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La reforme agraire peut elle être une solution aux maux gangrenant la société africaine
Publie le lundi 19 mai 2008 par Open-Publishingpar Hafiz Ben Ali,
Alors que les instances du développement, les institutions internationales, le programme alimentaire mondial, les régies agricoles et accréditives cherchent toujours des solutions durables pour relancer le progrès et éradiquer la crise qui guette le continent africain. Les gourous du changement pensent que la solution à la crise pointue que connaissent certains blocs planétaires se situe à proximité de toute nation, c’est à dire la valorisation de la production locale. Les débats houleux ont été l’occasion de rencontre et de négociation permettant d’encourager le paysan africain à s’y mettre au fonds. Les experts réunis lors de la conférence internationale qui s’est tenue à Accra sous l’égide du doyen Koffi Annan ont réaffirmé leur attachement à la relance agricole et au plan de sortie de crise initié et dont la compréhension, la portée et l’objectif demeurent encore aigries.
Certains responsables ont déjà pris l’initiative et cherchent à valoriser les politiques agricoles communes par la mise en place d’un service de suivi et d’évaluation. La position stratégique de certains pays favorise la relance des activités primaires. La reforme agraire est un outil indispensable faisant du volet social une priorité. Sa mise en œuvre nécessite absolument une prise de conscience soutenue. L’on se souvenait toujours de la portée d’une telle école qui n’a fabriqué aucun chômage, aucune pauvreté. Tout le monde se nourrissait convenablement et le prix de denrées de premières nécessités sur le marché est imbattable. Avec un centime de franc martèle un responsable sous couvert de l’anonymat l’on pouvait payer de quoi à manger.
La pièce maîtresse du développement de continent africain est l’agriculture. La reforme agraire appliquée dans son sens étymologique ne serait qu’une poudre dans les yeux mais lorsque cette politique sera ajustée et cadrée dans le contexte actuel, elle pourra escompter des résultats favorables. Afin de pallier aux différentes émeutes de faim et de faire du volet social une priorité pour un développement durable, les responsables doivent encourager l’implantation des structures souciant du milieu défavorisé qui ne pense à la survie quotidienne en mettant en place de guichet unique pour toute formalité de constitution des entreprises. En RCA, un état d’esprit se fait sentir depuis quelques années. Il consiste simplement à mettre en place une stratégie d’attractivité des organisations à but lucratif à l’instar des concessionnaires de grosses machines à usage agricole et des sociétés de crédit agricole, cela réconfortera tout entrepreneur ayant un projet concret. Toutes ces initiatives vont dans le sens de la valorisation de plan social. N’est ce pas une opportunité de monter son entreprise dans un tel secteur ?