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OH... SHOCKING !... ou l’art du "false flag"

Publie le vendredi 7 janvier 2011 par Open-Publishing
4 commentaires

Les groupes de pression, les tyrans, les initiés, les « élus » ont eu le temps d’apprendre à conditionner les peuples afin de les soumettre à leur diktat quand ils ne les asservissent pas. La méthode utilisée est invariablement la même : créer, produire et pérenniser la peur sur leur propre population afin de proposer les solutions n’arrangeant que l’ « élite ». Cette pratique s’appelle le « false flag »… ou agir sous un « faux drapeau » c’est-à-dire commettre l’attentat et faire croire que le criminel est celui que l’on vise.

L’être humain est un animal qui ne peut vivre qu’en groupe même si ce dernier est réduit à sa plus simple expression, instinct grégaire obligeant.

La présence de deux sexes différents mais éminemment complémentaires et non opposés, comme on s’amuse à nous le faire croire, en est une preuve marquante, le couple étant appelé, dans l’avenir, à procréer et à perpétuer l’espèce… donc in fine à créer une société.

Lorsque celle-ci évolue vers la technologie apportant le bien-être à ses composants, on dit qu’elle progresse.

Lorsqu’elle équilibre ses pouvoirs on dit qu’elle se démocratise.

Et enfin, lorsqu’elle vit en harmonie avec elle-même, avec la nature et avec ses voisins en plaçant au dessus te toutes les valeurs, l’humaine… on dit alors qu’elle se civilise !

Ainsi donc la civilisation, à proprement parler, est basée, non sur la seule technologie… encore moins quand elle est agressive, fut-elle de pointe… mais sur la moralité, la conscience et le respect d’autrui.

Elle se mesure, en conséquence, à l’aune de la solidarité et de l’humanité non point à celle du bellicisme qui engendrerait sa destruction à la longue.

Aussi, lorsqu’une civilisation est ruinée c’est parce qu’elle portait déjà en elle les germes de son propre anéantissement.

Ceci étant écrit en guise d’introduction, j’en viens au thème de mes préoccupations.

L’homme en milieu civilisé, comme défini ci-dessous, se sent protégé.

Il n’y est donc pas aux abois ainsi qu’il le serait dans un espace hostile que l’on appelle communément « sauvage ». Aussi, au cours des millénaires, s’est-il défait inconsciemment de ses instincts de survie parce que superflus mais qui, bien que profondément enfouis, n’en restent pas moins existants.

En somme, il mit en veilleuse son cerveau reptilien.

Toutefois, lorsqu’il est soumis à un stress important, surtout dans un moment de surprise (mort d’un proche, accident de la circulation, explosion…), sa structure cérébrale primaire se réactive mais, dépassée, ne s’adapte pas à la situation.

C’est pourquoi l’homme, en pareille circonstance, est désemparé, abasourdi, totalement désorienté.

Il perd, surtout, la notion de temps et d’espace, il est important de le savoir et de s’en rappeler.

On dit, alors, qu’il est en état de « choc ».

A ce moment précis, on peut lui faire faire n’importe quoi !

Oui… je dis bien « n’importe quoi » et le confirme…. Ceci est à retenir !

Mais, hélas, il en va autant des sociétés que de l’homme.

Et c’est bien là que le bât blesse !

Voici l’explication !

Savez-vous pourquoi, cher lecteur, lorsqu’ils veulent torturer, les monstres font irruption dans la pièce de la victime avec fracas, de préférence la nuit, lui mettent un sac noir sur la tête, hurlent, lui ligotent les mains, ne lui laissent aucun répit et l’isolent avant de le passer à la question ?

Vous devez vous en douter sans, toutefois, avoir pris le temps de vous poser la question sérieusement.

Eh bien, sachez que toute cette mise en scène, qui n’est en fait qu’une technique apprise dans les écoles de torture, pas seulement au Tyranoland mais aussi dans nos belles démocraties, a pour but de mettre l’individu suspect en « état de choc » artificiel afin que, perdant ses repaires et toute notion spatio-temporelle, il se fragilise, abandonne totalement, pour un temps, sa lucidité, s’en remette à ses bourreaux pendant son désarroi et fournisse des renseignements… car c’est à ce moment précis qu’il est en mesure de livrer ses secrets les plus intimes… sans même avoir été supplicié physiquement si toutefois on considère que pareille pratique, de voyou, n’est pas une torture.

Cette situation étant temporaire, elle doit être entretenue constamment par les tortionnaires.

L’exemple le plus parlant pour cette pratique est celui de Guantanamo et Abougraib en Irak. Mais pas seulement…

Toutefois, il y a pire !

Une catastrophe naturelle, un cataclysme produisent les mêmes effets.
Autant que les pratiques terroristes.

Le 11septembre en est la triste illustration.

Mais tout autant que les bombardements dont on s’évertue de nous montrer la propreté.

Ceux de Gaza en sont une preuve évidente !

Les bourreaux, tapis dans les recoins de tous les gouvernements du monde, ont fort bien compris le principe. Aussi n’est-il pas difficile pour eux de créer pareils événements afin de mettre la population en état de choc dans le but avéré de pouvoir faire passer au peuple les vessies pour des lanternes, les persécuteurs pour des persécutés, les assassins pour des victimes.

L’histoire pullule de pareils cas dont le plus connu est l’incendie du Reichstag imputé, à tort, aux communistes alors qu’il avait été commandité par Hitler. L’événement permit au chancelier de faire une purge au sein de la nation allemande, avec son total assentiment et même sa bénédiction, au nom de la lutte contre un terrorisme qui n’existait que dans son esprit de malade.

Bush, autre psychopathe, usa d’un semblable stratagème.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il obtint des résultats similaires à ceux du Führer, les communistes étant, cette fois, remplacés par les Musulmans.

Et le « Patriot Act », restreignant les libertés publiques mais permettant aussi l’agression contre des pays souverains, naquit. Il autorisa, alors, l’invasion de l’Irak, sur de faux prétextes et celle de l’Afghanistan, pour de non moins fausses raisons, le peuple américain étant, bien évidemment, sous narcose parce que mis en état de choc, volontairement et artificiellement, après l’attentat contre le Word Trade Center.

Ainsi donc le schéma est toujours le même utilisant un protocole invariable pour des résultats identiques : un train de réformes profitables à une classe bien précise, à un groupe, à un homme est entrepris immédiatement après un état de choc parce que, dirais-je, « ça passe toujours après la casse » !

(suite au prochain article)

Messages

  • Autrement dit, voir l’ouvrage solidement documenté de Naomie KLEIN : "La Stratégie du Choc".

  • Tout à fait,et parfois cela est "gros comme un boeuf" !Mais le petit peuple dort à poings fermés car sont esprit à du mal à se réactualiser, et les gens en sont encore à croire en "l’honneteté" morale et intellectuelle qu’il ont toujours preté aux instances "supérieures" qu’on leur a inculquée depuis des siècles !"Réajuster les croyances semble un exercice insurmontable !mais je ne parle là que de mon entourage que je connais bien,en espérant que dans un éventail plus large,les esprits ne soient pas autant bétonnés !

  • Remarquable et percutante synthèse.
    Mélanie Klein certes a documenté brillamment la technique mise au point dès les années soixante en Zunie pour manipuler et annihiler la volonté humaine, mais Orwell fournit toujours les fondements idéologiques et intellectuels de l’asservissement des masses (jadis détenteurs de la souveraineté, n’est-ce pas. Quelle horreur ! shocking !!) pour leur transformation en rats de laboratoire.
    Hitler est un gamin comparé à ceux qui mijotent notre avenir, à petits et grands feux.

    • Hitler est un gamin comparé à ceux qui mijotent notre avenir, à petits et grands feux

      D’autant que c’est eux qui l’avaient fabriqué de toutes pièces...

      Avant de le démolir lorsqu’ils ont jugé qu’il avait fait son job.

      Quant à l’"impréparation des victimes qui les mettent en état de choc il existe des techniques pour y résister.

      Qu’on apprend aussi dans les mêmes officines.

      Encore faut-il y avoir pensé "avant".

      C’est pour ça que refuser, ou négliger, d’exposer les situations telles qu’elles qu’elles sont au Peuple est le mettre à la merci des ses bourreaux le jour ou il y est confronté.

      G.L.