Accueil > Le PCF ne sert plus à rien, il faut un nouveau parti !
Le PCF ne sert plus à rien, il faut un nouveau parti !
Publie le vendredi 15 février 2008 par Open-Publishing3 commentaires
Comme en métropole, le courant "communiste" (??) à La Réunion ne sert plus à rien ! Les vrais communistes doivent créer un nouveau parti contre les bureaucrates et tous les apparatchiks restants.
À la Réunion, la ligne jaune a été franchie par Jocelyne Lauret (Parti communiste réunionnais), vice-présidente du conseil régional, en apportant son soutien à Alain Bénard (UMP), maire sortant de Saint-Paul et leader de l’opposition de droite à la région. Jocelyne Lauret a déclaré qu’elle se sentait toujours communiste. Est-ce l’effet Guy Môquet souhaité par Nicolas Sarkozy ? Les cas de dissidence sont nombreux dans l’île, puisqu’une liste dissidente du Parti communiste réunionnais s’est créée contre le soutien au candidat Modem.
Messages
1. Le PCF ne sert plus à rien, il faut un nouveau parti !, 15 février 2008, 14:42
Faudrait voir à pas tout mélanger camarade.
Insatisfactions agacements, irrtations, colère même, oui.
Tro p de décisions aberrantes ou décevantes oui.
Ce n’est pas parce que le PCf doit être sérieusement repris en mains par ses militants communistes, et rénové de l’intérieur, qu’il ne sert plus à rien.
Ce n’est pas parce que certains déraillent que tout est à jeter.
au contraire, il n’a jamais été autant besoin d’un parti communiste.
Attendons le 999 eme congrès ensuite , nous verrons quoi dire.
LL
2. Le PCF ne sert plus à rien, il faut un nouveau parti !, 15 février 2008, 14:53, par Marianne
Pour des
Assises du communisme
des communistes s’adressent aux communistes
Il faut se rendre à l’évidence : les forces qui se réclament du communisme
apparaissent éclatées, désillusionnées, découragées, traumatisées…
Certains se prononcent même pour leur disparition. Or,
plus que jamais, il est indispensable d’offrir une perspective à l’espoir
que l’on sent poindre dans les multiples échanges qu’entretiennent
les militants communistes avec la population dans leurs villes
et leurs villages, avec les salariés sur leurs lieux de travail.
Ils sont en effet de plus en plus nombreux ceux qui considèrent le
capitalisme comme néfaste. Les récents résultats électoraux n’effacent
pas cette donnée primordiale confirmée par la victoire au référendum
de 2005, les mouvements sociaux dont celui du CPE, les
différentes enquêtes d’opinion…
Dans son évolution financière, le capitalisme est de plus en plus
exploiteur, parasitaire, prédateur, de plus en plus porteur d’aliénations
et de dominations. Des masses énormes d’argent s’accumulent
entre les mains d’un nombre toujours plus réduit de personnes, tandis
que s’accroissent les inégalités et que d’immenses besoins restent
insatisfaits.
A l’échelle de l’humanité, l’essentiel des richesses continuent à être
concentrées dans quelques pays et les inégalités de développement
augmentent sans cesse. Des moyens énormes sont stérilisés dans une
spéculation financière à grande échelle.
Dans ces conditions, la démocratie affichée est de plus en plus surfaite
et l’idéologie libérale traverse désormais toutes les sphères de
notre société au point que la quasi-totalité des médias en sont
aujourd’hui les véhicules. Les assemblées élues ont de moins en moins
de pouvoirs, lesquels se concentrent entre les mains des détenteurs
des moyens de production et d’échange, des acteurs des marchés financiers.
Pour autant, tout nous conduit à considérer que le système capitaliste
a fait son temps et qu’il doit laisser la place à une autre société.
Des expériences malheureuses, parfois tragiques, ont eu lieu au nom
du communisme. Elles ont pris fin par hypertrophie étatique, confiscation
des souverainetés et négation de la démocratie qu’elles prétendaient
pourtant vouloir établir.
C’est pourquoi nous souhaitons que soit reposée la question de l’actualité
du communisme, d’un communisme qui soit de notre temps.
Pour cela, les grandes lignes d’un projet de société doivent être
redéfinies ou réaffirmées :
1) Si le pouvoir capitaliste réside dans l’appropriation privée, à l’inverse
le pouvoir du peuple, celui de la société dans son ensemble, ne
doit-il pas consister avant tout en l’appropriation sociale des grands
moyens de production et d’échange, des établissements bancaires et
financiers, dans des formes qui sont à réinventer ?
2) Le pouvoir des citoyens ne devrait-il pas être renforcé dans les
institutions politiques, afin de dessiner les contours d’une véritable
nouvelle république au sein de laquelle le triptyque « liberté égalité
fraternité » pourra prendre tout son sens, mais aussi sur les lieux de
travail, sans quoi la démocratie demeurerait bancale, amputée ?
3) Cette même démocratie ne peut-elle pas mettre fin à un capitalisme
grand pollueur et grand gaspilleur des ressources naturelles ?
L’appropriation sociale apparaît en effet comme la condition de véritables
politiques de développement durable, en pleine connaissance
des apports que la science et les technologies doivent mettre à la disposition
de tous.
4) Le travail ne doit-il pas être débarrassé de l’aliénation qui lui est
attaché et ne peut-on imaginer une nouvelle forme de travail assurant
un revenu social à tous, motivant et responsable, un travail
n’ayant plus rien de commun avec le salariat et l’exploitation qu’il
implique ?
5) Tous les peuples ne doivent-ils pas être souverains pour déterminer
leur avenir et quelle articulation doit-il y avoir entre eux et
l’Europe, l’échelon mondial ? Par quel moyen parvenir à des rapports
de paix, d’égalité de tous les Etats, à des coopérations élargies et profitables
à tous, notamment par l’intermédiaire d’une ONU réformée
et démocratisée ?
Toutes ces données nous interpellent et doivent être débattues sur
le sens que nous devons donner à la place de l’Europe, de la nation,
des collectivités et des citoyens dans notre projet de société. C’est
cette voie vers un communisme renouvelé que nous devons co-élaborer,
construire avec l’ensemble du peuple.
C’est pourquoi nous proposons la tenue d’Assises du communisme
en 2008.
Ces journées de réflexion auraient pour vocation de reposer les
questions essentielles de l’évolution de la société dans laquelle nous
vivons et de jeter les bases d’un projet de changement de société pour
le 21e siècle.
Nous suggérons que ces rencontres rassemblent, dans une libre
confrontation et sans exclusive, un maximum de militants et de citoyens
de diverses sensibilités, aux côtés d’intellectuels, de scientifiques,
d’élus et de représentants du mouvement social et associatif.
Tous ceux qui se réclament ou non du communisme y seraient les
bienvenus car la diversité des approches est autant de possibilités
d’enrichissement, aucun tabou ne devant constituer un préalable à
ce vaste échange.
La société évolue. Le capitalisme se transforme. Sans être pour
autant une « avant-garde éclairée », les communistes ne peuvent
demeurer à la traîne de cette gigantesque mutation. Nous espérons
donc que notre proposition soit examinée et discutée par tous les
communistes afin que les enjeux fondamentaux auxquels nous sommes
confrontés ne soient pas écartés au nom de considérations plus
immédiates.
Marianne Aguado, PCF, conseillère
municipale, (76360 Barentin) ; Henri Alleg,
au Par ti depuis 1941, ancien directeur
d’"Alger républicain" ; André de Andrade,
projeteur génie civil, militant communiste ;
Jean Arrayet ; Jean-François Autier, cheminot
retraité, conseiller municipal de Bassens
(1971-1995), ancien permanent PCF 33,
jean-francois.autier@wanadoo.fr ; Christian
Baillet, retraité du Por t autonome de
Bordeaux ; « ... dès maintenant (...) travailler
au contenu d’une démarche politique
alternative à proposer au peuple de France
et qui de mon point de vue, pourrait s’inspirer
de la Résistance, du CNR et de son
programme progressiste, républicain et
patriotique... », Claude Beaulieu, adhésion au
PCF en 1960, quitté en 2000, Président du
Comité Valmy, claude.beaulieu@noos.fr ;
Bruno Becerro, 35 ans, chômeur, adhérent
depuis mai 2007 ; Bernard Blandin, cadre
SNCF à la retraite, président fondateur de la
Mutuelle des Cheminots de la région SNCF
de Bordeaux, président fondateur de la
Mutuelle Atlantique de Prévoyance ; Armand
Boileau, Armand.Boileau@wanadoo.fr,
retraité de l’Éducation nationale, membre de
Par ti Communiste depuis 1954, tél.
0556384377 ; Lisette Boutet, retraitée
banque ; Marc Céfallo, militant communiste
marxiste-léniniste ; Alain Chancogne, retraité
banque, alainchancogne@aol.com, tél. 06
75 13 04 79 ; Noël Collet, 7 avenue d’Albigny
74000 Annecy, retraité, adhésion au pcf
1958 ; Jean-Jacques Crespo ; Jean Cucurull,
attaché territorial, ancien rédacteur en chef
des Nouvelles de Bordeaux et du Sud Ouest,
ancien secrétaire à l’organisation de la
Fédération de la Gironde du PCF,
jean.cucurull@wanadoo.fr ; Claude Deloume,
retraité SNCF, ex-adhérent du PCF ; Gérard
Euzenot, responsable syndicaliste CGT,
membre de la section cannoise du PCF ; Jo
Garcia, retraité du Gaz de Bordeaux,
adhésion au PCF 1963, ancien des JC,
jogarcia@free.fr ; Alain Larue ; René Le Bris,
PCF Hérouville-Caen, Calvados ; Jean-Louis
Lemoigne (adhérent depuis 1969) ; Jean
Lévy ; Christian Mayerau, retraité ; Jean-Luc
Pageon, syndicaliste (33300 Bordeaux) ;
Michel Peyret, membre du PCF de 1953 à
2006, retraité, député de la Gironde (1986-
1988), m.peyret@cegetel.net ; Mireille
Popelin, ex-adhérente PCF, militante laïque
(69100 Villeurbanne) ; Pierre Pujo, adjoint
au maire ; Christian Reinkingen, retraité
cheminot, membre du PCF de 1967 à 1991,
reinkingen-c@orange.fr Bordeaux, tél. 08
75 40 91 96 ; Jean-Louis Remande, 50 ans,
cheminot, permanent syndical interpro,
adhésion pcf 1980 (courant de pensée :
gauche communiste), ex-candidat cantonales
et municipales de 1983 à 2002, 76360
Barantin ; Gilberte Salem, au Parti depuis
1945, militante anticolonialiste, exenseignante
; Régis Saphores, militant syndical, adhérent PCF jusqu’en 98 ;
Anne Soler, psychologue (à la retraite), membre
du PCF depuis 1973 ; Alain Theux, PCF
(Jalles-Médoc), retraité du journal Sud-Ouest,
ancien secrétaire de la cellule de Sud-Ouest,
ancien délégué du syndicat du Livre CGT ;
Jean Pierre Tricaud, cadre de la banque,
militant syndical, ex-membre du PCF (1980/
2002) ; Danielle Tronche, salariée
administrative et technique de la Fédération
de la Gironde du PCF (1976-2001) ;
Raymond Debord, François Ferrette, Vincent
Présumey (Collectif de rédaction de
Militant) ; « ... avec de sérieuses réserves sur
la manière totalement négative dont vous
présentez le bilan des expériences issues de
la Révolution d’Octobre... », Georges Hage,
pour le secrétariat de la Confédération
d’action communiste.
POUR VOUS JOINDRE A
CETTE LISTE DE
SIGNATAIRES
adressez vos noms, prénoms et
ce que vous estimez utile de
faire figurer pour être identifié,
à l’un des signataires de ce
texte.
3. Le PCF ne sert plus à rien, il faut un nouveau parti !, 16 février 2008, 18:54, par gg le créolitudé
PCF, PCR une longue histoire
Connais-tu MARON, mouvement pour une alternative à l’ordre néolibérale ?