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Le gouvernement français demande aux intermittents de ne pas faire grève à l’approche des festivals

Publie le mardi 20 avril 2004 par Open-Publishing
5 commentaires

Le ministre français de la Culture et de la
Communication Renaud Donnedieu de Vabres a appelé mardi sur France Inter
"ceux qui financent les activités artistiques" à "ne pas faire grève" à
l’approche des festivals de Bourges et de Cannes.

Après de nouvelles manifestations des intermittents du spectacle qui ont
notamment perturbé lundi soir la cérémonie de remise des Molières dans un
théâtre parisien, M. Donnedieu de Vabres a reconnu qu’il y avait des
"urgences" et souligné qu’il avait "identifié des problèmes".

"Je demande aux régions, aux départements, aux communes, au public et à
toutes celles et ceux qui financent l’activité artistique de conjuguer leurs
efforts et de ne pas faire grève", a déclaré le ministre.

"Le budget du ministère de la Culture ne sera pas menacé dans les jours et
les semaines qui viennent et la priorité que nous affichons pour la défense
de l’activité artistique, de ce rayonnement nécessaire, est garantie par le
gouvernement", a encore souligné le ministre.

"Il faut qu’on sorte de cette crise. Je le reconnais", a conclu le ministre,
qui espère être en mesure de "faire rapidement des propositions concrètes".

Les intermittents grévistes ont menacé de boycotter le festival de Cannes au
mai et le festival d’Avignon au mois de juillet. Le dernier a été supprimé
l’été dernier à cause de la grève.

L’accord sur l’intermittence signé en juin 2003, vivement critiqué par les
intermittents et le monde de spectacles, ne permet pas vraiment de répondre
aux difficultés structurelles rencontrées par l’assurance-chômage pour ce
secteur, le ministre a reconnu lundi.

L’accord prévoit une augmentation des heures de travail accumulées pour être
qualifié à l’assurance-chômage et une réduction de l’assurance touchée par
les intermittents. (XINHUANET)

Messages

  • Donnedieu de vabres le casserolè a la soupe marchands de canons On l’emmerde

    Quand a l’autre le baroneau d’empire et ses valets u.haine.p pareil

    Trop c’est trop

    Il persiste et il signe toujours soutenu par ses valets Jaunes de la cfdt le chèreque en bois et sans provisions , et le cire pompe de Gautier sauvagnac la raclure jalmain

    Que le baron se le dise nous ne seront heureux que quand il partira en exil ou quand sa tète se baladeras au bout d’une pique

    Trop c’est trop le baron de medef a la Lanterne

    Anarcho Punks paris

    Enragé(es) paris

  • "Le budget du ministère de la Culture ne sera pas menacé dans les jours et les semaines qui viennent et la priorité que nous affichons pour la défense de l’activité artistique, de ce rayonnement nécessaire, est garantie par le gouvernement", a encore souligné le ministre. "
    Le Ministre de la Culture semble ignorer le dernier courrier de Sarkosy !!!!!!!!!!!!
    Renaud Donnedieu de Vabres ne cherche qu’à gagner du temps en nous endormant par ses discours.

    "On peut tromper tout le monde pendant un certain temps et certains pour toujours, mais on ne peut pas tromper tout le monde éternellement ! Abraham Lincoln"

  • Bercy impose un gel des crédits, à hauteur de 7 milliards d’euros.
    Nicolas Sarkozy met les ministres à la diète

    Par Hervé NATHAN

    mercredi 21 avril 2004 (Liberation - 06:00)

    Nicolas Sarkozy a effectué hier son premier véritable acte de ministre des Finances, en envoyant à tous ses collègues une sèche lettre leur annonçant une mauvaise nouvelle pourtant attendue : le gel des crédits, baptisé « réserve de précaution ». La somme est rondelette : 4 milliards d’euros de crédits votés par le Parlement pour 2004, et 3 milliards de crédits non consommés en 2003, dits « crédits de reports ». Total, 7 milliards. Objectif du ministre selon sa missive : faire en sorte « de ne pas dépenser un euro de plus que le montant voté par la représentation nationale », soit 283,7 milliards d’euros, tout en faisant face « aux dépenses nouvelles déjà engagées » et être capable de « financer les besoins nouveaux que justifieraient des aléas éventuels ». Sans lui faire référence, Nicolas Sarkozy reprend le dossier tel que préparé par Alain Lambert avant son départ du gouvernement.

    Chantiers préservés. Mais cette fois-ci aucun des domaines traditionnellement sanctuarisés ­ défense, sécurité, justice ­ n’est à l’abri des coups de ciseaux. Au contraire, la « contribution » de chaque ministère, avertit le ministre ­ conjointement avec Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat au Budget ­, « a été déterminée sur une base homogène et réaliste ». Ce qui signifie, explique Gilles Carrez, rapporteur général (UMP) du budget à l’Assemblée, « que tout le monde est concerné, au prorata des crédits ». Ce sont donc les gros qui paieront le plus : Education nationale, Défense, Intérieur, Affaires sociales... Seuls les chantiers présidentiels sont sauvegardés : lutte contre le cancer, sécurité routière, handicap, aide publique au développement. Le strict minimum si l’on considère que ces actions pèsent peu dans le budget général.

    Les différents ministres sont donc confrontés à des choix draconiens : à l’Emploi, Jean-Louis Borloo devra trouver sur ses propres crédits les 500 millions d’euros que représente la baisse des charges sociales pour les restaurateurs. Pour la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, la bagarre s’annonce déjà autour des crédits des « opex » (opérations extérieures), évaluées à 531 millions d’euros au minimum. A peu de chose près une somme proportionnée au poids du budget de la Défense. Or « MAM » a toujours refusé de voir les « opex » affectée à son enveloppe. L’an dernier, elle avait obtenu de n’en prendre en charge qu’un tiers. Pour Philippe Marini, rapporteur (UMP) du Budget au Sénat, « c’est une question de principe : la Défense doit contribuer aux efforts communs ». Un ancien de Bercy avait prévenu Sarkozy : « On ne peut rien obtenir si on n’implique pas la Défense. » D’autres ministres devraient être surpris, comme Renaud Donnedieu de Vabres à la Culture, engagé dans une difficile discussion avec les intermittents du spectacle et qui assurait encore lundi sur France Inter que le budget de son ministère « ne sera pas menacé dans les jours et les semaines qui viennent ».

    Les ministres concernés ont une dizaine de jours pour renvoyer à Bercy leurs propositions d’économies, poste par poste. Ils n’auront pas l’occasion de finasser : « Dans l’attente de votre proposition, avertissent les ministres de Bercy, le contrôleur financier (l’oeil de Bercy dans chaque ministère) procédera à une répartition forfaitaire. » Voici donc les collègues menacés de ne plus être maîtres chez eux.