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Mille jeunes signent un appel contre la loi Sarkozy

Publie le mardi 27 juin 2006 par Open-Publishing
7 commentaires

Des responsables politiques de gauche et plus de 1.000 jeunes ont signé un appel exigeant le retrait du projet de loi de prévention de la délinquance, annoncent les comités "AntiSarko" et le mouvement Réso.

Le projet du ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, devrait être présenté mercredi en conseil des ministres, précisent-ils dans un communiqué.

Cet appel, intitulé "jeunes, présumés coupables", dénonce "les nombreuses atteintes aux principes républicains" contenues dans le projet du président de l’UMP, qui devrait être discuté en septembre au Parlement, lors d’une session extraordinaire.
"Ce projet de loi est une manoeuvre politique qui entretient les fantasmes et les peurs pour faire de l’insécurité l’unique enjeu de la prochaine élection présidentielle", proclame-t-il.

"Après avoir fait de tout étranger un suspect, Nicolas Sarkozy fait de la jeunesse le catalyseur de toutes les peurs et de chaque jeune un présumé coupable", ajoute-t-il.

Selon les mouvements, les Verts Noël Mamère et Alain Lipietz, l’écologiste Stéphane Pocrain et les socialistes Dominique Strauss-Kahn, Pierre Moscovici et Jean-Christophe Cambadélis, notamment, ont signé l’appel.

Par ailleurs, une trentaine d’associations ont demandé à la mi-juin le retrait des principales dispositions du projet de loi sur la délinquance, qui met, selon elles, "en place un projet de société toujours plus sécuritaire" et "stigmatise les populations les plus défavorisées".

La "plate-forme commune" contre le projet de loi est notamment soutenue par la CGT, la FSU, la Ligue des droits de l’homme, le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France. (cf reuters)

Messages

  • le jour ou certains seront d’accord avec Sarkozy, qu’ils n’oublient pas de le faire savoir.merci

    • fin juin 2007, un immense ralliement aura lieu, par effet de masse : Que diable : nous avons donc un roi ? Acclamons-le ! Et le peuple-ballon votera une majorité parlementaire é-cra-san-te au nouvel "élu", comme à chaque fois...Sauf que cette fois, le petit monsieur fera très fort. Très, très fort.
      le tapir.

    • Moi je suis d’accord avec lui. Alors je le fais savoir pour te faire plaisir.
      pourtant je suis (j’étais) un "rebel", mais tout en étant rebel j’ai respecté les personnes et la dignité humaine. c’est pas forcement le cas de tous le monde de nos jours...

    • "De nos jours ... " , si cette phrase me faisait pas pitié elle me ferait rire !
      Et c’était quand les jours meilleurs ou les gens étaient tous des gentils et respectaient les autres ?
      La préhistoire ?
      Le Moyen-age ?
      Le temps des dictateurs "éclairés" qu’étaient nos "bons" rois ?
      Le temps glorieux de notre ex-empire colonial ?
      L’époque ou certains préfets connus pour leur "gentillesse" faisaient balancer des manifestants d’origine maghrébine (ce qui en soit est déjà un délit faut il croire) à la Seine par sa gentille police ?

      Mais oui tu as raison, dans quel monde vit on !! De nos jours les jeunes ne sont que racailles, alors que le vieux ont toujours été des anges, et le sont encore. Rien qu’à regarder le monde politique on s’en rend compte, aucune affaire ne vient troubler l’ordre publique de ces grands Sages qui nous gouvernent.
      Mais quand est ce qu’on va arrêter avec ces généralités à deux sous ? Quand est ce qu’on va regarder notre société en face ? Quand est ce que l’on va accepter que si nos politiciens ont des comportements honteux, c’est parce que l’on ne fait rien pour les mettre au pied du mur, voir pour les virer de leurs sièges dorés ?

    • En fait, "de nos jours" signifie = actuellement
      Tu vois, ton analyse est suffisement mauvaise pour tout de suite faire de moi un "vieux" (d’après ce que je lis d’entre tes lignes), alors que je suis peut etre plus jeune que toi (voir même certainement).
      Tes propos me font évidement penser que tu es un anarchiste (acrate), car si tu étais communiste tu éviterais de parler de dérives policières et de dictateurs. J’ai le regret de d’apprende que l’anarchie ne peut exister de par la nature de l’homme. Essaie de relativiser, ce qui est moins pire qu’un autre mal, ne peut faire que du bien...