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Nestlé veut vendre Perrier ET C’EST TANT MIEUX !

Publie le jeudi 16 septembre 2004 par Open-Publishing

Euh c’et peut etre simpliste comme raisonnement mais moins NESTLE gerera les ressources naturelles, et moins il aura d’employés et mieux ca sera !

source : http://eau.apinc.org/article.php3?id_article=200

A lire Attac contre l’Empire Nestlé, les agriculteurs ne sont toutefois pas les seuls bienfaiteurs des actionnaires de Nestlé. L’environnement -avec la sur-utilisation des ressources en eau- et les consommateurs du Sud -développement du controversé lait en poudre et utilisation des OGM- contribuent aussi, à contrecoeur, à la prospérité du groupe. Mais, selon Attac-Vaud, la bonne santé du groupe veveysan s’appuie surtout sur les incessants sacrifices demandés à ses quelque 250000 salariés [2]. Pour eux, les dernières années ont rimé avec abandon de conventions collectives, baisses de salaires, licenciements. C’est que « l’Empire » se doit d’être plus que rentable, il doit anticiper, être com-pé-ti-tif. Ainsi, en 1999, alors que le groupe dégage un bénéfice net de plus de 4,7milliards de francs (en hausse de 12%), il ferme simultanément cinquante-quatre usines de par le monde. Soit 10% de son outil industriel ! Dans ce gigantesque mécano planétaire interfèrent parfois quelques gêneurs. Et si Nestlé s’est publiquement engagé à respecter la liberté syndicale, « il y a un monde entre son discours et sa pratique », estime Nora Natchkova. Les démêlés de Nestlé avec les organisations de travailleurs de Corée du Sud, de Colombie ou de France sont relativement connus, mais le livre recense aussi d’autres luttes moins médiatisées menées récemment en Chine, au Japon, en Thaïlande ou en Equateur. « Les personnes syndiquées sont bien souvent les premières à subir les restructurations », résume prudemment MmeNatchkova.