Accueil > Le gouverneur de la Banque d’Espagne : " Une plus grande dépression (…)

Le gouverneur de la Banque d’Espagne : " Une plus grande dépression n’est pas à écarter ".

Publie le lundi 22 décembre 2008 par Open-Publishing
1 commentaire

Pour le gouverneur de la Banque d’Espagne, il est possible « d’entrer dans un cercle vicieux où les consommateurs ne consomment pas, les entreprises licencient et les banque ne prêtent pas. Cela nous mènerait à une plus grande dépression, ce qui n’est pas à écarter ».

(afp) - L’incertitude sur l’économie mondiale est actuellement « totale » et une « grande dépression » est possible, prévient dimanche 21 décembre le gouverneur de la Banque d’Espagne, Miguel Angel Fernandez Ordoñez.

« Le manque de confiance est total. Le marché interbancaire ne fonctionne pas et génère des cercles vicieux : les consommateurs ne consomment pas, les entrepreneurs n’embauchent pas, les investisseurs n’investissent pas, et les banques ne prêtent pas », déclare-t-il dans un long entretien au journal espagnol El Pais.

« Il y a une paralysie presque totale dont personne n’échappe », ajoute le responsable qui indique que la reprise économique globale, actuellement anticipée pour fin 2009 début 2010, pourrait être retardée par « manque de confiance ».

Une reprise relativement rapide est cependant possible grâce à la chute des prix pétroliers et à la baisse des taux, reconnaît M. Ordoñez. Mais il est également possible « d’entrer dans un cercle vicieux où les consommateurs ne consomment pas, les entreprises licencient et les banque ne prêtent pas. Cela nous mènerait à une plus grande dépression, ce qui n’est pas à écarter ».

 http://www.lecho.be/actualite/econo...

Messages

  • La situation de l’Espagne est insoutenable !

    3 millions de chômeurs,...

    presque 900 000 en + cette année, officiellement ....

    Nous allons vers les 5 millions de chômeurs

    Les ventes d’automobiles se sont écroulées de 50% en Novembre

    La production industrielle a reculé de presque 13%, les exportations s’éffondrent, le tourisme recule, quand au marché immobilier le plus excentrique de l’UE (les prêts à 50 ans, etc) il s’est pratiquement volatilisé.

    Le pays a déjà été largement désindustrialisé par les politiques du PSOE et de la droite , maintenant les derniers morceaux délocalisent .

    La grande bourgeoisie a tiré des profits monstrueux du peuple espagnol.

    La politique du gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero (libéral-nomenclaturiste du PSOE, parti socialiste espaganol), citée en exemple par les épigones français de droite comme de gauche a été une catastrophe, un hymne à l’ultra-libéralisme, à la contraction de l’agression contre les travailleurs, faisant pire qu’ailleurs dans l’UE en matières de compression de la dépense sociale.

    De grosses manifs dans l’automobile ont eut lieu en Espagne (plus grosses qu’en France), des manifs ayant mis dans la rue des centaines de milliers de jeunes contre la privatisation et l’écrasement de l’éducation nationale, la situation devient réellement explosive et lourde, tant la crise se repends comme une trainée de poudre .

    La faiblesse des révolutionnaires freine l’expression d’une alternative au capitalisme qui encouragerai encore plus à la lutte.

    Mais l’Espagne est le pays de l’UE qui est, pour l’instant, semble le plus mal en point , l’état pour lequel les travailleurs se retrouvent dans une situation terrible. Mais d’autres états peuvent à tout instant basculer.

    L’existence d’une Grande Bretagne à la limite de la cessation de paiement , d’une Autriche dans la même situation, d’une Italie dont le ministre de l’économie lui-même indique que si un seul des emprunts d’état n’est pas bien souscrit l’Italie saute, l’existence de plusieurs états européens dans cette situation (et 2009 verra bien pire) fait peser le spectre de catastrophes sociales de grande ampleur.

    La bourgeoisie européenne semble incapable de mener une orientation unifiée par rapport à sa crise. Pire, les attitudes s’opposent de plus en plus en Europe sur les politiques menées.

    L’accord contre la classe ouvrière et le peuple unifiait l’état européen et la bourgeoisie, la crise l’explose. L’orientation commune franco-allemande vole en éclats, les tensions se multiplient, sarkozy comme 1er européen de la nomenclatura a exacerbé beaucoup de tensions dans son camp.

    La bourgeoisie n’a aucune solution pour sortir du merdier dans lequel elle a mis le monde.

    Bien pire, il existe en ce moment, des rumeurs de plus en plus lourdes de guerres monétaires. Et ces guerres auraient déjà commencé , à coups de "dévaluations compétitives ". C’est un jeu dangereux et portant d’extrêmes menaces sur le monde et pouvant passer d’une guerre monétaire à une guerre si on n’y prends pas garde.

    Cette menace commence maintenant.

    Son amplification aurait des conséquences incalculables. Si le dollar et la livre sterling continuent de plonger lourdement on aura indication que la phase aigue de la guerre monétaire a commencé.