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Quand des salariés se cachent pour mourir
Publie le jeudi 10 décembre 2009 par Open-Publishing1 commentaire
les salariés se cachent pour mourir.
(JLV-09-12-09)
Un salarié d’une filiale de Cegelec, Monnier à Ancenis en Loire Atlantique, a fait une tentative de suicide suite à des menaces de licenciements dans cette entreprise.
Ce sont ses collègues de travail qui lui ont sauvé la vie en le décrochant de la corde.
Bizarrement, ce fait a été passé sous silence, alors que le PDG de Cegelec région ouest et un grand ponte venu de Paris, se seraient rendus sur place.
Il semblerait que ce silence a été demandée pour éviter une nouvelle affaire concernant cette multinationale qui est en pleine période de cession au groupe Vinci, et qui doit montrer "patte blanche" pour éviter les foudres des autorités politiques et administratives. Déjà en octobre, un salarié de la filiale nord, avait menacé de mettre fin à ces jours pour dénoncer la perte importante de son pouvoir d’achat suite à la remise en cause de ses primes liées aux frais professionnels.
En effet, Vinci et Cegelec rencontreraient de grandes difficultés avec les organisations syndicales qui refuseraient de donner un avis nécessaire pour déclencher un processus de cession devant les autorités de la concurrence en France et en Europe. Les groupes faisant fi de la demande de transparence totale, les syndicats exigent des garanties sur les emplois et le maintien des niveaux de structuration dans Cegelec.
Dans d’autres entités du groupe Cegelec, des licenciements collectifs sont programmés et en cours, notamment à la Réunion et dans quelques centres de la région parisienne, mais aussi des réorganisations de filiales entières, ce qui semblent être un prémisse à la méthode et à la culture chez Vinci, spécialiste du morcelage en petites unités des grandes entreprises qui sont achetées à coup de millions, pour grossir les carnets de commandes et supprimer des concurrents.
Quant à Vinci, de nombreuses enseignes, on parle de plus de 200, seraient en grande difficulté pour obtenir la marge nette exigée par les financiers du groupe, ces derniers seraient en cours de préparation d’un grand nombre de licenciements préventifs afin de conserver la marge.
Un bras de fer est engagé, et il risque d’être entaché par des gestes de désespoir si les groupes refusent de dynamiser un retour à un dialogue social inexistant, malgré des apparats et des leurres selon les syndicats, dans les 2 groupes.
Messages
1. Quand des salariés se cachent pour mourir, 12 décembre 2009, 10:19
CEGELEC - CEGELEC - CEGELEC - CEGELEC - CEGELEC -CEGELEC - CEGELEC -
Quand des salariés se cachent pour mourir
jeudi 10 décembre 2009 (18h39)
les salariés se cachent pour mourir. (JLV-09-12-09)
Un salarié d’une filiale de Cegelec, Monnier à Ancenis en Loire Atlantique, a fait une tentative de suicide suite à des menaces de licenciements dans cette entreprise.
Ce sont ses collègues de travail qui lui ont sauvé la vie en le décrochant de la corde.
Bizarrement, ce fait a été passé sous silence, alors que le PDG de Cegelec région ouest et un grand ponte venu de Paris, se seraient rendus sur place.
Il semblerait que ce silence a été demandée pour éviter une nouvelle affaire concernant cette multinationale qui est en pleine période de cession au groupe Vinci, et qui doit montrer "patte blanche" pour éviter les foudres des autorités politiques et administratives. Déjà en octobre, un salarié de la filiale nord, avait menacé de mettre fin à ces jours pour dénoncer la perte importante de son pouvoir d’achat suite à la remise en cause de ses primes liées aux frais professionnels.
En effet, Vinci et Cegelec rencontreraient de grandes difficultés avec les organisations syndicales qui refuseraient de donner un avis nécessaire pour déclencher un processus de cession devant les autorités de la concurrence en France et en Europe. Les groupes faisant fi de la demande de transparence totale, les syndicats exigent des garanties sur les emplois et le maintien des niveaux de structuration dans Cegelec.
Dans d’autres entités du groupe Cegelec, des licenciements collectifs sont programmés et en cours, notamment à la Réunion et dans quelques centres de la région parisienne, mais aussi des réorganisations de filiales entières, ce qui semblent être un prémisse à la méthode et à la culture chez Vinci, spécialiste du morcelage en petites unités des grandes entreprises qui sont achetées à coup de millions, pour grossir les carnets de commandes et supprimer des concurrents.
Quant à Vinci, de nombreuses enseignes, on parle de plus de 200, seraient en grande difficulté pour obtenir la marge nette exigée par les financiers du groupe, ces derniers seraient en cours de préparation d’un grand nombre de licenciements préventifs afin de conserver la marge.
Un bras de fer est engagé, et il risque d’être entaché par des gestes de désespoir si les groupes refusent de dynamiser un retour à un dialogue social inexistant, malgré des apparats et des leurres selon les syndicats, dans les 2 groupes.
De : La Vérité en face
jeudi 10 décembre 2009