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Le Mythe de la bonne guerre : les USA et la Seconde Guerre mondiale

Publie le dimanche 15 mai 2005 par Open-Publishing
6 commentaires

de Jacques Pauwels Editions Aden

La Deuxième Guerre Mondiale, une croisade américaine pour la défense de la liberté et de la démocratie ? Les vainqueurs écrivant l’histoire, c’est cette version qui est enseignée depuis 1945 des deux côtés de l’Atlantique.

Alors que l’on se prépare à célébrer le 60ème anniversaire de la capitulation, Jacques Pauwels, preuves à l’appui, dévoile le mythe de la « libération ». Aux Etats-Unis, Hitler a très longtemps été considéré comme un excellent partenaire en affaires mais dans une guerre qui ne se déroule pas comme prévu, les alliances finissent alors par se former contre les « mauvais ennemis », avec les « mauvais alliés »...

Le débarquement de Normandie qui ne survient que très tard, le 6 juin 1944, fera malgré tout de ce second conflit mondial une formidable aubaine financière pour les Etats-Unis. En libérant une partie de l’Europe des fascistes pour la « dominer » économiquement, toutes les conditions sont également réunies dès 1945 pour entamer une très longue Guerre froide...

Saviez-vous que dès l’avènement d’Hitler au pouvoir la plupart des multinationales américaines faisaient du business avec l’Allemagne nazie ?

Coca-cola fournissait des boissons gazeuses plus morales pour l’ouvrier allemand que la bière, Texaco alimentait en kérosène bon marché les avions nazis qui détruirent Guernica et Ford exportait sa technique au service des chars d’assaut allemands.

Sans oublier IBM qui exporta ses systèmes de fiches pour permettre aux nazis de répertorier avec les meilleures moyens de l’époque les opposants politiques et les éléments, juifs et autres, considérés comme inférieurs. On sait où cela s’est terminé.Le livre montre également que c’est l’entrée en guerre de l’Angleterre qui fit changer de stratégie le monde de l’économie américaine. Blocus naval oblige, plus de débouchés vers l’Allemagne !

Saviez aussi que les Etats-Unis se décidèrent à intervenir physiquement sur le théâtre européen par crainte de voir l’Armée rouge débouler jusque Paris ? En proportion, un soldat américain fut tué pour 53 soviétiques pendant la totalité conflit.

En ce 8 mai où l’histoire enseignée de la seconde guerre mondiale est devenue une caricature, ce livre est urgentissime !!!

Ce livre brise l’image d’Épinal du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but uniquement philanthropique.

Une contre-histoire de la Deuxième Guerre mondialequi modifie radicalement notre vision du XXe siècle et offre un nouveau regard sur l’époque actuelle.

Jacques R. Pauwels (né à Gand, Belgique, en 1946) vit depuis 35 ans au Canada. Docteur en sciences politiques et en histoire, il a enseigné ces matières à l’Université de Toronto.

http://www.aden.be/

Messages

  • Tss, il y a mille fois plus à dire du coté de l’urss qui était l’allié (de circonstance) de l’allemagne au début de la guerre. et pourtant il n’y a personne pour le dire.

    ils se sont bien partagé la Pologne.
    Les soviets ont abondamment fournis les nazis en matières premières pour alimenter leurs industries de guerre jusqu’a ce qu’ils se fassent la guerre.
    L’urss influencait le PCF pour qu’il déstabilise la france et sa cohesion, comme par ex des grêves dans les usines d’armements malgré le péril nazi.
    Staline esperait ensuite envahir l’europe conquise par les nazis pour la "libérer" de l’envahisseur nazi et l’occuper sous son joug. Malheureusement pour lui, Hitler l’a attaqué en premier, même s’il a réussi à le vaincre ensuite très chèrement. Mais Staline a en fin de compte pu obtenir la moitié de l’Europe dans l’histoire.

    Pas de chance, encore un peu plus et on aurait pu éviter d’être libéré par ces "hypocrites americains" et de profiter du "paradis communiste" sans capitalisme.

    • Avant la signature du pacte germano-soviétique, l’URSS avait vainement tenté une alliance militaire avec les démocraties européennes. Quant à la Pologne, elle avait appartenu à la Russie avant la guerre de 14/18.

    • "Si les ricains n’étaient pas venus !"
      "Nous serions tous en Germanie (pardon, en Sovietie)"

      N’est ce pas, M. ou Mme l’intervenant du 15/05 à 22h53 ?

      Il faut arrêter d’exagérer ! Cet article permet simplement de remettre les choses à leurs places. Il est évident que Staline était une belle ordure et qu’il était au moins aussi ambitieux qu’Adolf du point de vue territorial. Bref, passées ces lapalissades, il est tout de même important de rappeler que l’oncle Sam n’est pas venu libérer l’Europe par pure fraternité. L’action des américains était avant tout et évidemment guidée par leurs propres intérêt. Que reprocher à cette attitude d’ailleurs ? Chaque nation agit de la même manière. Il est cependant nécessaire de dénoncer cette propagande (une de plus) selon laquelle les ricains se seraient engagés dans le conflit uniquement pour sauver l’Europe de la peste brune.
      L’histoire se répète d’ailleurs. Vous serez d’accord avec moi que si Bush à envahi l’Iraq c’est uniquement pour chasser un tyran et y installer un régime démocratique. Evidement !

    • Au petit jeu idiot du kikacommencé, on pourait également rappeller que Staline a tout fait pour favoriser (par la ligne "classe contre classe" et la théorie de la social-démocratie comme "ennemi principal") l’arrivée au pouvoir de Hitler en qui il voyait, à tort, un interlocuteur plus docile qu’un pouvoir socialiste allemand qui lui aurait raflé le titre de "patrie des ouvriers". De plus tout en saignant et massacrant les révolutionnaires espagnols (Andres Nin, le POUM, Camillo Berneri, ...) à la grande satisfaction des "démocrates" (cf les compliments que Churchill decerne à Staline dans son journal pour le magnifique travail accompli en Espagne contre les révolutionnaires), il préparait déjà son alliance avec Hitler en décimant toute la direction de l’Armée Rouge lors des fameux procès de Moscou. Après avoir dépecé et massacré la Pologne avec son compère Hitler (Katyn ça vous dit rien ?), il n’entrera en guerre que contraint et forcé et fera tout pour que les peuple de l’Est ne doivent leur "libération" qu’à l’entremise des baïonettes russes et non à leurs propres moyens : c’est ce qui explique la passivité et l’inaction de l’Arméee Rouge pendant la destruction de Varsovie par les nazis malgré les gages précedemment donnés aux insurgés. Là où ce scénario se verra contrarier par des partisans locaux et où les pays libérés auront conservé une certaine autonomie, ce sera bientôt la guerre froide entre pays "amis" du camp "socialiste" : ce sera le cas en Yougoslavie....

      Rappeller de telles vérités élémentaires ne dispense évidemment pas d’interroger les responsabilités spécifiques des bombardeurs de Dresde et d’Hiroshima : qui n’est pas avec Staline n’est pas mécaniquement avec Hitler ou avec les Américains et réciproquement. Le refus des manichéismes de droite comme de gauche et de la ligne "cadavres contre cadavres" devrait être l’exigence premiére de tous ceux qui sont attachés à la vérité historique.

    • Tant pis si c’est un jeu idiot, il faut également rappeler ce slogan de la droite tricolore : “Plutôt Hitler que le Front Populaire !”