttes locales comme à fralib et ailleurs. Si on ne décrête pas la grève générale , y compris insurectionnelle, je ne vois pas comment fralib pourra mettre en place sa coopérative de production face à Unilever ? Cela est valable pour tout le tissu industriel qui est mis au tapis par la finance en crise . Certains espèrent un nouveau 36 , d’autres attendent l’écroulement complet du système capitaliste comme le Mur de berlin en 1989. La guerre civile nous guette comme en yougoslavie, la classe ouvrière européenne a une lourde responsabilité historique dans ce contexte de crise systèmique du capitalisme ? Nous n’avons plus le choix : faire la révolution ou sombrer dans le chaos comme en Irak-Somalie-Afghanistan.
Pourquoi avons-nous des dirigeants syndicaux et politiques si timorés ? Ils sont peut-être à notre image d’inquiets permanents accrochés à notre petite baraque de petits blancs avec la peur au ventre ....
Bernard SARTON ,section d’Aubagne