Accueil > Palestine : il n’y a pas de fatalité
Je n’étais pas née quand les chars sont arrivés la première fois sur la terre de Palestine.
Je n’étais même pas dans le ventre de ma mère à redouter q’un jour ces gesticulations m’atteignent.
Je ne savais pas encore que l’on pouvait ici et là tuer son frère ou sa sœur, les dépouiller, entrer dans la maison des morts et se vêtir de leurs habits.
Puis je vins au monde, nue et aussi pure que la première gorgée de lait qui coula au fond de moi pour me nourrir.
Plus tard quand mes yeux ont été ouverts au-delà de ce qu’il y avait juste à portée, ont été scruter en moi-même et plus loin, j’ai vu.
J’ai grandi avec ces images là, de gamins lançant sur militaires des pierres sans conséquences ; j’ai grandi presque dans l’habitude qu’il y avait un coin de ce monde où les mots « Paix » et « liberté » n’arriveraient jamais à se frayer un chemin du cœur aux lèvres, comme une fatalité…
Puis j’ai grandi encore et désormais je sais qu’il n’y a pas de fatalité.
De quoi meurt-on en Palestine ?
De l’oppression sans limite d’un pays impérialiste qui prétend s’étendre sans délicatesse…
De quoi meurt-on en Palestine ?
De la complicité active et tacite de pays impérialistes qui prétendent, coudes serrés, mains dans la main, s’étendre sans délicatesse ?
De quoi meurt-on en Palestine ?
De notre indifférence et de notre incapacité à infléchir, ici même, la politique meurtrière que l’on fomente en notre nom.
Qu’y a-t-il de fatal à cela ?
Rien.
Là bas, un peuple lutte et tente de ne pas disparaître sous les coups de buttoirs et nous interpelle.
Ici, nos vies qui se courent après n’arrivent même plus à contenir la vague brune, qui comme un lèpre, nous ronge et nous défigure.
Ici, je rêve d’une Intifada où, de loin en loin, nous retrouverions nos frères et nos sœurs.
Là bas, à quoi rêve-t-on quand on est à un pas de l’oubli et que les murs se dressent sans heurt, sans cris, sans haussement de voix.
Pour elles, pour eux, pour nous-mêmes, pour retrouver la pureté de nos premières gorgées de vie, aujourd’hui n’est pas un jour pour se souvenir.
Aujourd’hui est un jour pour se rappeler que demain est à deux pas et que nous en sommes responsables.
Solidarité avec le peuple Palestinien, avec tous les peuples en lutte…
l’Orchestre Poétique d’Avant-guerre
Messages
1. Palestine : il n’y a pas de fatalité, 15 mai 2008, 22:03
C’est sûr qu’il n’y a pas de fatalité. La délivrance doit forcément venir de l’intérieur, des habitants d’Israël. C’est à eux de mettre un coup d’arrêt brutal à cet espèce de contrat diabolique qui consiste à absorber avec patience et détermination les territoires palestiniens, pour créer le grand-Israël, avec sources d’eau incluses (est-ce déjà la guerre de l’eau ?), en échange de l’offre de service du mossad à tous les pays occidentaux. D’un côté ils ferment les yeux sur l’expansion territoriale, de l’autre les services secrets s’activent pour fomenter des assassinats, des soulèvements populaires, ou des renversements de régimes, partout dans le monde.
Israël s’est jeté une bombe sur lui-même, il a signé sa propre mort, la preuve il a fêté ses 60 ans d’existence, parce qu’il sait que demain ne sera plus comme hier, son pays se vide petit à petit de ses habitants. C’est pas les malheureuses armes palestiniennes qui les font fuir, mais bien le régime israélien qui tourne à l’intégrisme, à la folie destructrice et meurtrière et à une corruption phénoménale prenant ses citoyens en otages, pour les "protéger" ceci pour la vitrine occidentale. Le génocide juif dans l’ Europe de 40-45 n’est plus un gage de légitimité aux yeux des peuples occidentaux, car il est flagrant aujourd’hui d’observer sur les cartes du Proche-orient le grignotage de l’état palestinien au fil des décennies depuis 1948 ! Tout le monde a compris qu’il s’agissait d’une "épuration ethnique", les palestiniens étant les autochtones de ces terres, par rapport aux israéliens qui sont issus de l’immigration de l’Europe de l’Est, les azkénazes et les séfarades qui viennent de l’Afrique du nord, mais sans doute plus proches des arabes, dans la compréhension mutuelle.
Il faut que ça s’arrête et la Ligue arabe gagnerait à infléchir les desseins d’Israël qui doit revenir dans la réalité. Cette Ligue a su arrêter les combats au Liban, pourquoi n’interviendrait-elle pas également dans ce conflit qui perdure depuis trop longtemps, et peser de tout son poids (de pétrole) dans la balance face aux USA ? C’est le moment ou jamais, sachant que Bush n’en n’a plus pour longtemps à la tête de son état et sachant qu’il est affaibli politiquement ?
1. Palestine : il n’y a pas de fatalité, 18 mai 2008, 08:39
c’est la ligue arabe qui dés la création de l’état d’israel a fait la guerre a cet état naissant et sans armes puis une fois la guerre perdue a mis les palestiniens dans des camp en disant qu’ils jetteraient les juifs a la mer. Balayer devant sa porte n’a
jamais fait de mal a personne ,quand aux israelliens qui fuiraient leur pays vous prennez vos desir pour des réalités ,israel et malgrés tout la seule démocratie de la région .