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Le lecteur idéal de l’oeuvre romanesque de Malek Haddad : Cas de "Le quai aux Fleurs ne répond plus"

Publie le dimanche 13 juin 2010 par Open-Publishing
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Etre lecteur de l’écrivain Algérien Malek Haddad n’est pas une sinécure. La quiétude n’est de toute façons, pas ce que le lecteur assidu vient chercher dans cette œuvre intense. Cependant, en fonction du texte qui lui tombe entre les mains, le lecteur de passage peut s’y sentir mal accueilli. Etablir une nomenclature des types de relation qu’un auteur peut entretenir avec son lectorat est intéressant mais cela relèverait de la gageure, et ce pour deux raisons : d’abord, certains auteurs savent qu’ils s’adressent à un public pluriel et souvent insaisissable et, en second lieu, ces mêmes auteurs sont peu disserts sur la question de l’image de leur lectorat, réfutant la possibilité d’un lecteur idéal, même si leurs textes en font le songe. Le lecteur reste un sujet tabou, une matérialité à la fois incontournable mais instable de l’œuvre et celle-ci est condamnée à attendre que quelqu’un veuille bien la lire pour exister pleinement.

Trente deux ans se sont écoulées, néanmoins l’œuvre romanesque de Malek Haddad suscite plein d’interrogations pour celui qui s’y intéresse et s’y attache. Sollicitant toute l’attention et bousculant souvent le lecteur, les romans poétiques -à l’image de leur auteur – sont exigeants. Rappelons que Malek Haddad a souvent rêvé d’un lecteur idéal « J’ai songé à ce lecteur idéal…… ».

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