MISS C. A TOUS LES ETAGES...

Camarades, Compagni/e,

je m’en reviens tout abasourdi de chez mon marchand de journaux...
Moi qui ne voulais qu’acquérir une petite revue musicale, mes pauvres mirettes ont dû faire un plein de misère visuelle ça comme !

Quel risible pot de peinture...
Quelle consternante caricature de neuillytude, exsudant du mépris ad lib pour tout ce qui n’aurait pas plusieurs comptes helvétiques occultes...

Le zygomatique féroce, surplombé de noenoeils qui se voudraient mystérieux mais ne trahissent en définitive que perfidie bon marché, Miss C. nous assure (alors qu’on s’en cogne les génitoires jusqu’à se les fêler...) avoir "tout essayé", être "libre", "indépendante" ou "frêle" au choix...

Je n’énumérerai bien évidemment pas tous ces magazines à la con, immondes, innombrables et improbables, qui polluent nos kiosques et squattent jusqu’à nos mails (j’ai une yahoo... mea maxima culpa...) pour relayer en quadrichromie deluxe la frite botoxée à l’ex du "beauf de Bauvau qui vient de changer de trottoir".

Question pour des champions (syndiqués et non) : à votre avis, l’oseille qu’a raclé cette Marie-Antoinette de carnaval pour nous faire sa pouffe couillue représente combien d’annuités salariales d’un cheminot ?
Quoi ? Qu’est-ce que vous dites ?
Un cheminot ne suffit pas ?
Noooooooooonsansblaaaaaaaaaaaaagues !!!!!!!!

Brunz

ps : la seule (vague) alternative actuelle à Miss C., c’est Guy Môquet... Où es-tu, père Ubu ?... :D