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Objet : [zpajol] communiqué de presse : réponse au maire de Tours
Publie le dimanche 10 septembre 2006 par Open-Publishing2 commentaires
Objet : [zpajol] communiqué de presse : réponse au maire de Tours
COMMUNIQUE DE PRESSE
Maître Jean, maire dans la bonne ville de Tours, s’est exprimé dans le
journal local de Tours de France 3, le 6 septembre, à propos des
interventions du Collectif de Soutien aux Demandeurs d’Asile et aux Sans
Papier. Cela est en soi un événement ! La dernière fois qu’il avait pris
la parole dans les médias sur les questions d’immigration, c’était pour
justifier l’évacuation par la police de la faculté des tanneurs en 2005,
après 85 jours d’occupation par des familles de demandeurs d’asile et
plusieurs centaines de personnes.
Que nous conte, notre bon sire ! Il nous présente une famille,
virtuelle, composée d’un « père chômeur, la femme qui fait des ménages,
trois enfants... qui attend son logement OPAC depuis deux ans, à
laquelle on va fournir un logement dans trois ou quatre de mois »
Nous invitons tout d’abord cet homme et cette femme virtuels à prendre
contact avec le DAL (Droit Au Logement) de Tours qui pourra les aider
dans les démarches et sans doute obtenir plus rapidement ce logement
tant souhaité. Bien mieux, si notre bon sire est si soucieux quant au
devenir de cette famille virtuelle, nous l’invitons à prendre un arrêté
de réquisition de logements vides (6 000 à Tours) ou de bâtiments
vacants. L’article L641-1 du Code de la construction et de l’habitation
(loi n° 98-657 du 29/07/098, article 52, publiée au journal Officiel du
31 juillet 1998), prévoit que « *sur proposition du service municipal du
logement et*...*après avis du maire, le représentant de l’Etat dans le
département *[le préfet]* peut procéder, par voie de réquisition... à la
prise de possession partielle ou totale des locaux à usage d’habitation
vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés... Ce pouvoir s’étend à la
réquisition totale ou partielle des hôtels, pensions de famille et
locaux similaires... A titre transitoire, le représentant de l’Etat dans
le département peut, après avis du maire, exercer le droit de
réquisition dans toutes les communes où sévit une crise de logement*. »
Lorsque des familles avec enfants ou des personnes âgées sont à la rue,
ou lorsque des personnes sont menacées par le froid,* le Conseil d’Etat
a considéré que le pouvoir de réquisition est applicable*.
Face à la situation déplorable que connaissent les expulsés de Cachan,
le maire de Limeil-Brévannes (94) vient de prendre un arrêté de
réquisition de bâtiments vacants présents dans sa commune, pour y
héberger des familles expulsées par Sarkosy et consorts le 17 août du
squat de Cachan.
Le CSDASP ne se mobilise pas pour des familles virtuelles, mais pour des
hommes, des femmes et des enfants bien réels. Que ces personnes soient
originaires de Tours, de Loches... ou d’autres contrées par-delà les
monts et les mers, le CSDASP revendique, entre autres, DES LOGEMENTS
POUR TOUS ET TOUTES.
Il est scandaleux d’essayer de dresser, comme le fait le maire de Tours
dans son intervention dans le même journal de France 3, les immigrés «
venus d’ailleurs » et des personnes survivant dans des conditions
sociales de plus en plus difficiles, bien qu’elles soient de nationalité
française. Avoir recours aux boucs émissaires ne résout aucun problèmes
sociaux et ne fait fait que renforcer le racisme et la xénophobie d’Etat.
Tours, le 08/09/06
Collectif de Soutien aux demandeurs d’Asile et aux Sans Papier
06 20 91 20 44
Messages
1. > Objet : [zpajol] communiqué de presse : réponse au maire de Tours , 10 septembre 2006, 09:11
Tout-à-fait d’accord.
2. > Objet : [zpajol] communiqué de presse : réponse au maire de Tours , 10 septembre 2006, 19:18
Moi je suis immigré depuis 5 ans. J’ai trimé pour avoir ma place en France.
Je la respecte et elle me respecte. Il y en a marre de tous ses profiteurs
toutes ces assoc qui défendent n’importe quoi. Ils otent aux immigrés toute RESPONSABILITE.
Et les invite à ne surtout pas s’intégrer. Vivre à l’africaine entre africains n’importe quoi dans un immeuble réquisitionné n’importe quoi.
Ce pays me faisait rêver. Aujourd’hui on tire tout le monde vers le bas. N’importe quoi.