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Les retraites vont être baissées car il n’y a plus d’argent dans les caisses.

Publie le lundi 31 août 2009 par Open-Publishing
10 commentaires

Partout dans le monde, les Etats ont injecté 5,3 % du PIB mondial pour éviter l’effondrement du système. Coût de cette injection d’argent public : 2 900 milliards de dollars !

Lisez cet article :

Les Etats ont investi 2.900 milliards de dollars, soit 5,3 % du PIB mondial, pour soutenir l’activité. Peu d’économistes critiquent cette injection massive d’argent, tant elle était indispensable pour empêcher l’effondrement du système. Au moins ce scénario catastrophe a-t-il été évité et c’est là « la véritable bonne nouvelle », estime Sylvain Broyer.

Mais son résultat est l’envolée de l’endettement public. Si certains pays, comme la Chine, ont de la marge en la matière, ce n’est le cas d’aucun des grands pays développés. Plus dur sera l’ajustement. Pour Pierre Cailleteau, « cela va rendre encore plus indispensables les réformes que les pays développés repoussent depuis vingt ans, comme celle des retraites ».

http://www.lesechos.fr/info/inter/020117857518-les-doutes-grandissent-sur-la-solidite-de-la-reprise-economique-mondiale.htm

Conclusion : les banquiers ont ruiné la planète, les contribuables ont payé 2 900 milliards de dollars pour éviter l’effondrement du système, et donc les retraites vont être baissées car il n’y a plus d’argent pour les payer.

Conclusion numéro 2 : les banquiers, à la guillotine.

Messages

  • Je me demande vraiment pourquoi aucun parti, notamment de gauche, n’exige un plafonnement des retraites.

    Je propose qu’elles soient plafonnées à 3000 euros mensuels : quelque soit la fonction occupée durant la vie active, le maximum ne devrait pas dépasser 3000 euros par mois. Pourquoi les fossoyeurs des retraites tels que Chirac ou Juppé toucheraient-ils -eux- une énorme retraite ? Pourquoi des grands patrons ayant allègrement profité des fonds publics et pourtant ayant provoqué de nombreux licenciements et autres délocalisations (ex : chez Renault) auraient-ils le droit de toucher des sommes énormes une fois à la retraite ? Cela permettrait ainsi une bien plus juste distribution des richesses.

    Il faudrait également mettre fin au "bouclier fiscal", et demander aux bénéficiaires la restitution des sommes, qui seraient affectées aux retraites.

    Pour ce qui concerne l’octroi de milliards aux banques "pour sauver le système" : exigeons que celles-ci restituent ces sommes induement perçues.

  • Je téléphone tout de suite a le duigou,il devrait "activer" au niveau des ffr.Non c’est vrai il y a un énorme TROU.momo11

  • Que Les Echos, tout comme la Droite, les Socialistes, les Verts et le Patronat tentent de nous faire avaler des couleuvres sur le "trou des retraites" est une chose à laquelle nous commençons à être bien habitués.

    Que l’on se lamente sur les arguments utilisés, la peur au ventre en est une autre.

    Quelque idées, en vrac et de manière non exhaustive :

    - Si l’on ajustait les cotisations sur la base des richesses produites et leur évolution depuis 40 ans ? L’augmentation de la productivité par salarié permettrait de dégager les ressources suffisantes à combler ce trou. Mais où est passé le « bénéfice » de cette augmentation de productivité ?

    - Si l’on discutait de l’augmentation des cotisations (part salariale et part patronale) ? Mais, alors, il faudrait parler de pouvoir d’achat et de salaire…

    - Si l’on éliminait le manque à gagner dû au chômage (pas de cotisations, pas de richesses créées) ?

    - Si l’on faisait payer aux patrons qui délocalisent les retraites des salariés qu’ils mettent à la rue ? (Plutôt que de leur demander le monnayage des indemnités de départ…).

    - Si l’on allait regarder de plus près les « réserves » des caisses de retraites complémentaires ? Il faudrait aussi aller voir du côté des assurances privées…

    - Si l’on surveillait le Fonds de Réserve des Retraites (FRR) créé en 1999 par le Gouvernement Jospin, et géré par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et qui fait l’objet d’une pétition sur Bellaciao ?

    - Si l’on rétablissait les choses en notant qu’à part la cotisation employeur des fonctionnaires, ce n’est pas l’Etat qui finance les retraites mais les cotisations (salariales et patronales) et que, par conséquent, considérer que, l’Etat n’ayant plus d’argent, les retraites ne peuvent plus être payées, c’est une escroquerie intellectuelle ?

    Ce ne sont que des exemples qui me passent par la tête mais qui peuvent être agrémentés d’autres permettant de ne plus voir le « trou des retraites » comme une fatalité mais comme un enjeu de luttes. Et de grande classe !

  • J’ai trouvé ça :

    Une étude récente de Natixis avance que les actifs offshore – c’est-à-dire pour le compte de non-résidents, concernant de l’évasion ou dissimulation fiscale – représentent 50% de l’ensemble des actifs gérés par les grandes banques. C’est un chiffre absolument considérable. Au niveau mondial, on estime que 10.000 milliards de dollars d’actifs gérés dans le monde correspondent à ce qu’on appelle la gestion offshore.

    ici : http://www.liberation.fr/economie/0101587984-fraude-fiscale-une-toute-petite-partie-de-l-iceberg

    Du pognon, il y en a partout, sinon il n’y aurait pas de capitalisme, il serait mort ; et justement, pour qu’il vive, il faut du pognon, c’est-à-dire de la misère. Qu’importe à des malades affectifs que la misère existe, avant la vie, à la naissance, l’enfance, l’adolescence, la vie adulte et à fortiori, la retraite, du moment où ils SE sentent riches ???