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RENNES. APPEL A LA MOBILISATION SOCIALE GÉNÉRALE . SIGNER LA PÉTITION

Publie le vendredi 24 mars 2006 par Open-Publishing
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Malgré les importantes mobilisations de la jeunesse étudiante Villepin refuse de retirer le CPE qui avec les CNE, et le « contrat senior », casse le code du travail et agrave la précarité, en attendant sans doute de s’attaquer aux statuts de fonctionnaires. Au contraire, le gouvernement veut laisser pourrir la situation.

Nous, syndicalistes d’Ille et Vilaine, signataires de cet appel, nous voulons prendre nos responsabilités et tout faire pour ne pas subir le même échec que nous avons connu, lors des réformes libérales concernant les retraites et la sécurité sociale.

En premier lieu dans le département, nulle organisation syndicale combattant le CPE, ne peut être exclue des intersyndicales.

Les organisations syndicales nationales appellent à poursuivre l’action avec des arrêts de travail le 28 mars. Faisons de cette journée une véritable grève interprofessionelle...

Depuis plus de six semaines, les étudiants rennais bloquent les facs. Nous ne pouvons pas laisser ce mouvement s’essoufler et les accompagner seulement pour les manifs. Il est maintenant du devoir des salariés du public, du privé, des précaires chômeurs et retraités, avec leurs organisations syndicales, de rejoindre activement le mouvement.

Certes une gréve générale ne se décrète pas, elle se construit démocratiquement dans les assemblées de salarié(e)s, qui votent la reconduction de la gréve.

Ce n’est pas une simple question de solidarité, mais un combat tous ensemble, pour un emploi stable et pour une société qui éradiquerait la précarité...

Nous, syndicalistes de tous horizons, nous appelons tous les salarié/es à se mobiliser pour faire du 28 mars, un grand succès de la mobilisation et à reconduire partout leurs actions jusqu’au retrait définitif du CPE.

Campguihem Frédéric Syndicaliste CGT Éducation Nationale Guer

Collinet Jacques retraité CGT PTT

Collinet retraitée SNUIPP Éducation Nationale

Delarue Christian Syndicaliste CGT Impôts Rennes

Detoc Jean-Yves. Syndicaliste CGT Trésor Rennes

Faucheux Valérie Syndicaliste FSU Éducation Nationale Rennes

Goyer Jean-luc Délégué du Personnel Animateur Social Rennes

Grignon Charles Syndicaliste CGT Villes de Rennes

Juin Yves Syndicaliste CGT Ville de Rennes

Martzolf Jean-Pierre Syndicaliste Solidaires ANPE

Poullet Sylviane Syndicaliste CGT Trésor Rennes

Raguet Nicolas Syndicaliste CGT Trésor Rennes

http://rennes-info.org/article.php3...

Messages

  • Voilà bien le genre d’action qui s’inscrit pleinement dans la stratégie mise en eouvre par les directions des Confédérations en 2003.

    Ainsi, après le 28 mars, il est prévu que chacun dans son coin, dans sa ville, son usine, se débrouille, s’organise localement mais surtout pas nationalement Surtout pas d’appel national de la part des confédrations nationales, et chut, ne prononcez pas les mots qui font trembler la droite et le Medef.

    Au nom de l’unité, après le 28, on va laisser notre jeunesse seule face à la répression policière, au Medef et leur médias commerciau, à la droite et son extrême ?

    A Rennes, ils décident ceci, à Paris, ils décident autre chose, à Marseille, ils n’ont pas reussi à s’entendre, à Strasbourg, un mouvement de reprise s’amorce, etc.

    Voilà en réalité la débandade qu’ils nous préparent après le 28 mars. Pour les grandes centrales syndicales, qui se définissent avant tout comme les partenaires sociaux du Medef et du gouvernement, il s’agit d’organiser l’étiolement progressif du mouvement étudiant jusqu’au 7 avril. Date à partir de laquelle, les Parisiens sont en vacances.

    Villepin défend les intérêts du Medef et propose sa politique comme un exemple au patronat européen. Il s’agit pour lui de briser la classe ouvrière française et ses traditions politiques révolutionnaires, un peu comme ils ont brisé l’URSS, toute chose étant égale par ailleurs. Villepin est parfaitement au courant des intérêts syndicaux qui se jouent dans le mouvement iniitiés par la jeunessse. L’etat et les entrerpises participe à hauteur de 80 % dans le financement des centrales syndicales. Elles ne peuvent donc pas heurter de front le gouvernement, en préparant et lançant un appel à une grève générale.

    Seillières est actuellement à la tête du patronat européen.

    Nous ne sommes pas dans une impasse. La jeunesse en lutte est imprévisible, elle reste libre de ses mouvements. Ce qui inquiète tous les tenants du système. Comment les travailleurs font-ils réagir après le 28 mars ? Vont-ils encore regarder leurs enfants se faire tabasser, arrêter et emprissonner ? Où va-ton assister à la floraision de grèves partout en France, jusqu’à prendre l’allure d’une grève générale. Des grèves suivies d’occupation où les salariés en profitent pour mettre en avant leurs propres revendications ?

    Les Confédrations croient qu’une telle situation se dessine et qu’il faut très vite l’enrayer. Pour eux , seul le retrait immédiat du CPE lèverait ce danger. C’est pourquoi, ils se précipitent au rendez-vous du premier ministre, pour lui demander en urgence de renoncer uniquement au CPE et de négocier avec eux, le reste de la loi sur l’égalité des chances.

    De villepin ne considère pas que le danger d’une grève générale soit imminent. IL juge d’après ses renseignements collectés dans les entreprises, que les salariés ne sont pas prêts à se mettre en grève générale pour soutenir les étudiants et encore moins pour défendre leurs propres revendications. Par conséquent, il n’y a pas de menaces sociales tangibles, il n’y a pas de raisons objectifs de retirer le CPE.

    De Villepin prend un risque, qu’il assume par la connaissance de l’état d’esrpit des salariés. Il fait le pari avec les Confédérations, qu’il tiendra bon, jusqu’au 7 avril, que les travailleurs ne bougeront pas et encore moins sans un appel unitaire à la grève générale. Et alors, la législation du travail ne sera plus qu’un chiffon de papier, tout sera possible pour les patrons.

    15 JOURS, ce n’est rien pour des gens qui ni bougent pas. Pour la jeunesse en mouvement, 15 jours peuvent se transformer en un siecle de progrès social. Ce que les vieilles confédérations sundicales ne veulent plus faire, la jeunesse peut le faire et ébranler par la force de vie qui l’habite, toute la classe ouvrière. Et alors tout deviendra possible pour la jeunesse et les travailleurs.