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Mobilisation dans 5 écoles autour du Collectif Enfants Etrangers Citoyens

Publie le mardi 11 octobre 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

Solidaires le samedi 15 octobre

Merci de bien vouloir relayer dans vos colonnes, sur vos ondes et sur nos écrans l’appel ci-joint à une nouvelle mobilisation du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires dans 5 écoles le samedi 15 octobre.

N’hésitez pas à me contacter pour de plus amples informations.

Cordialement,

Frédéric CHERKI

Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires

Bonsoir à tous,

Je viens sans tarder rendre compte de la réunion parents-enseignants qui s’est tenue ce soir à la Manufacture à l’initiative des parents d’élèves et enseignants du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires.
Pas moins de 47 personnes ont fait le déplacement ce soir, et surtout 18 établissements (écoles primaires, collèges et lycées) étaient représentés, dans chacun desquels une ou plusieurs familles se trouvent dans une situation critique.

ETAT DES LIEUX à Nantes et dans les environs

Aujourd’hui encore, comme plusieurs autres avant elle depuis le début de l’été, une nouvelle famille avec des enfants scolarisés à l’école René-Guy Cadou de St-Herblain et au collège Gutenberg de Nantes s’est retrouvée expulsée de son hôtel sans solution de logement durable. Une fois encore, et pour quatre nuits seulement, c’est la solidarité des parents d’élèves, du FSE et des enseignants du collège qui assure le minimum vital.

Voici la liste exhaustive des établissements représentés ce soir :

- Lycée Jean Perrin (Rezé)
- Collège Gutenberg (Nantes) :
- Collège Debussy (Nantes)
- Collège Pierre Abélard (Vallet)
- Collège de Montaigu (85)
- Collège Guist’hau (Nantes)
- Ecole Emile Péhant (Nantes)
- Ecole Sully maternelle (Nantes)
- Ecole Sully primaire (Nantes)
- Ecole du Plessis Cellier (Nantes)
- Ecole Louise Michel maternelle (Nantes)
- Ecole Louise Michel primaire (Nantes)
- Ecole Henri Bergson maternelle (Nantes)
- Ecole Henri Bergson primaire (Nantes)
- Ecole René-Guy Cadou (St Herblain)
- Ecole Jean Jaurès (Nantes)
- Ecole Urbain Leverrier (Nantes)
- Ecole maternelle Molière (Nantes)
- Ecole Roger Martin du Gard (Nantes)
- Ecole Léon Blum (Nantes)
- Ecole Jean Zay (Nantes)
- Ecole Chateau Nord (Rezé)
- Ecole du Plessis Gautron (Nantes)

Je dois ajouter à une liste qui s’allonge de mois en mois, et risque fort malheureusement de grandir encore, les noms d’établissements dont les représentants parents d’élèves ou enseignants m’ont contacté pour s’excuser de leur absence ce soir même, et m’assurer de leur soutien aux causes et aux situations que nous défendons, s’engageant à défendre dans leurs établissements respectifs les situations d’élèves menacés et de leur famille :

- Lycée Aristide Briand (St Nazaire) où la mobilisation en faveur de la jeune Rose bat son plein et a largement été relayée dans la presse
- Lycée Audubon (Couéron) où un jeune élève kurde et sa famille seraient encore à la rue (au bout d’un mois d’errances nocturnes) sans le soutien de la communauté protestante de Nantes
- Ecole de la Chauvinière (Nantes)
- Ecole du Chêne d’Aron (Nantes)

ACTIONS ENVISAGEES

Après un tour de table détaillé permettant de cerner les urgences nombreuses au sein de ces établissements, des décisions ont été prises et notamment en premier lieu celle d’organiser, le jour des élections des conseils d’école, le samedi 15 octobre 2005, à partir de 11 heures,une matinée d’actions de solidarité dans 5 écoles réparties sur tout le territoire de la ville permettant ainsi à toutes les nantaises et tous les nantais qui le souhaitent de gagner l’une de ces écoles pour exprimer leur soutien aux familles en détresse ainsi qu’aux parents d’élèves, aux enseignants et aux représentants d’association en lutte à leurs côtés.

Ces actions de solidarité s’exprimeront au même moment dans les cinq écoles suivantes :
Ecole du Plessis Gautron, Ecole Bergson, Ecole Sully, Ecole Stalingrad à Nantes & Ecole René-Guy Cadou à Saint-Herblain, écoles retenues pour accueillir des manifestations de solidarité doublées d’appels de détresse à l’intention de la Préfecture à même de mettre un terme à ce désastre humanitaire en régularisant les situations, ainsi qu’à l’intention des autorités locales (régionale, départementale et municipale) dont la responsabilité est engagée partout où des enfants sont contraints avec leur famille de survivre à la rue.

Faut-il rappeler, comme l’a fait ce soir un papa de l’école Emile Péhant, que Nantes est l’une des premières villes de France à avoir adhéré au réseau des Villes amies des Enfants (dès 2002, à en juger par la plaquette dudit réseau ) ? Elle peut en être fière et légitimement s’en glorifier, comme elle le fait sur la page internet dont voici l’adresse exacte http://www.nantes.fr/mairie/art_459.asp , mais elle doit également tout mettre en oeuvre -et dans les écoles que nous venons de mentionner c’est le moment où jamais- pour honorer les grands axes d’un projet calqué sur la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Une convention qui continue dans les faits d’être trop souvent bafouée.

Rappel sur la Convention Internationale des Droits de l’Enfant

Voici, au passage, quelques engagements auxquels a souscrit comme beaucoup d’autres villes en France la ville de Nantes :

◗ Protéger l’enfant contre les discriminations : “Les États parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l’enfant soit effectivement protégé
contre toutes formes de discrimination.”
(article 2)

◗ Assurer l’intérêt supérieur de l’enfant : “Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, (...) l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. Les États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être.”
(article 3) Le droit de ne pas être séparé de ses parents nous semble relever de cet intérêt supérieur, faut-il le rappeler au passage à toutes celles et tous ceux qui, parfois, sont tentés de faire allusion à un placement social des enfants.

◗ Protéger l’enfant contre les mauvais traitements : “Les États parties prennent toutes les mesures législatives, administratives,
sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toutes formes de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de
négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle.” (article 19)

◗ Reconnaître le droit au jeu : “Les États parties reconnaissent à l’enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son
âge, et de participer librement à la vie culturelle et artistique.” (article 31)

Qu’est ce qu’une Ville amie des enfants ?
Dans le cadre du dispositif Ville amie des enfants, l’Association des Maires de France et l’UNICEF prévoient de soutenir les communes, petites, moyennes et grandes qui :
agissent pour défendre et promouvoir la cause des enfants dans les domaines qui les concernent ;
oeuvrent pour être plus accueillantes en direction des enfants et pour leur procurer les meilleures conditions de développement et d’épanouissement ;
s’engagent pour les enfants du monde dans un esprit de solidarité internationale.

En résumé :

Une réunion très constructive, avec en point de mire une grosse semaine pour nous attacher à réussir une mobilisation significative dans chacune des cinq écoles retenues.

Si Nantes est, comme elle le prétend, la Ville amie des Enfants, il est temps qu’elle s’affiche en France comme la ville qui a refusé courageusement que des hommes, des femmes et des enfants paient du prix de leur humanité les conséquences de discours démagogiques et bassement raccoleurs dont le pays des droits de l’homme ne peut être s’honorer d’être porteur.

MOBILISEZ AUTOUR DE VOUS
DANS LES ECOLES ET LES QUARTIERS
POUR FAIRE DU SAMEDI 15 OCTOBRE
UNE NOUVELLE ETAPE FORTE DE NOTRE MOBILISATION.

Frédéric CHERKI
Parent d’élèves scolarisées à l’Ecole Louise Michel de Nantes
Membre du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires


TRACT DIFFUSE DANS LE COURANT DE LA SEMAINE PROCHAINE

Familles à la rue, familles en danger

Réagissons dans les écoles !!!

A Nantes et dans le département, une dizaine de familles sans papiers déboutées de leur demande de droit d’asile sont actuellement renvoyées de leurs hébergements et se retrouvent les unes après les autres sans toit.

Des enfants, des personnes malades, âgées, sont ainsi contraints de gagner la rue, sans logement, dans la plus grande humiliation, la plus totale désespérance.

Ils ne sont ni des délinquants ni des fauteurs de troubles, juste des femmes, des hommes et des enfants qui ont fui la guerre, la misère avec l’espoir que la France leur offrirait des conditions de vie dignes d’êtres humains.

A ce jour, pas moins d’une quinzaine d’écoles, collèges ou lycées de Nantes et du département comptent au nombre de leurs élèves des enfants incertains de trouver durablement le soir avec leur famille un abri nocturne et contraints parfois de dormir à la rue. On ne peut l’accepter plus longtemps !!!

Nous invitons le plus grand nombre de citoyens, d’enseignants, de parents d’élèves à gagner samedi 15 octobre à partir de 11 h l’une des cinq écoles suivantes (Henri Bergson, Plessis-Gautron, Stalingrad, Sully à Nantes et René-Guy Cadou à Saint-Herblain) symboles de la mobilisation plus large qui se met partout en œuvre pour dénoncer de telles situations scandaleuses et exiger la régularisation urgente à titre humanitaire de chacune d’elles.

Pour tout contact :

Collectif « Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires » , Collectif de Soutien aux Sans Papiers

Manufacture des Tabacs - Maison des associations ; 10, bd de Stalingrad 44000 Nantes

06 72 47 04 33 - collectifenfantsétrangers@yahoo.fr

Messages

  • bonjour je suis presidente fcpe de st barthelemy maine et loire si je peux vous aider n’ hesitez pas appellez moi au 0241931875 je represente 4maternelle et 4elementaire vous pouvez aussi m’envoyez un imail ab2ju@aol.com je m’appelle anne je trouve que votre combat est super et que il y’a auras du monde pour cette mobilisation et du monde qui comprendra le message que vous voulez faire passez si je peux vous aider meme une petition faite le moi savoir a bientot bon courage

  • Monsieur,

    Je viens de prendre connaissance de votre mobilisation et je vous en felicite. Je voulais profiter de l’occasion de vous presenter notre association le BICE.

    Notre association « Bureau International Catholique de l’enfance (BICE) » se mobilise pour promouvoir et défendre des droits de l’enfant. Nous accompagnons les enfants défavorisés et promouvons leurs droits en Afrique, Asie, Amérique Latine, et Europe de l’Ouest et de l’est. Nous agissons avec les enfants des rues, les enfants emprisonnés, les enfants exploités, les enfants handicapés et ceux qui sont victimes de guerres.

    Depuis quelques années déjà plusieurs écoles sensibilisent leurs élèves à notre action en les rendant acteurs d’une démarche humanitaire très concrète : ils parrainent un projet en collectant des fonds pour permettre le projet en question d’avancer…. Nous vous proposons de faire connaître leurs droits aux enfants et, dans le même temps susciter un élan de solidarité de la part d’enfants à destination d’autres enfants dans d’autres pays. En parlant des droits de l’enfant, nous espérons générer par la suite une action.

    Par exemple nous cherchons à mener une action pour les enfants-soldats et les enfants de la rue : Plus de 300 000 enfants sont enrôlés dans les forces armées à travers le monde. Leur enfance sacrifiée aux guerres des adultes est un handicap très lourd pour l’avenir de leurs pays. En 2003 nous avons construit un village de la Paix en République Démocratique du Congo . Nous recevons dans ce village plus de 3000 enfants soldats et victimes de la guerre dont notre objectif est de préparer leur retour à la vie normale.

    Avec l’argent que nous recevons, nous finançons ces villages, soutien scolaire, aelioration de la santé, reinsertion familiales, apprentissage de metier, suivi psycologique etc. Tout au long de l’année scolaire, ce parrainage motive ses élèves dans l’apprentissage de connaissances sur le pays d’origine du projet, sa culture, son mode de vie, etc. et favorise leur ouverture aux autres et au monde.Nous avons également des vidéos cassettes et je me tiens à votre disposition pour vous apporter tout complément d’information sur le BICE (Tél. : 06 86 12 80 48).

    Je serais heureuse de vous rencontrer afin d’explorer avec vous si et comment BICE pourrait collaborer avec vovos ecoles.

    N’hésitez pas de me contacter si vous pensez que cette demarche pourrait vous être interessant.
    Annabel Green-Lavielle
    06 86 12 80 48

    Pour toute information concernant les projets et les actions dans les écoles vous pouvez contacter Annabel Green-Lavielle , BICE, 70 Boulevard Magenta, 75010 Paris Tel : 01 53 35 01 19, Portable 06 86 12 80 48, email : annabel.green-lavielle@bice.org