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Porter la question sociale au plan du politique.

Publie le vendredi 22 octobre 2010 par Open-Publishing
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Porter la question sociale au plan du politique.

Cela ne signifie pas déposséder la rue et les syndicats qui doivent demeurer actifs et mobilisateurs mais faire en sorte que les revendications sociales soient intégrées à un projet politique par des partis politiques.

Le premier risque consiste en une traduction gestionnaire par les partis de gouvernements de revendications anti-systèmiques donc à forte portée alternative.

Le second enjeu porte sur la définition du social qui risque de perdre son contenu de classe et de ce trouver réduite à une politique misérabiliste en faveur des très pauvres au détriment des couches moyennes. Or le social c’est la mobilisation des secteurs les moins soumis au politiques néolibérales pour sortir de la situation présente.

Le débouché politique ce n’est pas le débouché politicien avec DSK remplaçant Sarkozy pour faire la même politique avec quelques variantes. Le débouché politique c’est un projet politique national alternatif qui assure la défense et l’extension de ce qui a un fort contenu de droits sociaux à savoir les services publics, de la Sécurité sociale et les hôpitaux publics mais aussi pour aller plus loin que l’aspect syndical notamment avec la nationalisation d’un certain nombre de secteurs stratégiques, dont les banques. En lien avec le mouvement social dans et hors les lieux de production il s’agit rien moins que de reprendre la main face au néolibéralisme.

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