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Refus de visa au ministre palestinien du Plan

Publie le vendredi 21 avril 2006 par Open-Publishing
5 commentaires

La décision des autorités françaises de refuser la venue sur notre territoire de Samir Abou Eisheh, ministre palestinien du Plan est désolante et incompréhensible.

Avoir avoir coupé les vivres au gouvernement palestinien, voilà que l’Europe et la France en particulier veut isoler diplomatiquement les palestiniens.
Le prétexte est évidemment le refus du Hamas de reconnaitre Israel et les accord signés par l’OLP.
Sans doute, vu de France, le Hamas à tort de continuer à refuser de reconnaitre Israel. Mais quelle sont les conditions que l’on pose a Israel pour poursuivre les relations économiques et diplomatiques ? Aucune. Demande t’on à Israel de reconnaitre l’Etat palestinien dans les frontières reconnues par l’ONU ? Non. Demande t’on a Israel de cesser le terrorisme d’Etat ? Non. Exige t’on d’Israel le respect des accord signés et donc la fin de la colonisation ? Non.

L’alignement de notre diplomatie sur les positions atlantistes n’augure rien de bon

Jips

Messages

  • Tout à fait d’accord avec toi, Jips. Les autorités françaises font semblant d’ignorer que Samir Abou Eisheh a été élu de manière démocratique.
    je vois ici une nouvelle forme du racisme anti-arabe.
    Francesca

  • Demandons à voter en IsraélUsa puisque ces pays définissent notre politique.Hélène

  • Là-bas, un président élu à plus de 80%, 15 000 personnes dans les rues que l’on n’écoute pas : une dictature.

    Ici, un président élu à plus de 80%, plus d’un million de personnes dans les rues que l’on n’écoute pas : une démocratie.

    Là-bas, internet ultra contrôlé avec accès restreint : un régime totalitaire.

    Ici, internet surveillé et toutes les mails stockés pendant 2 ans : un régime démocratique.
    Là-bas, des prisonniers politiques internés dans des camps : un régime fasciste.
    Ici, des prisonniers politiques enfermés à
    vie : un régime républicain.

    Autrefois, des camps de concentration : un régime nazi.

    Aujourd’hui, des camps de rétentions pour immigrés : un régime solidaire.

    Autrefois, population espionnée en permanence : régime tortionnaire.

    Aujourd’hui, fichage dès la maternelle : un régime de liberté.

    Là-bas, des militaires qui gouvernent : un régime totalitaire.

    Ici, vigipirate orange en permanence : un régime de sécurité.

    Là-bas, une presse muselée : un régime dictatorial.

    Ici, des journalistes soumis aux intérêts économiques : un régime égalitaire. Là-bas ou autrefois, ils prirent les armes et se révoltèrent.

    Ici, nous manifestons...
    Il est temps de reconnaître que nous vivons dans une dictature, certes confortable et où on nous fait croire à la liberté. Mais jusqu’à quand pourrons nous vivre ainsi, en nous mentant à nous-même ?

    Guil de La Lune Noire


    che

  • ET ENCORE...

    Et tu oublies, Jips, de dire que le seul endroit au monde où on construit un mur de séparation des peuples sans que çà fasse dresser les cheveux sur la tête des amoureux des droits de l’homme, c’est là bas en Palestine, et ce sont des israéliens qui le font !

    Voilà !

    C’est peut-être pas politiquement correct de le signaler, mais c’est la vérité ineffaçable !

    Cela devrait soulever les foules... Il faut cesser de punir ceux qui subissent déjà l’insupportable vie d’occupation depuis 40 ans !

    NOSE