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"Les avantages de Lafâme libérée"

Publie le mardi 4 août 2009 par Open-Publishing
20 commentaires

Quand j’entends notre président clamer haut et fort que la
burqa est un signe de soumission de Lafâme, j’applaudis des deux mains. Pourquoi ? Parce que d’une, je fais toujours confiance à un libérateur blanc de
droite venu de Neuilly, et de deux, je pense qu’il est sain de prendre
position entre l’axe du mal et celui du bien, ça aide à penser et à
produire un discours libéré de tous fantasmes. Je crois donc que les histoires de burqa et de foulard aident à parler de Lafâme. Si si, voyons le cas de Marc et Muriel.

Je vous présente Marc, cadre dans une boîte qui fabrique de l’équipement pour piscine. Marc est âgé de quarante-cinq ans, et est papa de magnifiques gamins, prénommés Deuh et Virgulsisse. Marc est marié depuis 19 ans à Muriel, employée dans une collectivité locale.

C’est l’apéro. Marc et Muriel ont invité le beau-frère Bruno et la soeur Isabelle à manger des grillades. Debout avec Bruno devant le barbecue, Marc discute finance (il essaie d’impressionner Bruno qu’a pas le bac, en recrachant des trucs sur des produits financiers compliqués. Il revient en effet d’un rendez-vous avec son banquier. Il est à la Société Géniale.)

Pendant ce temps, Muriel et Isabelle discutent des enfants, qui coûtent cher mine de rien, surtout au niveau des soins dentaires. Virgulsisse a en effet les dents toutes tordues, elle tient de son père. Comme Virgulsisse ne pourra pas, comme papa, se faire pousser une moustache pour tout planquer, il faut bien tenter de redresser son ratelier. Tout en discutant, Muriel et Isabelle préparent les salades, parce qu’il faut manger cinq fruits et légumes par jour, lorsque Marc et Bruno les appellent pour leur demander ce qu’elles veulent boire à l’apéro.

Muriel et Isabelle se sont pomponnées pour l’occasion. Muriel porte une jupe et de très jolies sandales dorées. Isabelle quant à elle a misé sur le décolleté et les tons vifs. Ils s’installent tous devant un verre. C’est Marc qui fait le service. Il prend les choses en main quand on mange dehors. Il s’occupe des viandes et de l’alcool, parce que Muriel, deux verres et elle est pompette. En plus, elle ne sait pas bien s’occuper du feu.

La conversation s’engage très rapidement sur la burqa. Marc et Bruno sont consternés qu’on puisse faire porter ça à une femme, alors que c’est si beau une femme. D’ailleurs, au printemps, quand les jupes refleurissent, ils sont tellement contents. Marc, qui a déjà bu quelques bières en faisant le barbecue (ça désydhrate la braise) est particulièrement loquace. Muriel a un avis particulier sur la question : elle pense que chacun doit pouvoir s’habiller comme bon lui semble. Muriel est une progressiste, elle a voté vert dernièrement. Marc s’énerve. Mais voyons Muriel, éructe-t-il, t’aimerais être à leur place toi ? Visiblement déstabilisée, Muriel dit que non, évidemment. Marc enchaîne en lui demandant si c’est pas mieux d’être une femme libre, qui fait ce qu’elle veut de son temps. Muriel ne dit rien, après tout, c’est vrai qu’elle va à la salle de gym une fois par semaine avec les copines. C’est vrai aussi qu’à Kaïbi, la mode à mini prix, elle achète bien ce qu’elle veut. Pensive et déjà un peu pompette, Muriel écoute Marc qui parle de l’évolution de la société, de ces gens qui ne veulent pas s’adapter, de cette égalité entre hommes et femmes qui est vachement bien, même si les femmes ne doivent pas se mettre à ressembler aux hommes, hein. Muriel demande un autre kir à Marc, qui lui sert amoureusement en lui disant que lui, il est fier du corps de sa petite femme quand il se balade. Hein ! Bruno approuve et ajoute que quand même, ces mecs là, ils ont pas vraiment évolué, et que Sarkozy, hein, ben il ne dit pas que des conneries. Isabelle opine du bonnet, elle dit qu’elle est bien contente quand même de vivre dans une société égalitaire, même s’il reste de progrès à faire. Marc, qui est allé surveiller les brochettes, se retourne mollement (les bières) et regarde Isabelle en faisant une moue dubitative. Mais quels progrès ? demande-t-il. Isabelle reste coite, mais Muriel vient à sa rescousse en évoquant les salaires. Les deux mecs se regardent goguenards, prêt à faire une petite blague sur l’efficacité des mâles, lorsque Muriel, bourrée mais encore vive, ajoute : la répartition des tâches. C’est la que Marc explose. Mais enfin Muriel, dit-il d’un ton grave, les choses ont évolué quand même ! Les hommes en font de plus en plus à la maison, et même pour les gosses ! Muriel lui dit qu’elle n’a pas l’impression que ça ait tellement changé, quand Marc la coupe d’un ton professoral : Mais Muriel, il ne s’agit pas d’impressions, il s’agit de chiffres ! De chiffres Muriel ! (alors qu’il termine sa phrase, de petits postillons s’accumulent dans sa moustache). Muriel, qui a toujours été plus littéraire que matheuse se sent écrasée par le mot chiffre et hausse les épaules. Bruno ajoute que oui, hein, ça a évolué quand même. Isabelle, qui n’est pas une femme dérangeante, acquiesce et ajoute que son Bruno, ben il va faire les courses quand même, il l’aide. Pendant que Marc et Bruno s’auto congratulent d’être des mecs biens, pas comme les autres barbares, Muriel fixe les pistaches en imaginant des chiffres virevolter autour d’elle. Aidons-la à y voir plus clair.


Il paraît évident que Lafâme se libère, et cela, grâce à un féminisme d’État lançant offensives sur offensives pour la libération de Lafâme.

  • Une vie libérée en évolution vers la modernité complexe

clique sur le dessin dessous Lafâme, tu vas voir des belles couleurs



(Individus âgés de 15 à 60 ans. Les chiffres ne prenent pas en compte les retraité(e)s et étudiant(e)s)

Ces évolutions flagrantes vous sautent aux yeux ? Chaussez vos très nationales Ray Ban, le temps domestique a lui aussi connu de grandes transformations...

  • Une vie domestique marquée par l’arrivée des nouveaux pères

Tu peux encore cliquer Lafâme si tu veux y voir quelque chose


Source INSEE ici

Entre 1986 et 1999, les "nouveaux pères" ont consacré une minute de plus aux soins des enfants, passant ainsi de dix minutes à onze minutes par jour. Ils consacrent également 5 minutes de plus aux courses ou au ménage en 1999.

En 1986, Lafâme consacrait quatre fois plus de temps au ménage et aux courses que Lhôme. En 1999, elle ne consacre plus que trois fois plus de temps que Lhôme à ces corvées ! Hourrah !

Autre avantage, Lafâme connaît les joies du temps libre grâce à un travail léger et flexible.

  • Une vie de travail moderne et souple pour Lafâme

C’est bien, tu cliques sans qu’on te le dise à présent, Lafâme


Source INSEE ici

On comprend tout de suite mieux pourquoi ces grognasses prennent le temps de s’éclater à faire le ménage !

Ces avantages honteux continuent bien évidemment à la retraite ! Et oui ! Nos amis les "seniors" aussi sont touchés par le vent de réformes progressistes ! Lafâme se prend moins la tête que Lhôme à compter ses sous.


  • L’espoir d’une retraite modernisée

Un dernier effort Lafâme, plus qu’un clic sur le tableau.

Toutes carrières et tous âges confondus, Lhôme retraité touche donc deux fois plus que Lafâme retraitée, au regard de l’avantage principal de droit direct (rôa)... Avec les pensions de réversion et quelques cacahuètes en plus, l’écart se réduit un peu, veinardes !


Alors Lafâme, dis toi bien que grâce aux débats profonds qui agitent la France en ce
moment, il y a des chances que tu puisses longtemps vivre ta pauvreté ou
faire le ménage le cul à l’air si ça te chante.


voir les graphiques (et source) :
http://www.entrailles.fr/index.php?post/Femmes-liberees

Messages

  • malheureusement

    force est de reconnaître que ce genre de clichés sont toujours dominants

    et pire encore... le mec qui ne se conduit pas comme ça est très dévalorisé par les femmes bien dans le système et toujours majoritaire...

    par ce qu’elles ne savent pas vivre autrement

    mon simple exemple c’est que je sais faire mon racommodage, j’ai toujours fait la vaisselle depuis mon enfance, et la cuisine aussi, et les courses pour la famille etc...

    et je n’ai jamais eu de femmes, ni donc, forcément d’enfant... et elles m’ont toutes reproché de n’avoir pas intégré les schémats de masculinité culturelle "normaux"...

    et le pire

    ce sont les critiques de la part de militantes féministes qque je me prends dans les tripes : je suis un phallocrate macho qui culpabiulise et ne s’assume pas... autrement dit, ces militantes là ne soupçonne même pas qu’il puisse exister des hommes qui individuellement ne fonctionnent pas dans ces schémats...

    en plus

    à plus de uarante ans et bardé de diplömes bac plus cinq, aucun employeur ne veut de moi, car si à cet âge je suis encore chômeur, pas cadre, et pas père de famille : c’est que je suis une merde, un raté, un perdant, un castré...

    alors bonjour les clichés...

    moi je parle de libération de l’homme du modèle machiste et phallocrate autant vis à vis des autres hommes que des femmes qui en fait reproduisent fort bien le modèle en ne s’associant que de préférence avec ce genre de modèle !

    et force m’est de reconnaître que je n’ai aucun désir de m’associer avec une femme reproduisant ce genre de modèle : donc, je reste célibataire abstinent.

    • Hé oui, faut toujours ressembler a M. TOUTLEMONDE,

      marié, 2 enfants, proprio, cadre et bla bla bla . En gros faut donner l’image d’un type pour qui tout baigne quoi. La vie est belle mon pote...

      ... Comme la vie d’un de ces machin de la commission voile integrale

      Et toi bah, t’es qu’un looser, et c’est de ta faute. Pourquoi de ta faute ? Bah, simplment vu que c’est ton probleme, hein ? Alors c’est de ta faute. Pas de mais. C’est comme ça je te dis. Parle moi si tu veux. Moi, je parle à la caméra.

      Bah oué mon vieux, la garniture de mon portefeuille depend d’elle !!

      Elections municipales,Elections cantonales, Elections regionales, Elections législatives, Elections senatoriales, Election presidentielle, et même Elections europeennes !!!

      Tu crois qu’un fauteille de maires, de deputé ou de president s’obtient avec de bon sentiments ???

      Mais ils sont droles ces clochards, ces minables. Deputes ? Tu parles !!! Des putes oué !!!

      On peut mettre de belles paroles et un discours policé mais ces chiens meritent un propos à leur images.

      De misereux arriviste, voila tout.

      Il fut une époques ou le champs politique français était constitué de mecs qui avait peut etre faux sur plusieurs points, mais ces bonhommes là croyaient un peu en ce qu’ils disaient.

      Contrairement à ces guignoles qui ne savent qu’aboyer .

      Mais tandis que ces chiens là aboient, la caravane, elle, continue son chemin.

    • Moi c’était pas gagné non plus : je n’étais disposée ni à fermer ma gueule, ni à me cogner toutes les corvées. J’avais déjà un gamin, remarque, ça éloigne les pires. Eh bien j’ai trouvé un mec dans ton genre, un qui partage sans discuter. Un mec qui a torché mon môme et fait toutes les lessives pendant les années où je bossais et lui pas. Je rentrais le midi, c’était prêt. Maintenant il bosse aussi et on fait moit-moit. Et figure-toi que non seulement je n’ai pas l’impression qu’il lui manque quelque chose (la virilité ? c’est quoi au juste ?) mais même, je le trouve génial mon mec. Des mecs comme lui, des nanas comme moi, on n’en voit peut-être pas beaucoup mais ça existe. Alors, haut les cœurs ! Tu la trouveras ta nana.

    • Juste une question : pute, c’est une insulte ?

  • Ben voyons légitimons la burqa puisque ces gos porc d’homme (sexe masculin) resterons des phalocrates en puissance.

    moi ce qui me choque dans cette histoire c’est le rôle manichéen que chacun des deux sexes jouent. D’un coté le gros male dominant, machiavélique et aliénant, de l’autre la pauvre femme soumise, ingénue et aliéné.

    Faudrait voire a avoir plus de nuance mr ou mme le rédacteur. Et si on parlait de dialectique ?

    • effectivement

      ce genre de militante ne parle que d’un seul système culturel.

      et ne parle jamais d’autres formes de conception de la relation à l’autre.

      y’en a marre de ce genre dscours. certes le système phallocrate est-il très domainant et le système gynocrate qui est son complice non dit tout autant.

      mais il existe aussi des gens qui vivent autrement

      et c’est de ceux là qu’il serait bon de parmer plus souvent pour que leur modèle motive d’autres gens et développe une façon de vivre autre que celle de la domination et la rivalité.

  • Les Noirs subissent le racisme ? oui, mais moi petit Blanc, un jour j’ai voulu rendre service à un Noir et il m’a craché à la figure. C’est vraiment trop injuste !

    Discours énervant, non ?

    Pourtant à chaque fois qu’un article évoque la situation des femmes, il se trouve toujours des hommes pour venir la justifier ou se plaindre. Cf. Le Monde.

    Qu’est-ce qui empêche ces égocentriques de simplement se taire, à défaut de s’intéresser au problème ?
    Je me pose encore la question en voyant Paul étaler sa vie ici.

    Toujours est-il que le problème n’est pas Paul ou les petites misères que subit un de ses pairs, mais un problème de société : l’égalité entre hommes et femmes.
    Et la première des inégalités à réparer est l’inégalité salariale.

    Ensuite vient le problème du travail domestique qui devrait être rémunéré puisqu’apparemment il ne sera jamais partagé égalitairement dans le couple.

    Alors, à quand des actions nationales pour l’égalité salariale ?

    Il y aurait déjà un grand pas de fait si dans la Fonction publique les diplômées ne gagnaient pas moins que les non-diplômés.

    Mais le plus urgent est sans doute que les petites vieilles vivent avec au moins un SMIC. Celles à qui les parents n’ont pas cru bon de faire faire des études, qui ont été mal payées par leurs employeurs, qui n’ont pas beaucoup d’ancienneté parce qu’elles ont élevé des enfants, etc.

    • Non monsieur jene suis en rien un égocentrique

      et ne fait que parler au nom de tous ceux à qui l’on dit de se taire.

      il n’y a pas que les non diplômés qui ont du mal à trouver du travail ou qui sont mal rémunérés.

      je suis justement représentatif de tous ces étudiants ne sortant pas d’écoles d’ingénieurs mais d’universités profondément méprisées par le patronnat comme par le peuple et qu’on refuse systématiqment d’employer. et qui par la suite développent un parcours méprisable aux regards des critères de recrutement car nous n’avons d’autres référence que des boulots extrèmement divers et dévalorisant, tous payés au smic et de nombreuses périodes de chômage.

      et ça

      on n’en parle jamais

      alors que cela révèle le mépris profond qui règne dans la population à l’égard de ceux qui ont besogné pour faire passionnément des études longues, bac +5 et plus.

      votre réaction est typique de cette bien pensance sélectionnant les victimes du système comme ayant le "droit" à la plainte et refusant d’en prendre d’autres et de réfléchir à ce que leurs cas révèlent d’interprétation culturelle, de jusgement, des populations. et contrdit de valeurs sociales.

      je vis dans le "peuple" depuis mon enfance, méprisé parce que pour eux, un intellectuel, c’est de la merde et un raté parce qu’il ne porte pas de costard cravate est n’est toujours pas patron ou cadre d’une entreprise.

      j’ai aussi milité dans des associations de défense de femmes battues : et très souvent nous avons eu à défendre des hommes subissant la maltraitance de femmes leur mettant sur le dos nombre de choses dont elles étaient coupables. et ça aussi on n’en parle jamais.

      par ce que dans votre culture l’homme est forcément un dominant ou n’est rien.

      et bien monsieur le mal est très bien partagé par les gens de tous sexes et de toutes classes sociales.

      alors non je ne me tairai pas devant tant de discours qui sont essentiellement conformistes, de ce conformisme qui ne voit qu’un type de misère dont par la suite ils se valorisent d’être les sauveurs.

      quant à votre argument que j’étale ma vie il est aussi typique de cette culture n’écceptant de témoignage que ceux dont ils ont décidé qu’il étaient valeureux et puis aussi de cette pudeur mensongère qui veut que l’on parle masqué : je quand je parle je suis nu et debout.

      la misère est plus large que celle dont vous nous rabattez les oreilles.

      vous me faites penser à la chanson de jacques brel racontant ces dames patronnesses tricotant des pull caca d’ois pour mieux reconnaître leurs pauvres à la grand messe.

    • Des hommes diplômés ne trouvent pas de travail, ok, c’est injuste. Pourquoi ne pas lancer une discussion sur ce thème ?
      Parce que je ne vois pas le rapport avec l’égalité hommes-femmes.
      Les femmes diplômées trouvent-elles plus facilement du travail que vous ?
      Au contraire, comme je l’ai écrit, dans l’Administration la carrière de femmes diplômées de l’université peut être moins rapide que celle d’hommes sans diplômes. Ce n’est pas injuste, c’est scandaleux.

      Quant aux hommes battus, ils sont aussi représentatifs de la violence conjugale que les blancs maltraités par les noirs sont représentatifs du racisme. C’est un sujet qui peut être débattu mais pas à propos des violences faites au femmes. Sinon, c’est du révisionnisme.

      Cette manière de toujours relativiser quand il s’agit des femmes, pour encore et toujours mettre l’homme au centre de la discussion, voilà le conformisme actuel dont il faudrait sortir.

    • Le travail domestique ne sera jamais partagé égalitairement dans le couple ? Et pourquoi pas ? J’ai pas dit : facile, demain. Je dis : chez moi c’est fait, chez mes potes c’est en questionnement, chez mon fils ce sera le cas, pour lui c’est une évidence. Et on est nombreuxes ! Bien sûr, ils ne le disent pas à la télé...

    • "Il y aurait déjà un grand pas de fait si dans la Fonction publique les diplômées ne gagnaient pas moins que les non-diplômés."
      De quoi parlez-vous ?

  • LA PHOTO :

    Pourquoi pas un homme , barbu , moustachu , ou maquillé ... ou.. , dans la même situation et le même ACCOUTREMENT ; c’eût été moins conventionnel , plus RIGOLO ,.... en tout cas pour MOI.

    bonjour , bisou à Paul que je salue pour sa franchise et son opiniâtreté .

    • Merci de votre soutien

      je ne fais que proposer de différentes façons d’exprimer l’existence d’autres possibilités d’être un être humain sans se référer à ce que l’on a dans le bassin.

      Ce qui me lasse dans ce genre d’article c’est que systématiquement l’homme et la femme, donc les être humains, y sont condamnés à se référer en pour ou en contre, un modèle machiste et sexiste qui rend tout le monde malheureux.

      ce n’est pas moi qui suis accusable de négationnisme comme le prétend l’anonyme précédent. mais bien ce genre d’individus prétendument féministes mais en fait gynocrates et misandres.

      Pour moi le féminisme est d’abord une analyse anthropologique des processus comportementanaux humains, débouchant sur l’idée d’une reconstruction culturelle ne fondant pas les prérogatives et les comportements uniquement sur le déterminisme biologique centré sur le potentiel de procréation.

      Je ne nie en rien l’horreur du modème phallocrate/gynocrate : au contraire, je revendique l’idée d’être autrement et je prouve par mon exemple, que je sais ne pas être unique, combien cette autre façon d’être hors du modèle sexiste est méprisée, rejetée et condamnée sous différentes voies sociales.

      Il y a les critères de sélection sexuelles culturelles pratiquées mais il y a aussi étroitement liés à ces premiers critères ceux de la sélection sociale économique et professionnelle.

      Lors de mes recherches d’expression de mon parcours, il m’a été recommandé par de nombreuses personnes, dont une des passionarias principales de ce site, de mettre sur mon CV "Séparé, deux enfants", car à plus de 40ans, d’être toujours célibataire et sans enfants est extrèmement mal vu. et je l’ai aussi noté dans de nombreux entretiens en face de recruteurs et de recruteuses.

      Ce thème du modèle machiste familialiste est au coeur des procéssus de jugements sociaux donc de sélection et de rejet de toute personne en recherche d’intégration sociale et économique.

      Que l’on ramène continuellement la critique aux moeurs immondes de la plupart des couples dans lesquels le mec est un imbécile abreuvé de biere et abruti de sports de stad et la nana une cocote ménagère est directement un publicité à ce modèle car les tenants du modèle se moquent totalement de la critique.

      et ceux qui ne vivent pas selon ce modèle souffrent que nulle part on ne parle et l’on défende leurs façons d’être dans lesquelles masculinité et féminité ne sont plus des références.

      On parle aussi très souvent de la tendance à la masculinisation des femmes et de la tendance à la féminisation des hommes : pure imbécilité qui ne fait que reproduire toujours les mêmes références.

      Ce qui est mauvais dans le modèle sexiste c’est la domination, la convoitise le non partage c’est à dire la non complicité pour les mêmes tâches de VIE.

      Le mal, la domination, la méchanceté, la jalousie, la convoitise, l’autoritarisme, l’indifférence,, le sectarisme, ne sont nullement liés à des déterminsimes biologiques et sont, aux regards de nombreux travaux éthologiques sur les primates, partagés par de nombreux individus, au delà de l’espèce et du sexe.

      Les attribuer à un sexe c’est faire le négationisme de ce phénomène.

      Pour ce qui est de la photo, là aussi je trouve très louche cette reprise d’un phantasme minable, commun à beaucoup d’hommes comme de femmes qui reproduisent le modèle dominant.

      Le corps, l’humour, le rire, l’amour des gestes simples de la vie quotidienne, la beauté de chaque instant présent ne sont pas à fixer sur la convoitise sexuelle.

      Or, en reprenant cette image, l’autrice de l’article ne fait que reproduire l’obscession des perversités culturelles ambiantes.

      J’attends que l’on chante, comme dans la grèce antique la beauté du corps masculin et de sa sensualité, autant que l’on accorde aux hommes la joie du bonheur de construire quotidiennement la douceur du logis du couple.

      cette photo est autant insultante pour les femmes que pour les hommes et peut-être encore plus pour les hommes puisqu’elle semble dire que TOUS les hommes fantasment sur ce genre de modèle.

    • Bien sûr que les rôles attribués aux deux genres sont basées sur des stéréotypes sociaux. Mais le combat contre ces stéréotypes ne risque pas de triompher, si on ne fait rien contre la première des injustices : l’inégalité salariale. Ce type d’injustice ferait bondir si les patrons l’appliquaient selon la couleur de peau de leurs employés. Mais étrangement, quand il s’agit de femmes, le calme règne.

      Tant que les femmes seront traitées différemment des hommes, les stéréotypes liés au genre perdureront.

    • vous vous trompez totalement

      ce qui fait que le traitement est inégal en fonction d’un critère

      tient aux principes radicaux de rémunération et de valorisation des individus en fonction de leur intégration et leur incarnation du modèle.

      la rémunération inégalitaire en fonction de critères de quelques ordres que ce soit est un effet des principes et du modèle.

      ce n’est pas en attaquant l’effet que l’ont attaque la cause.

      ce qu’il faut reconnaître c’est que le modèle exige la soumission de tous quelques soient ces déterminants de façon à valoriser un esprit de hiérarchisation, de domination, entretenu par la rivalité et la concurrence entre personnes différants selon des échelles critériées.

      Les hommes sont victimes du modèle et de cette soumission à l’incarnation du modèle de façon plus sournoise encore que les femmes : un homme qui n’incarne pas le modèle est moins qu’une femme.

      et ça c’est aussi un élément révélateur des fondements et de la mécanique de la reproduction de ce modèle culturel dont vous n’attaquez que les effets émergents.

      encore faut-il que vous ayez conscience de ce qu’est un phénomène générateur culturel, une émergeance dynamique... bref que vous analysiez les apparences fabriquées en cherchant qu’est-ce qui les fabrique !

      Or ça

      vous ne le faites jamais et vous fixez uniquement sur les éléments typiquement valorisateurs du système de morale capitaliste dont le premier critère apparent est la valorisation par l’argent.

      Il y a bien pire que cette inégalité salariale : il y a à la racine toute l’éducation identitaire qui est imposée aux hommes et aux femmes à se soumettre à des modèles qui par la suite génèreront d’autres inégalités dont l’inégalité salariale.

      L’échec de la gauche et d’un certain militantisme féminisme vient précisément qu’inconsciemment ils ne se sont toujours pas désolidariser, désincarnés, des modèles phallocrates et gynocrates complices à la base du capitalisme.

      en vous fixant sur les apparences et les inégalités de types matérialistes vous faites le négationnisme de tous les éléments culturels qui les génèrent.

      de plus

      ce que l’on a vu de conséquence de l’esprit du militantisme féminisme et gauchiste, c’est que les gens de toutes classes confondues n’ont fait que revendiquer leur accession aux valeurs de conforts matérialistes des classes sociales qu’ils jalousaient sans même comprendre que ces éléments sont mauvais par nature et que se libérer du capitalisme ne consistait pas à en revendiquer une part égalitaire du gâteau, mais réorganiser la vie, le sens de la vie COLLECTIVE d’une toute autre façon. dans le même ordre d’idée, on a vu apparaître des générations de femmes revendiquant les prérogatives de domination masculines, l’autoritarisme, la volonté de puissance, alors que précisément, l’esprit du féminisme profond est de faire comprendre en quoi la domination sexiste ou caractérisée sur tout déterminisme biologique est une chose radicalement mauvaise.

      en attaqunt l’inégalité salariale, vous ne remettez en rien en cause la notion de rémunération et de hiérarchisation salariale du capitalisme.
      en accentuant la revendication sexuelle et en vous fixant sur l’injustice faite à un sexe ou à un phénotype particulier de l’espèce humaine, vous ne remettez en rien en cause l’esprit de hiérarchisation et de domination de convoitise de prérogative de de volonté de puissance particulière.

      au contraire
      votre revendication revient à demander le droit pour tous de dominer, de convoiter, de commander, de soumettre autrui à une hiérarchisation des individus en fonction de critères arbitraires et culturels.

      alors qu’à la base

      ce qu’il faut dire

      c’est que l’esprit de domination, de hiérarchisation au mérite (selon quel critère ?) etc sont mauvais car procèdent tous de la convoitise de la volonté de puissance.

      Libérer la femme de ce carcan sexocrate et capitaliste c’est tout autant libérer l’homme de son obligation d’être la première incarnation de ce modèle.

      ce n’est pas quand les femmes seront payées de la même manière que les hommes que les choses changeront réellement !

      c’est quand les hommes ne seront plus obligés d’avoir les cheveux courts, de porter des uniformes à cravate, qu’ils pourront porter des robes et de la dentelle comme les femmes peuvent porter des pantalons.

      l’esprit des gens aura réellement changé
      et là
      l’inégalité salariale selon le critère sexuel (par exemple) n’existera plus.

    • j’ajoute aussi

      que je relève dans votre discours les termes de combat.

      je ne parle jamais de combat car je suis hors de toute culture guerrière, d’affrontement et de rivalité.

      je parle d’approfondissement, de recherche de conscience, d’observation et de transformation des sensibilité.

      je parle de reconstruction culturelle.

      je ne parle jamais de révolution.

      je suis radicalement étranger à tout combat alors que ma vie est une endurance à l’exclusion de part ma non incarnation du modèle guerrier phallo/gynocrate capitaliste.

      vous noterez que je ne parle pas non plus de résistance mais d’endurance.

    • Vous faites ce que vous voulez. Votre personne ne m’intéresse pas. Ce qui m’importe ce sont les idées.
      Et je ne suis pas d’accord avec votre idée que "ce n’est pas en attaquant l’effet que l’ont attaque la cause."

      Tant qu’on verra les femmes dans une situation de dominées et qu’elles dépendront des hommes pour vivre mieux, l’idée qu’elles sont inférieures par nature persistera.

      Par ailleurs, vous oubliez un léger détail : avec quoi vivent-elles pendant que vous avancez des arguments pour ne pas combattre en leur faveur ? De l’air du temps ?

      Enfin, j’aimerais comprendre pourquoi vous aimeriez savoir qui est "Demos".
      Est-ce que mes idées pourraient avoir une valeur différente selon qu’elles viendraient de Pierre ou de Paulette ?

    • où avez vous lu que je m’inquiétais de votre réelle identité ?

      simplement parce que j’ai parlé de l’énonyme ?

      cela fait référence dans ma culture qui n’a rien à faire de la votre au fait que vous avancez masqué et que moi je me mette systématiquement debout et nu comme tout animiste devant la communauté.

      vous projetez typiquement sur moi vos conceptions de l’opinion masculine sans réfléchir à ce que je propose qui est totalement étranger à vos critiques dont j’ai par ailleurs fort l’habitude tant elles sont communes aux tenants de cette culture que j’excècre...

    • Pour quelqu’un qui n’aime pas le combat, je vous trouve bien agressif. Mais peut-être parliez-vous seulement du combat pour les autres.

      Alors, non, je n’ai pas vu parler d’énonyme, mais de masque.
      N’étant pas particulièrement exhibitionniste, je me contente en effet de commenter le sujet qui est proposé.

      Puisque, dans le fond, il ne vous intéresse pas, et que vous persistez à le noyer sous un flot de considérations annexes ou parallèles, je vous suggère de continuer le monologue public dans un topic intitulé "Moi, mon ego et je", par exemple.

      Bref, tout cela ne vous donne pas l’air d’un homme debout mais d’un narcissique dans un constant apitoiement sur lui-même. Et c’est ce que j’ exècre pour ma part. Je mets donc un terme à cette exécration mutuelle. D’autant que je n’aime pas les êtres qui m’imposent leur nudité.
      La prochaine fois, pensez à vous munir d’une feuille de vigne. :)

  • bonjour , je discutais de se sujet avec une sœur musulmane , elle me dit tout simplement que nous confondons émancipation et liberté .
    après 2 heures de dialogue elle m’a convaincu , tout cela le burquini , le voile , le la burqua est un faux sujet , le vrai est le rôle dans la femme dans cette société .