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S’INSCRIRE AUX UNIVERSITES DE RENTREE D’ALTERNATIVE SOCIALISTE...

Publie le samedi 20 août 2005 par Open-Publishing

Et avant à celles de Fouras ! + INFOS DIVERSES SUR DEBAT EN COURS

communiqué de D&S, le 19 août sur le débat en l’état :

Les journées 2005 de Fouras Nps les 24/26 août vont être l’objet d’un vrai débat : il faut y être

Il importe que Nps choisisse avec qui il va constituer une majorité pour ce congrès

Il y aura du monde, et il y aura un enjeu : si Nps continue à prôner la neutralité, la direction sortante sera reconduite et ce sera une victoire du camp du oui en interne

Dans ce cas-là, le “Nps” du congrès de Dijon sera détruit,
le “nouveau” Nps servira à consolider le “vieux” parti qui s’est trompé le 21 avril et le 29 mai...

En vérité, il n’y a, selon nous, qu’une issue alternative, une motion unie de la gauche du parti, Nps, Nm, Fm (C6R, NG, Parti pris, D&S, Prs...) et une alliance claire, voulue, annoncée, prévue, avec l’appui des militants consultés, informés, au congrès du Mans sous forme d’une synthèse avec Laurent Fabius, les siens, les partisans du “non” (et tous les partisans du “oui”qui auront réfléchi aux effets du 29 mai)...

En matière de tactique :

La position officielle, écrite, répétée, chaque jour, dans toute la presse, de Vincent Peillon est “au Mans, synthèse générale ou pas de synthèse du tout” : cela revient à mobiliser Nps pour sauver les soldats Hollande et Dsk...

On n’imagine pas ceux qui combattent depuis longtemps pour ancrer à gauche ce parti (ex Gs, ex poperenistes, Nm, Nps, Fm...) abandonner tous leurs efforts, tirer un trait sur leurs forces accumulées (prés de 37,5 % des voix à Dijon), au profit d’une “synthèse générale” au Mans, oubliant tout ce qui s’est passé les 21 avril 2002 et le 29 mai 2005...

La position de Arnaud Montebourg semble être différente : motion “indépendante”, mais avec projet déclaré, ouvert, de synthèse partielle avec les autres motions indépendantes, rénovatrices, de gauche, Laurent Fabius, et Alternative socialiste... Evidemment, c’est mieux que de prôner la “neutralité” ou une funeste “autonomie” de Nps , c’est mieux car cela revient à dire que la direction sortante doit être changée pour être remplacée par une alliance à dominante du “non”, et à s’en donner les moyens, en disant que cela se fait avec Laurent Fabius !

.... mais c’est moins logique, moins bien que de faire une motion commune de toute la gauche du parti avant de réaliser l’alliance avec les autres “non” comme Laurent Fabius, et avec des “ouiistes” ayant réfléchi et intégré le 29 mai... Question de fond politique et de rapport de force...

Sur le fond politique :

La contribution Nps parue dans le cahier de l’Hebdo des socialistes, en l’état, contient des reculs par rapport à Dijon (toute la partie sociale semble comme avoir été transférée de Nps à As ! Cherchez donc la raison... ) mais surtout la contribution Nps condamne le fait d’avoir fait campagne publique pour le “non” : quel dommage ! S’il n’y avait pas eu campagne de socialistes pour le “non”, le “non” ‘n’aurait pas gagné, car la différence s’est faite dans l’électorat socialiste. Condamner ceux qui ont fait campagne et fait gagner le non, cela revient à regretter de facto le résultat du 29 mai... Nps doit changer sa position la dessus... de facto ou clairement !

Mais sur le fond politique, en dépit des points mentionnés ci dessus et de la longueur des textes, il apparaît tout à fait possible de faire une motion commune avec Alternative socialiste, comme l’ont initié Henri Emmanuelli (Nm) Jean Pierre Masseret (motion A) , Marc Dolez (Fm) et Gérard Filoche (Nps). Cet embryon d’unité pourrait être élargi (avec Prs, Parti pris aussi...) et donner, pourvu qu’il y en ait la volonté, un texte commun, avec tous ceux de Nps qui le veulent, sans exclusive, sans préalable, en toute égalité, en toute fraternité, sans préséance, il suffit de prendre le temps et de se mettre autour d’une table entre Fouras et Périgueux...

Si la date des journées de Périgueux a été choisie les 9-11 septembre, c’est pour permettre un travail en commun avant de déposer une motion... Pourquoi pas une réunion nationale commune (comme nous aurions du faire l’an passé, déjà) ?

Une délégation de “Alternative socialiste” a été invitée à Fouras,
Nous inviterons une délégation de Nps, quoiqu’il se passe à Fouras, à Périgueux...

“Alternative socialiste” ne s’est pas autoproclamé motion et ne le fera pas tant que tous les débats, les échanges n’auront pas été finalisés, la date limite officielle de dépôt des motions étant le 17 septembre,

Cela amène de nombreux camarades, a être à la fois à Fouras et à Périgueux, c’est un effort mais il faut prendre le temps et l’énergie pour construire une force commune de gauche solide pour changer le parti...

D&S (dont la rédaction était partagée depuis la fin de l’ex-Gs, et composée à 40 % de Nps et à 60 % de Nm) a choisi son orientation à l’unanimité, et se bat de toute ses forces pour une motion commune à l’image du “quatuor” composé par Emmanuelli, Dolez, Filoche, Masseret... A l’image de ce qu’avait fait le “trio” Dolez, Filoche, Genereux, il s’agit de préfigurer, de construire l’unité... Avec, aussi, Prs, Parti pris, Jean-Luc Mélenchon, Alain Vidalies, Marie Noëlle Lienemann, un accord politique, nous le savons pourrait être possible !

D&S appelle donc tous les camarades qui le peuvent à participer à Fouras pour défendre le point de vue de l’unité :
si l’orientation de Nps pour la neutralité, pour l’autonomie est confirmée et l’emporte, il faudra quitter Nps,
si la bataille pour l’unité l’emporte au sein de Nps, à dominante du “non”, il faudra oeuvrer ensemble à la consolider de la meilleure façon d’ici au Mans.

Gérard Filoche, pour D&S


UNIVERSITES DE RENTREE POUR UNE ALTERNATIVE SOCIALISTE

http://www.nonsocialiste.fr/article/articleview/1260/1/346/

L’université de rentrée Pour une alternative socialiste

Les 9 , 1 0 et 11 septembre à Périgueux (Dordogne) Accueil à partir de vendredi 11h, clôture le dimanche à 14h.

IL faut S’INSCRIRE

Ces journées doivent nous permettre, à la veille d’un congrès historique pour le Parti Socialiste et pour la gauche, de mener une réflexion collective sur l’orientation que nous voulons porter en son sein ainsi que sur les modalités de la nécessaire union de la gauche pour répondre à l’espoir né le 29 mai.
Pour y participer merci de télécharger le formulaire ci-dessous et de nous le renvoyer accompagné de votre règlement par chèque libellé au nom de "non socialiste" à l’adresse suivante

Alternative socialiste - bureau 7593 -
101, rue de l’Université
75355 Paris 07 SP

Téléchargement du bulletin d’ Inscription

http://www.nonsocialiste.fr/filemanager/download/200/fiche%20ins.pdf


Annexes

Politique AP Europe n°1 le jeudi 19 aout

Vincent Peillon dénonce « l’hypocrisie » de François Hollande et de Laurent Fabius

AP | 18.08.05 | 12:00

PARIS (AP) — Le cofondateur du courant minoritaire « Nouveau PS » Vincent Peillon a critiqué jeudi « l’opportunité » et « l’hypocrisie » des partisans de François Hollande et de Laurent Fabius, tout en répétant sa volonté de fonder « un nouveau Parti socialiste ».

Alors que les partisans des deux camps s’affrontent de plus en plus ouvertement à moins de trois mois du prochain congrès du PS au Mans, Vincent Peillon a rappelé sur Europe-1 que « François Hollande et Laurent Fabius viennent de diriger ensemble le Parti socialiste pendant deux ans ».

« Il y a pour les deux camps beaucoup d’opportunité et d’hypocrisie », a dénoncé Vincent Peillon, pour qui les affrontements s’expliquent surtout par un « enjeu de pouvoir ».

« Nous sommes nous très las, pour vous dire la vérité, de ces hypocrisies », a-t-il dit. Le NPS « n’entrera pas dans ces querelles », a promis Vincent Peillon parce que « nous on pense qu’il faut accoucher d’un nouveau Parti socialiste ».

Toujours sévère à l’égard du premier secrétaire François Hollande qui n’a « pas mis ce parti au travail » depuis trois ans, Vincent Peillon a répété son souhait de « changer l’orientation » du PS. Faute d’obtenir ce changement, le NPS est prêt à rester « encore un peu » minoritaire au sein du parti, a-t-il assuré. AP

Pour info :

J’ignore si tu viens d’écouter V. Peillon ce matin 19 aout sur Europe 1 (08h20 - 08h30) mais je te donne mon sentiment à chaud.

Au niveau du Parti, charge assez prononcée contre Hollande & Fabius (qu’il met dans le même sac) et il se dit "las des hypocrisies !".

Cependant, il affirme qu’il faut réformer le Parti et notamment sur le fond et le projet (on est d’accord !) mais il n’a vraiment pas proposé ni expliqué grand chose et notamment revenons-y sur le fond...

Il n’a même pas fait référence une fois au référendum et au NON du 29 mai !!!
Aussi, quand le journaliste lui explique que le rôle et la position de NPS seront essentiels au congrès, il ne répond pas ou d’une façon très floue en se réfugiant un peu sous le fait de rester indépendant (alors que l’on sait bien qu’une majorité existera quand même) : gênant non ?

Il finit en expliquant qu’il n’y a aucun trouble avec Montebourg

Son attaque et analyse contre le gouvernement est bonne à la fin de l’entretien !

Bref, moi aussi, je demeure las et pessimiste par rapport au congrès et au Parti !

Les échéances qui arrivent sont essentiels, nous sommes responsables devant l’électorat de Gauche de ce pays et notre congrès sera - soyons-en conscients - regardé et jugé par lui ! A bientôt, probablement à Périgueux avec G.Berthiot

Amicalement Damien L

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PS : Bartolone allume le feu contre Hollande Libé 18 aout
Le fabiusien souhaite une autre majorité dès le congrès de novembre.

Par Pascal VIROT

mercredi 17 août 2005 (Liberation - 06:00)

’est reparti. Peu avares de querelles intestines, les socialistes ont mis les bouchées doubles en cette prérentrée. C’est le fabiusien Claude Bartolone qui a mis le feu aux poudres en demandant hier dans le Parisien « une autre majorité » au sein du PS : « Il faut un autre cap » au congrès socialiste anticipé de novembre, au Mans, a-t-il martelé.

Pour justifier cette révolution interne qui permettrait à Laurent Fabius de se placer en pole position pour 2007, le député de Seine-Saint-Denis dresse le constat d’« un triple échec » de « la direction provisoire du PS ». D’abord, « elle a divisé » les socialistes lors de la campagne référendaire sur la Constitution européenne ; ensuite, elle s’est montrée « méprisante » durant la même période avec les autres forces de gauche ; enfin, elle laisse à François Bayrou, le président de l’UDF, le rôle d’opposant en chef au gouvernement.

Clivage. Aussitôt, au nom de la direction, Jean-Marc Ayrault a tenté de désamorcer ce début de polémique. « Les socialistes n’ont pas à se lancer dans une logique d’affrontement », a expliqué le patron des députés PS sur Europe 1. Porte-parole du PS, Annick Lepetit se veut plus ferme. « Le nouveau cap, c’est forcément une direction composée de partisans du non à la Constitution européenne », a-t-elle constaté. Or, « il existe une opposition forte entre Claude Bartolone et François Hollande qui, lui, souhaite dépasser le clivage du référendum du 29 mai et éviter son approfondissement entre les partisans du oui et du non ».

Pour mettre sur pied une « majorité alternative », Claude Bartolone se tourne, dans son entretien au Parisien, vers le courant du Nouveau Parti socialiste (NPS) à qui il lance un nouvel appel. Il souhaite que la réponse de cette sensibilité minoritaire intervienne « tout de suite ». Cette mise en demeure est rejetée par Vincent Peillon, cofondateur du NPS : « Bartolone souhaite un rassemblement des non. Cela n’aura pas lieu, car ce n’est pas judicieux politiquement. » Le député européen rêve d’une nouvelle majorité solide. Il l’assure l’avoir dit à Laurent Fabius : « On ne peut être candidat à la présidentielle avec un parti coupé en deux. » Le conseil sera-t-il suivi ?