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Oh… shocking !... ou l’art du false flag.(4)

Publie le lundi 7 février 2011 par Open-Publishing

Les groupes de pression, les tyrans, les initiés, les « élus » ont eu le temps d’apprendre à conditionner les peuples afin de les soumettre à leur diktat quand ils ne les asservissent pas. La méthode utilisée est invariablement la même : créer, produire et pérenniser la peur sur leur propre population afin de proposer les solutions n’arrangeant que l’ « élite ». Cette pratique s’appelle le « false flag »… ou agir sous un « faux drapeau » c’est-à-dire commettre l’attentat et faire croire que le criminel est celui que l’on vise.

2. — La parfaite organisation de la phase de désinformation.

Le false flag est nourri principalement par la désinformation qui reste sa colonne vertébrale.

Toutefois, la chose était valable jadis car, à l’époque, les Etats-voyous pouvaient se permettre de mentir au monde entier sachant que la vérité ne serait connue que, au bas mot, une trentaine d’années plus tard… encore fallait-il l’ouverture de dossiers classés « confidentiels ».

Aujourd’hui, l’opération est encore réalisable mais bien plus difficile car l’Internet a eu le mérite de mettre les citoyens du monde entier égaux devant l’information.

Certes, le mensonge reste toujours d’actualité et avec lui la désinformation. Néanmoins, sa durée de vie est bien moindre car, par la multitude de contre-informations, les internautes peuvent se faire une idée en temps réel sur les situations qui prévalent dans le monde.

Pour exemples, rappelons-nous, plus près de notre époque, en France, les fausses histoires antisémites mettant à l’index les populations afro-maghrébines et d’autres encore plus lugubres. La désinformation avait, alors, fonctionné à plein tube. Il y eut même des sites internet revendiquant l’incendie du centre social juif… sites internet présumés islamistes alors que le méfait avait été commis par un Juif, gardien du centre, démasqué par la police. Je ne citerai pas l’historiette du rabbin Farhi, s’automutilant, ni celle de Rudy, un comateux en parfaite santé qui rejoignit Tsahal pour exterminer encore mieux les Palestiniens, ni celle d’Alex Moise, s’envoyant des mails antisémites… etc… etc…

Mais, plus grave encore dans le temps, à l’échelle des États. En 1956, après la nationalisation du canal de Suez, on nous avait fait croire à renforts de propagandes, fausses dépêches etc. que Égypte avait attaque Israël.

Pourtant c’était l’inverse. Cela valut des désagréments à Nasser qui dut lutter contre une entente tripartite, un complot fomenté par le Royaume Uni, la France et Israël. Il fallut plus de cinquante ans pour faire la lumière sur les véritables faits et raisons.

Plus près de nous. On accusa Saddam Hussein de détenir des armes de destruction massive, ce qui mit le monde en émoi parce qu’on fit croire que les Arabes, « cruels et tarés génétiquement », n’étaient pas capables de se retenir s’ils possédaient pareilles armes. Soudain l’homme, convenable et parfaitement fréquentable lorsqu’il attaqua l’Iran avec l’aide et la bénédiction des puissances occidentales, devint un sanguinaire barbare qui avait gazé des Kurdes dont on ne s’était jamais soucié auparavant. Pis encore, l’Europe avait fourni les gaz… et dit amen à l’extermination des Kurdes.

Là encore, l’information produisit de bons effets. On sait ce qu’il advint de l’Irak que l’on dépeça, que l’on égorgea sur l’autel d’une démocratie qui ne s’installa aucunement. Ce fut l’ordo ab chaos tant voulu par les gouvernants du Nouvel Ordre Mondial afin de s’accaparer des richesses du pays des Mille et Une Nuits, du pays de l’écriture !

Aujourd’hui avec Internet, tout a changé. L’information va à la vitesse de l’électricité et les communications se sont améliorées sensiblement et ostensiblement. Le monde entier peut être au courant d’un fait quelques instants après sa production. Le mensonge, la supercherie, la tromperie ne peuvent durer que fort peu de temps. En outre, le web a réussi ce que les tenants du désordre n’avaient pas prévu : la création d’une société, d’une solidarité mondiale.

C’est pourquoi, comprenant que la duperie ne durera pas, ils créèrent un choc intense, capable d’effrayer et de timorer les esprits pour longtemps :

Et le 11 septembre fut !

Les relais internet utilisés se firent à l’échelle non point d’une organisation comme on veut nous le faire croire mais à celle d’un Etat puissant ayant toutes les capacités logistiques pour les réaliser et les coordonner.

C’est pourquoi, la stratégie employée pour ce crime ainsi que les moyens utilisés et la précision de l’opération ne peuvent être que le fait d’une puissante organisation… la plus puissante de l’Etat… c’est-à-dire l’Etat lui-même.

La brutalité de la chose, le choix du lieu, symboliquement le cœur de l’Amérique, la célérité de la propagande, la destruction quasi-immédiate de toutes les preuves, l’absence d’une grande partie du personnel, la destruction de la septième tour que l’on nous avait cachée, gorgeant de documents fort compromettants, la rapidité des représailles prouvent parfaitement élaboration et la réalisation d’un false flag important, assez choquant pour pouvoir permettre les méfaits du gouvernement Bush notamment une série de mesures, soi-disant de sécurité mais qui en réalité ne faisaient que :

—  limiter les libertés publiques,
—  attaquer des Etats souverains,
—  discréditer Arabes et Musulmans, le lobby sioniste particulièrement puissant y contribua,
—  permettre aux USA de mettre la main sur le pétrole en Irak,
—  laisser toute latitude aux sociétés pétrolières pour faire passer l’oléoduc en Afghanistan.

C’est peut être à cause de la prise de conscience de l’Internet par les voyous que le 11 septembre eut lieu car il fallait, pour eux, agir vite, bien et très fort sinon l’opération risquait d’être éventée.

(A suivre)