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Projections : "Vivre et Travailler (ou non) en Lorraine" (26/11, le Denfert, Paris)

Publie le mercredi 17 novembre 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

Dans le cadre de sa programmation "LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE", le cinéma le Denfert vous propose le 26 novembre :

à 19h30

Les vestiges de la ville qui n’existe pas
de Laurent Marmol,
52 minutes,
Production 5ème Planète

A la veille de la seconde guerre mondiale Saint-Dié-des-Vosges figurait au palmarès des villes les plus industrialisées de France. Au lendemain de la guerre, la ville n’était plus que cendres et ruines.
Un éminent industriel local, Jean Jacques Duval proposa que se soit Le Corbusier qui redessine les plans de la ville. L’architecte imagina bâtir une ville verte, constituée d’une dizaine d’immeubles répartis dans un parc de verdure.
Beaucoup de Déodassiens (habitants de Saint-Dié-des-Vosges) furent effrayés par tant de modernisme et s’opposèrent farouchement à ce projet. La ville fut alors reconstruite plus ou moins à l’identique et la seule trace qui persiste du passage de Le Corbusier est l’usine textile Claude et Duval, la seule usine textile encore en activité de nos jours.

à 20H30

Les Travaux & les Jours
de Guy Mousset,
60 minutes, Production 600K images
http://600kimages.blogspot.com/

En 1985 Guy Mousset consacre Un haut fourneau dans la tête à quelques ouvriers aciéristes Lorrains à Pompey.
En 2009, quand Guy Mousset retourne à Pompey, il n’y a plus d’usine, plus de trace, l’herbe folle et quelques arbres soigneusement plantés ont recouvert le site et la culture ouvrière qui y vivait.
Ne restent que quelques anciens, mis trop tôt à la retraite forcée, une époque sociale douloureuse, privés de leur monde, privés aussi des outils de transmission de leur mémoire.
« Il n’y a même pas de musée ! » s’emporte l’un deux..
Alors, combatifs, Jean et les autres racontent, pour que ne meure pas avec eux cette histoire qui est celle d’un temps des luttes de dialogue, de labeur, l’histoire de la construction d’une société française.
Et quand ils parlent, tout vit et revit avec eux.

à 21h30

Une vie française
de Abdallah Badis,
1h 18 minutes, production la vie est belle.

De la campagne paisible française aux paysages sidérurgiques sinistrés de Lorraine, « Une vie française » traverse la France d’aujourd’hui et celle d’hier ; l’enfance enfouie renaît et avec elle son cortège de fantômes : les vieux Arabes invisibles, le métal en fusion et l’usine disparue.

Contact programmation :
Arnaud Boland / Cathy Coopman
arnaud.boland@5planete.com
cathy.coopman@5planete.com

Projections programmées par 5ème Planète dans le cadre du mois du documentaire

Cinéma Le Dendert :
24 place Denfert-Rochereau 75014 Paris
Métro : Denfert-Rochereau
Tarif par séance : 5 €uros

 !! Venez soutenir !!

Messages

  • Un soutient de tout coeur (j’habite pas à Paris !!!) pour ces présentations qui parle d’une vie ouvrière avec ses rires et ses larmes . La vie a fait que j’ai appris à connaitre quelques lieux de Lorraine dont le village de Redange avec sa montagne ( un crassier en fait !) ,un étang ,et des habitants vivants ( un ex-mineur italien fabricant de glace !! ,bref des délices pour les gamins que nous étions vers 1970)
    Que reste-il de cela,mon beau père est mort depuis 14 ans (et ses souvenirs avec) ,son village se banlieurise et !!!!!!!!!!!!!!!!! Selon certains de mes étudiants , Hayange est à bout de ressources financières , etc...............Mais je ne parle plus car cela fait longtemps que je n’y suis plus allée . Donc de tout coeur avec vous marie.lina

  • Native de Lorraine et plus précisément du Bassin de Longwy, j’habite à présent Paris aussi je suis très heureuse de cette initiative, dans le cadre du mois du film documentaire, de projections consacrées à la vie ouvrière. Celui intitulé Une Vie Française risque de m’émouvoir particulièrement. Fille d’un ouvrier sidérurgique venu d’Italie , je ne peux empêcher la tristesse de m’envahir, à chacun de mes retours à Longwy lorsque je repense à ce qui donnait vie à ma région : la Sidérurgie.

    • je cherche un camarade cher du nom de Ruscio Antoine, aîné de je crois cinq frères et soeurs dont le prénoms sont jean, petit poyo, Franca et ? perdu de vue depuis 40 ans et qui était mon voisin rue des Pyrénées à longwy haut en 1961. Nos pères travaillaient à l’usine de la Chiers. Etes vous un proche parent ou homonyme et connaissez vous des gens susceptibles de me renseigner. Merci de votre réponse.