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Le style Sarkozy plait même aux communistes

Publie le jeudi 18 décembre 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

Le bilan des six mois de présidence française a été salué au Parlement européen mardi par la plupart des groupes politiques, à l’exception de l’extrême droite, opposée à toute avancée de l’Europe, et des Verts, fâchés par l’accord de compromis sur le paquet climat-énergie. Même le communiste français Francis Wurtz, président du groupe de la Gauche unitaire européenne, a rendu hommage à la présidence française.

"On la retiendra en raison du style assez inusité du président du conseil en exercice, fait de volontarisme, de réactivité, de méthodes iconoclastes par rapport aux canons communautaires, toutes choses qui ne sont pas faites pour me déplaire", a-t-il reconnu, tout en soulignant ses divergences sur le fond.

Daniel Cohn-Bendit s’est montré le plus virulent en dénonçant les revirements du président français sur la règle de l’unanimité au Conseil, ses compromis sur le paquet climatique ou une attitude qu’il juge complaisante vis-à-vis de la Chine. "C’est ça mon problème avec la présidence française. C’est une girouette", a dit le co-président des Verts.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/int...

Messages

  • Des cons y en a partout chez les humains.

    C’est même ce qui stigmatise leur "humanité".

    G.L.

    • Communiqué
      de
      Francis WURTZ
      Président du groupe de la
      "Gauche unitaire européenne - Gauche verte nordique"
      au Parlement européen

      Plusieurs organes de presse ont, au sujet de mon intervention dans le débat avec Nicolas Sarkozy, le 16 décembre dernier, au Parlement européen, usé d’un raccourci qui me conduit à apporter quelques précisions.

      J’ai, en effet, souligné que, durant cette présidence française, "l’irruption du politique dans un univers où il n’a traditionnellement pas droit de cité" était une bonne chose. Mais c’était pour préciser aussitôt que "la politique vraie suppose la confrontation d’idées" et non les "discours convenus et lénifiants".

      C’est dans cet esprit -qui tranchait avec la quasi-totalité des autres interventions- que j’ai ensuite critiqué les trois principaux "dossiers" du dernier Conseil européen. D’abord le "paquet énergie-climat" : "sa portée n’est pas à la hauteur des attentes ni des besoins". Ensuite le plan de relance : "la relance pour qui ? Qui va payer cette nouvelle valse de milliards ? A quels résultats va-t-elle conduire ? Pourquoi les Etats qui renflouent les banques n’en prennent-ils pas systématiquement le contrôle, en proportion, pour y créer les conditions d’une gestion responsable, orientée vers la création d’emplois et de richesses utiles à la société ?".

      Enfin la décision de faire revoter les Irlandais, en échange de "compensations" dérisoires sinon humiliantes : "Vous n’ignorez pas que les attentes de changement du peuple irlandais, comme des peuples européens en général, sont beaucoup plus profondes que celles que vous avez évoquées. -Vous en aurez tout à l’heure une nouvelle illustration dans les rues de Strasbourg (allusion à la puissante manifestation contre le projet de directive sur le temps de travail)-. Il faut les entendre et y répondre ! Car, comme vous l’avez très bien dit : "Quand on met la poussière sous le tapis, on se prépare à des lendemains difficiles."

      On le voit : il ne s’agit pas vraiment d’une ode à la Présidence européenne de Nicolas Sarkozy !

      Paris, le 18/12/2008

    • Encore heureux qu’il ait trouvé des choses àcritiquer sur le foind !!!! Là je me serais fait hara kiri sinon..

      ... ça ne répond pas à la question, a t il oui ou non commis la faute politique de flagorner ce facho qui ns gouverne par ces mots là :

      "On la retiendra en raison du style assez inusité du président du conseil en exercice, fait de volontarisme, de réactivité, de méthodes iconoclastes par rapport aux canons communautaires, toutes choses qui ne sont pas faites pour me déplaire",

      C’est ÇA que je veux savoir - il l’a dit ou il l’a pas dit ? Il la lui a passé, la brosse à reluire, ou pas ?

      Y’a ceux qui penseront que c’est pas grave - ceux là sont des moutons qui vont tout seuls à l’abattoir et on n’a même plus besoin de les y emmener - et ceux qui trouveront que c’est révoltant, pour un "communiste" de commencer un discours d’une telle importance, à un tel niveau, à un tel poste ’président du groupe GUE !!!!)

      par un tel léchage de glace.

      Comment peut il y a voir des choses chez Sarkozy qui "ne sont pas faites pour déplaire à M. Wurtz" ????

      Quand bien même M Wurtz le penserait, pourrait le penser ( ce que je conteste mais c’est u n avis personnel) il ne PEUT PAS dire cela, en tant que représentant, communiste , ou disons, du PCF, d’un peuple qui souffre, qui est écrasé sous la botte de Sarkozy et de ses chiens, dans une telle période...

      Comment avec son expérience politique ne sait il pas que la moindre concession faite au pouvoir en place, même rhétorique ( admettons), va être reprise amplifiée déformée par la presse bourgeoise internatioanle pour nosu clouer encore plus au sol ???

      C’est aberrant et lamentable.

      On dirait certains (Roosevelt) qui parlaient de Mussolini en disant : "That admirable Italian gentleman... "

      Je suis profondément choquée et écœurée.