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Voilà, après s’en être pris à Elie DOMOTA pour de décrédibiliser et le criminaliser, on s’en prend à l’accord signé en Guadeloupe.
On ne se demande plus ce qu’ils cherchent. C’est on ne peut plus clair ...
Les provocations sont E-N-O-R-M-E-S.
Soyons nombreux le 19 pour dénoncer aussi ÇA :
Jégo : le préambule de l’accord en Guadeloupe n’est "pas acceptable"
NOUVELOBS.COM | 09.03.2009 | 09:23
Le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer dénonce, à l’instar du Medef, le fait que ce préambule qualifie l’économie de la Guadeloupe d’"économie de plantation". "Des propos (...) tout à fait surprenants", estime-t-il.
Le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer Yves Jégo estime que le préambule de l’accord salarial signé en Guadeloupe entre le collectif syndical LKP et une partie du patronat "n’est pas acceptable". "L’Etat ne soutient pas le protocole d’accord", a-t-il déclaré, en se rangeant, sur ce point, à l’avis du Medef.
Yves Jégo était interrogé sur RTL, lundi 9 mars, sur des propos tenus par la présidente du Medef Laurence Parisot dans le Parisien-Aujourd’hui en France de lundi. Elle y dénonce le fait que ce préambule qualifie l’économie de la Guadeloupe d’"économie de plantation", c’est-à-dire, selon elle d’"économie esclavagiste". C’est la raison pour laquelle le Medef local a refusé de signer cet accord, explique-t-elle. Laurence Parisot "a raison", estime Yves Jégo.
Le Medef a eu "tort" de ne pas participer aux discussions
Mais, a ajouté le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, "le tort du Medef local a été de ne pas participer aux discussions parce que quand vous n’êtes pas autour de la table, le protocole qui est signé sans vous, dans votre dos, est un protocole dont le préambule n’est pas acceptable".
"L’Etat ne soutient pas le protocole d’accord", a-t-il indiqué soulignant que "le préfet (de Guadeloupe) et les médiateurs" ont assisté aux négociations mais qu’"ils n’ont rien signé". "Ils étaient juste là en médiateurs", a-t-il insisté.
"Des propos (...) tout à fait surprenants"
Le "préambule, qui en plus n’est pas un objet de droit, négocié entre le collectif (le LKP, ndlr) d’un côté et une partie des syndicats patronaux de l’autre, a des propos (...) tout à fait surprenants", a reconnu Yves Jégo.
"A quoi ça sert d’avoir dans un protocole salarial un préambule qui met en cause l’histoire, qui met en cause les uns et les autres. Le tort et l’erreur qui a été faite c’est que le Medef local aurait dû participer à ces négociations parce qu’il aurait pu faire comme en Martinique, c’est-à-dire faire que ces mots ne figurent pas dans le préambule", a ajouté le secrétaire d’Etat.
Parisot critique un Etat qui "n’a pas joué son rôle"
La présidente du Medef Laurence Parisot, a pour sa part, critiqué aussi la gestion de la crise en Guadeloupe par l’Etat, dans un entretien avec des lecteurs du Parisien publié lundi 9 mars.
"Je ne m’explique pas la façon dont l’Etat a agi (...) Dès le début du conflit, les autorités publiques à Pointe-à-Pitre ont accordé une importance cent fois plus grandes aux propos tenus par les responsables du LKP. Les employeurs, eux, n’ont guère eu voix au chapitre", affirme-t-elle.
"Je considère donc que l’Etat n’a pas joué son rôle d’arbitre dans ce qui était à l’origine un conflit du travail", ajoute-t-elle.
Par ailleurs, "les équipes du Medef Guadeloupe se sont retrouvées face à une organisation gauchiste, très politisée, qui milite pour l’indépendance de la Guadeloupe et n’hésite pas à user de menaces et de pressions qui sèment un véritable climat de terreur", regrette-t-elle.
http://tempsreel.nouvelobs.com/spec...
Tous simplement scandaleux.
Messages
1. ON A PEINE A Y CROIRE, 9 mars 2009, 10:09, par pilhaouer
M’sieur JEGO continue son petit numéro, un coup j’suis gentil, un coup j’suis méchant et la PARISOT s’étrangle de rage !
DEHORS LES EXPLOITEURS !!!
1. ON A PEINE A Y CROIRE, 9 mars 2009, 10:41
Tout à fait, c’est bien ce qui ressort : un pas en avant dix en arrière ! En fait, Jego est un hypocrite. Domage pour lui, il aurait pû avoir son nom incrit dans l’histoire. Et alors Parisot qui se cherche de faux prétextes, pour entraver l’application des accords. Proposons-lui de vivre avec 400 € par mois ! Et encore,elle, elle n’est pas chargée de famille.
Mais c’est pas grave. Maintenant que les Guadeloupéens ont permis que tous les yeux se tournent vers eux, qu’ils en profitent pour se monter des petites structures de travail auto-gestionnaires. Qu’ils produisent et vendent entre eux. Au besoin, il existe des réseaux de distributions autres comme le "commerce équitable et la solidarité". Quand les békés médéfistes verront qu’ils risquent de perdre toute leur fortune, qu’il n’y a plus d’avenir pour eux sur l’île, peut-être qu’ils auront envie de s’assoir à une table de négociations, sans l’état d’esprit qu’incarne Parisot qui est complètement à côté de la plaque, qui ne tient compte de la crise que pour les intérêts des patrons et des actionnaires, faisant fi de ceux des salariés.
Il faudra aussi que Jego nous explique pourquoi il y aurait d’un côté, "incitation à la haine raciale" suite à des mots, qui ne sont pas des faits dans le réel quotidien, alors que la minorité béké ne le dit pas cette "incitation à la haine raciale" mais la pratique depuis 400 ans. Si c’était pas vrai, comme pourrait le dire Jego, qui est dans son rôle, pourquoi alors les Guadeloupéens se sont mis en grève pendant plus d’un mois, nous révélant l’étendue de l’exploitation patronale qui s’en donne à coeur joie sur l’île depuis un bon moment ?
2. ON A PEINE A Y CROIRE, 9 mars 2009, 12:50
Qui a souhaité voir enseigner à l’école les bienfaits du colonialisme sans être poursuivi pour ses propos ?