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Le Lundi de Pentecôte vaut des poursuites à Henri Emmanuelli

Publie le vendredi 8 juillet 2005 par Open-Publishing
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Le préfet des Landes a saisi le tribunal administratif de Pau (Landes) après la décision du socialiste Henri Emmanuelli de maintenir fermés les bureaux du Conseil général, qu’il préside, le lundi de Pentecôte, jour de solidarité avec les personnes âgées et dépendantes.

La notification arrivée au Conseil général le 30 juin a surpris Henri Emmanuelli, qui s’était opposé à la suppression du caractère férié du lundi de Pentecôte.

Cette suppression, avait déploré le président du Conseil général des Landes, "ne s’applique qu’aux seuls salariés, remet en cause notre système de protection sociale fondé sur la solidarité nationale et consacre un nouveau recul des droits des salariés en augmentant subrepticement la durée légale du temps de travail".

Henri Emmanuelli estime vendredi dans le journal "Sud-Ouest" que, "compte tenu de tous les dossiers que nous avons en souffrance", le préfet "avait d’autres chats à fouetter que ce genre d’incongruité".

Le préfet Pierre Soubelet avait mis en garde Henri Emmanuelli par un courrier du 11 mai, dans lequel il rappelait les dispositions des textes de mise en application de la journée de solidarité pour les personnes âgées. Toute décision de conserver cette journée comme non travaillée "serait entachée d’illégalité", avait-il souligné.

Henri Emmanuelli lui avait répondu deux jours plus tard qu’il attendait de l’Etat "un zèle aussi empressé" pour que le transfert du RMI soit honoré, une dette "au 30 avril 2005 d’un montant de 5 millions d’euros, soit plus de 5 points de fiscalité". Le président du Conseil général a ajouté depuis les "3 millions d’euros que nous avons avancés pour que le chantier de la déviation d’Aire-sur-l’Adour reprenne sur le tracé de la Langon-Pau (autoroute A65)". BORDEAUX (Reuters)

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