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On peut être évolutionnaire sans être révolté !

Publie le dimanche 13 mai 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Appel à réflexions suite aux réactions à l’élection de Sarkosy en France.

« Le président Sarkosy a annoncé que la page de mai 68 est tournée. Certains font allusion de similarité entre mai 68 et mai 2007 à cause des réactions en de nombreuses villes de France (émeutes,... ). »

La révolte a éclaté par une certaine forme de violence face à une autre violence qui se profile dans les propos du chef de l’Etat français, mais dans une spirale de violence, le peuple fait majoritairement les frais ; il y a peut-être une autre voie à suivre pour sortir de la "terreur" (comme disaient les communards de la Commune libre de Paris) et retrouver des idéaux comme : « " ’imagination au pouvoir", "changer la vie" ... », dans une atmosphère de liberté et de fête comme la solidarité effective et d’actions nouvelles capables d’ouvir des perspectives d’un autre monde.

Utopie réelle : On peut être évolutionnaire sans être révolté !

Il s’agit de chercher la voie de la révolution fraternelle et qui sort des schémas révolutionnaires du passé (qui n’ont rien changé au fond, un pouvoir a été remplacé par un autre) car tout reste à faire dans le cœur de l’homme, donc toute la société est à faire comme on veut, ici et maintenant ! C’est une évolution personnelle de l’homme engagé dans l’évolution planétaire.

S’en prendre aux causes ou aux effets, tout est là. Constatons que la force du système du mal qu’il faut vaincre est quelque part aussi en nous -si je n’ai pas tué, c’est parce que les conditions ne s’y prêtaient pas, disait Gandhi- : la force de l’ambition, de l’orgueil, du chacun-pour-soi, de la vengeance, de la haine, du manque d’amour et de raison, l’injustice... Soit non pas une liste de positif et négatif mais une manière d’être et de vivre qui participe à ce qu’est/devient le monde (existentialité). Une révolution manifeste une revendication de justice politique mais pas un changement essentiel pour produuire un changement de civilisation.

Un mode sans hierarchie ni dogmatique politique et religieuse n’est pas une utopie, c’est dans le fond de l’être humain. La plus belle action à mener sur tous les fronds est la réhumanisation pour que les hommes ne croient plus que la solution est de remplacer par des lois et des règles l’amour comme logique de raison, le dépassement par le pardon (qui n’est pas oubli), la paix, l’intelligence et la liberté insurgeantes (qui se forment à partir des valeurs de notre humanité mises en pratique) qu’aucune loi ou règle ne peut donner parce que le changement imposé au masse ne peut l’être sans pouvoirs (dont les modes d’inflexion du comportement humain sont forcément autoritaires (gouvernements, lois, etc.)).

La politique et la religion disparaîtront d’elles-mêmes quand l’humanité n’aura plus besoin d’elles en redevenant capable de s’autogérer naturellement et de vivre sa vie libre et -voici un terme utilisé sciemment en-dehors du religieux parce qu’il fait appel à la conscience individuelle- "spirituelle", en plénitude non sous des chefs, des dogmes et des lois, des règles... Ce monde est très bien armé, très puissant, depuis des millénaires, pour briser tout type d’action opposée... avant qu’elle ne l’ait brisé, lui, le système. Ce qui triomphera du système c’est le changement intérieur des troupes sur lesquelles il compte, changement par l’amour de raison, le pardon, la paix, l’intelligence et la liberté spirituelles retrouvées et appliquées. Contre cela ce monde "aux dents de fer", ne pourra rien faire au bout de générations, si ces générations ont le courage de leur évolution intérieure et sociale.

Soit, cherchons des voies d’actions, des suggestions d’humanisation ensemble pour se distinguer de l’esprit de système et ne pas donner du l’eau aux moulins des pouvoirs.

Dans tous mouvements de libération, comme cela fut le cas en mai 68 (rappel : certains ont comparé les émeutes d’après élection de Sarkozy à Mai 68), la commune libre de Paris, ... etc., il y a toujours des excés de colère, de rage qui se traduisent par la violence pour répondre à la violence de l’Etat, mais c’est le peuple qui en souffre majoritairement (incendier des voitures n’est pas spécifiquement toujours atteindre ceux qui dominent, par ex.). Lutter est nécessaire, mais avec d’autres manières que celles auxquelles le système s’attend pour mieux les réprimer.

Le système a bien étudié les mouvements de libération pour éviter qu’ils réémergent (par ex., le mouvement de M. Luther King, etc.) en les écrasant si possible dans l’oeuf. En plus, dans la révolte excessivement réprimée par les forces de l’ordre, il y a des blessés et peut-être même des morts... cela affaiblit la force de résistance, sans parler des souffrances proches et lointaines que cela entraîne (imaginez les parents et les amis dont les jeunes sont victimes de la répression, les dégâts à divers niveaux...). Le système créé par l’homme est fondé sur la religion et/ou son imitatrice profane : la politique, avec leur finances, leurs lois, leurs hiérarchies, etc. Puisque que l’homme est capable de créer le mal, il peut inverser la vapeur en créant le bien : c’est un pari pour un autre futur. Mais ce bien ne peut prendre réalité qu’à partir de certaines valeurs appliquées volontairement et librement telles que la confiance, l’honnêteté, la patience, la paix, la vérité (refus du mensonge), ... (il n’y a pas une liste de négatif et de positif).

RESISTER, C’EST CREER L’UTOPIE ICI ET MAINTENANT.
http://ventsteppes.free.fr/utopie.html

C’est une autre manière de dire « Il s’agit de chercher la voie de la révolution fraternelle » : c’est miser sur les forces dans une optique de dépassement des préjugès et de la culture du pouvoir pour une union fraternelle ; fraternelle parce que basée sur le fond humain où sont enracinées les valeurs du coeur. Cette union-là est plus forte, elle tiend de la grande famille de l’humanité à laquelle nous appartenons tous et non des divisions idéologiques, religieuses et autres cloisonnages. Suite de la phrase : « et qui sort des schémas révolutionnaires du passé (qui n’ont rien changé au fond, un pouvoir a été remplacé par un autre) » les révolutions ont apportés d’évidents changements mais par sur le fond, un système de domination a été remplacé par un nouveau système de domination et de spoliation. Suite : « car tout reste à faire dans le cœur de l’homme, donc toute la société est à faire comme on veut, ici et maintenant ! C’est une évolution personnelle de l’homme engagé dans l’évolution planétaire. »

Le monde est à l’image de ce que nous sommes tous ; le seul endroit où le système ne peut rien faire est "le coeur de l’homme" libre d’appliquer en conscience, à sa vie, certaines valeurs et non une morale (des morales, il y en a des centaines !) pour se forger un autre regard, un comportement neuf, et parvenir à une force de propositions civilisatrices. C’est en aimant qu’on développe l’amour, c’est en faisant la paix qu’on acquiert une force pacificatrice... , et que se faisant on se fait autre : c’est l’existentialité. Une existentialité basée sur ce qui fait l’essence même de l’humain, c-à-d le fond spirituel, en-dehors des principes moraux des politiques et des religions. Se faisant autre, vivant son humanité, on annonce par le fait même une autre humanité en marche... jusqu’à un changement de civilisation ! Ce changement progressif ne peut mener qu’à la disparition parrallèle des pouvoirs qui n’auront plus aucune justifications d’exister parce que simplement les hommes n’ont plus besoin d’être dirigés, d’avoir des lois, des dogmes, des règles... pour vivre totalement libres autogérés, auto-organisés, autochangés et, par conséquent cela débouche sur une autre société. Une autre manière de dire : « Ce qui triomphera du système c’est le changement intérieur des troupes sur lesquelles il compte, changement par l’amour de raison, la paix,... l’intelligence et la liberté spirituelles retrouvées et appliquées. »

L’ouverture des peuples ne peut aller sans une dynamique fondamentale de réarmement spirituel actif : ce que nous appellons humanisation ou spiritualisation libre. L’histoire ne cesse de le démontrer : on ne retrouvera pas l’amour fraternel politiquement. Aucun programme de bonheur ne sortira des politiques. Il suffit de constater en portant un regard sur l’histoire contemporaine : Guerre de 1914-18 : Cause ? La politique. Révolution Russe de 1917 et fin dramatique de cette expérience 73 ans plus tard : Causes ? La politique. Guerre de 1939-45 : Cause ? La politique. Attentat du 11 septembre 2001 et guerres en Afghanistan et en Irak ? Causes : la Politique., etc. Il n’y a rien a attendre de la politique et de la religion (domination sociologique) mais pour continuer à lutter pour un autre avenir, il faut voir qui défend le mieux la liberté d’expression et de conscience, soit le moindre mal dans ce monde toujours sous l’inflexion des systèmes !

La libération totale ne sera forcèment que progressive parque les mentalités ne changent pas du jour au lendemain et l’auto-évolution individuelle prendra du temps, c’est une réalité.

http://ventsteppes.free.fr/Proclavi...

Messages

  • Un peu de lectures antropologiques permettraient de réfléchir sur l’humanité autrement que

    dans des termes d’un hédonisme béat.

    Tous les faits et gestes de chaque être humain sont dicté par l’intérêt,réel ou supposé,matériel

    ou immatériel, contrôlé ou instinctif, cela dans un seul but assurer sa survie,son existence.

    A partir de ce simple constat,l’être humain, "animal socialisé",entre en politique, volontairement

    ou non parce qu’il fait partie et s’identifie à un groupe social, à une société.

  • Bla bla bla.Avec des prêches comme ça je vais élever des moutons dans le Larzac ou mieux je me fais moine ou prédicateur chez les Témoins de Jéhovah" ;

    JY