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Sapir, sortie de l’euro
par rats
Publie le mardi 20 septembre 2011 par rats - Open-Publishing6 commentaires
Pour Sapir, nous sommes près de la fin de l’Euro (1)
Jacques Sapir nous livre en exclusivité les premières pages de l’introduction de son nouveau livre qui paraîtra courant novembre. Le premier volet de son analyse de la crise de l’Euro en aborde les origines : une financiarisation à outrance, le déni de démocratie qui suivit le référendum de 2005 ou encore le traité de Lisbonne. L’économiste voit pour seule issue une sortie de l’Euro, encore possible aujourd’hui selon lui.
De la Grèce à l’Italie, en passant par l’Irlande, le Portugal et l’Espagne, la zone Euro est désormais en feu. Les États ne cessent d’emprunter à des taux de plus en plus élevés et les contrats d’assurance sur les dettes, qu’elles soient publiques ou privées, voient le montant de leurs primes s’envoler. L’Euro aujourd’hui se meurt. Tout cela avait été prévu il y a de cela plusieurs mois (1), voire plusieurs années (2). Mais Cassandre ne saurait se réjouir de voir ses prévisions se réaliser. On ne comprend que trop que la mort de l’Euro, du fait de l’entêtement imbécile de nos dirigeants et de leur incapacité à prévoir une sortie ordonnée ce qui serait pourtant encore possible aujourd’hui, nous condamne très probablement à un saut dans l’inconnu.
L’histoire mesurera la responsabilité de nos gouvernements qui, par idéologie, par conformisme et parfois par lâcheté ont laissé la situation se dégrader jusqu’à l’irréparable. Elle dira aussi l’immense culpabilité de ceux qui, dans les capitales nationales comme à Bruxelles ou à Francfort, ont cherché à imposer à contrebande une Europe fédérale par le biais de la monnaie unique à des peuples qui n’en voulaient pas. Aujourd’hui, ce n’est pas seulement l’Euro, cette construction boiteuse et imparfaite, qui agonise. C’est aussi une certaine conception de l’Europe.
La victoire provisoire des « cabris », de ceux qui pour reprendre la phrase célèbre du Général de Gaulle s’en vont criant « l’Europe, l’Europe » en sautant sur des chaises, se paye aujourd’hui au prix fort. Si nous ne voulons pas en revenir à une Europe du conflit « de tous contre tous », il nous faudra réapprendre les principes de la coordination entre Nations souveraines, qui sont les berceaux de la démocratie, sur les ruines d’une coopération que l’on a voulu construire sur le mépris de l’opinion des électeurs. La crise actuelle solde à la fois les erreurs d’une financiarisation à outrance voulue à la fois par la droite et la gauche parlementaire (3), et la faute politique que fut le Traité de Lisbonne et le déni de démocratie qui suivit le référendum sur le projet de traité constitutionnel en 2005.
En effet, à peine nos gouvernants ont-ils le sentiment d’avoir apporté un remède, ne serait-ce que temporaire, sur l’un des pays que la crise se précise sur un autre. Les banques européennes sont ainsi dans l’œil du cyclone, et elles ont subi de lourdes pertes quant à leur capitalisation depuis le début du mois d’août. L’incertitude quant à leur solvabilité ne cesse de monter. Elle est à la mesure de l’erreur, et le terme est modéré, qui fut commise au début du printemps 2011 quand les « tests de résistance » (ou Stress-Tests) qui furent réalisés ont omis dans leurs hypothèse d’intégrer un possible défaut d’un pays de la zone Euro. Nous payons cher cette erreur (4) ! Il est probable que celle-ci rende inévitable une nationalisation temporaire, partielle ou totale, de nos systèmes bancaires.
Après la Grèce, désormais condamnée au défaut et à une dévaluation (5), et saignée à blanc par une répétition insensée de plans d’austérité qui fut dénoncée par l’économiste en chef de Natixis (6), ce sont l’Italie et l’Espagne qui donnent des signes de faiblesse (7). En Italie, en dépit de la multiplication de plans d’austérité, la dette n’en finit pas d’augmenter tandis qu’inexorablement monte le flot du chômage en Espagne. Le Portugal s’enfonce dans une crise sans issue (8) et la France elle-même est mise en cause.
Les septiques les plus endurcis doivent donc l’admettre dans les tréfonds de leur cœur. Au-delà de la crise de chaque pays, qui s’explique par des raisons à chaque fois spécifiques, au-delà de la crise de gouvernance de la Zone Euro, certes prévisible mais qu’exaspère une opposition entre l’Allemagne et la France, c’est bien la monnaie unique, l’Euro lui-même, qui est en crise.
Cette crise était en fait prévisible depuis de nombreuses années, car les défauts structurels de la zone Euro étaient notoires et bien connus des économistes, y compris de partisans de l’Euro (9). Les déséquilibres induits par la monnaie unique faisaient leur chemin aux seins des économies de pays de la Zone Euro. Si la crise de 2007-2008 a donné une impulsion décisive à la crise de l’Euro, il convient de dire que cette dernière n’attendait qu’un grand désordre de l’économie mondiale pour se révéler.
Cette crise est devenue une réalité à l’été 2009 quand l’accumulation des dettes a atteint un seuil critique en Grèce, en Irlande et au Portugal. À l’été 2011, elle a pris un tour dramatique qui prouve que le processus va empirant. On peut d’ailleurs constater la montée d’une fatigue de l’Euro, qui est perceptible que ce soit dans les opinions publiques (10) où désormais nous avons une majorité contre une aide supplémentaire à la Grèce, mais aussi dans les gouvernements où le découragement désormais se fait jour.
Cette crise se combine aussi avec les inquiétudes que suscite la situation aux Etats-Unis. La perte par ce dernier pays de sa note AAA, prouve qu’il n’est pas sorti de la crise dite des « subprimes » (11). De plus, les perspectives de croissance y sont très faibles. Premier pays frappé par la crise de 2007, il n’a pas retrouvé une dynamique de développement saine et s’enfonce lentement dans une double crise d’endettement tant de l’État fédéral que des ménages. Les réactions des pays émergents, menés par la Russie et la Chine (12), face à la politique monétaire menée par Washington sont de plus en plus vigoureuses.
La concomitance de ces crises contribue cependant à en obscurcir le sens. Elle masque en particulier ce que la crise dans la Zone Euro a de spécifique et les effets de la monnaie unique qui aggravent cette crise. Mais elle nous rappelle que dans un monde de finance globalisée, des liens étroits unissent les différents problèmes. Que l’Euro vienne à disparaître et c’est le Dollar qui se trouvera en première ligne face à la spéculation internationale qui se déchaînera alors. Gageons qu’il ne tardera guère à sombrer.
Nombreux sont ceux qui pensent que la crise de l’Euro réjouit les dirigeants américains. Ils se trompent lourdement. Un Euro affaibli politiquement mais présent, concentrant pour plusieurs années encore l’attention des spéculateurs internationaux et freinant le développement des économies européennes, est bien la meilleure situation pour les dirigeants de Washington. C’est bien pourquoi ces derniers multiplient les initiatives pour forcer la main des pays européens et pour que soit mis en place un nouveau plan de sauvetage de la crise en Grèce.
Ainsi, pour des raisons aussi diverses qu’il y a de pays concernés, des deux côtés de l’Atlantique les dirigeants affirment leur volonté de défendre l’Euro. Mais les faits sont têtus ! Et quand on les méprise, ils se vengent.
Les argumentations controuvées des uns et des autres, les plaidoyers pro-domo de politiciens aux abois, les arguties dans un jargon pseudo technique dans lesquelles se complaisent les bureaucrates de Bruxelles n’y changeront rien. La monnaie unique européenne, qui fut à son origine source de tant d’espoirs, n’a tenu aucune de ses promesses. Elle meurt aujourd’hui de l’échec du projet politique qui lui avait donné naissance, le « fédéralisme furtif », et de la divergence dans les dynamiques économiques des pays membres, divergence exacerbée par la politique de l’Allemagne.
Ce qui est infiniment plus grave que la mort de l’Euro dans sa forme actuelle, c’est que le principe même de coordination monétaire risque de mourir avec lui. Et la question est aujourd’hui posée : peut-on sauver ce principe de coordination, avec ce qu’il implique de flexibilité pour chaque pays et de coopérations entre pays, du désastre qui attend l’Euro ?
Rendez-vous demain pour le second volet de l’analyse de la crise de l’Euro par Jaques Sapir.
http://m.marianne2.fr/Pour-Sapir-nous-sommes-pres-de-la-fin-de-l-Euro-1_a210557.html
Messages
1. Sapir, sortie de l’euro, 20 septembre 2011, 12:52, par A.C
Personnellement, mais j’attendrai la seconde partie, "connaissant" un peu les travaux SAPIR..je reste beaucoup sur ma faim.
Je sais bien qu’il fascine,l’ami SAPIR,... notamment le Front de Gauche, même si certaines de ses thèses le rapprochent de trop de"souverainistes" encombrants( M Lepen ou Dupont Aignan)
Je pense que sa façon de dévier dans un" économisme " qui l’éloigne de Marx , lui fait faire un simple constat, un bout de chemin dans l’altercapitalisme (pour parler en frontisme de Gôôche).. mais qu’il ne met pas la barre ou elle doit se placer :
Capitalisme ou Communisme.
Le flou en terme de "souverainté" et de pouvoir sur les Banques centrales ..tient selon mo qu’il ne fait pas de l ’appropriation sociale des instruments financiers- et de production, bien entendu, notamment parce que le capitalisme a ses"noyaux durs" dits "industriels au coeur de la Finance - un nécessaire préalable de débat !
Cela le conduisait, en 2008, dans un article dont Google doit permettre deretrouver la trace mais que j’ai en "mémoire" dans mes archives sur ces questions..que j’"ESSAIE" de piger..sans beaucoup de "visibilité" tellement TOUt estfait pour que nous pensions être trop "cons.., nous, "en bas"...
Sapir nous expliquait
La question n’est pas dans le SEUL statut des prédateurs (Banques centrales, banques de dépots etc )
Il est dans le choix entre "SORTIR ..du CAPITALISME" ou fausses solutions dites "financières" ou "monétaires"
C’est du moins mon sentiment.
Ceci étant, à cette heure, l’’Euro tel qu’il est né des suites de Maastricht..est bel et bien MORT
Ce matin je lis
Moi, jes erais GREC , sortir de l’EURO..je n’en ferais pas tout un..drachme !
:)
A.C
1. Sapir, sortie de l’euro, 20 septembre 2011, 22:33, par Copas
Tout cela est comme d’hab bourgeois-compatible...
La question des nationalisations n’a aucun sens progressiste sans que cela n’exprime une puissance organisée et mobilisée des travailleurs.
La position des travailleurs mobilisés et organisés pour avoir haute main là dessus n’est pas un supplément d’âme, elle est ce qui donne un sens utile pour la classe populaire a l’expropriation de la bourgeoisie.
Si mon ami AC veut bien considérer que le mou du genou d’une grande partie de la gauche communiste sur la question de qui décide est une profonde scorie du passé et des tentations de se couler en chefs dans un état inchangé, c’est à dire fait pour les intérets de la bourgeoisie.
Rappelons nous les tractations de l’époque du programme commun où il s’agissait de définir scientifiquement à partir de combien de centaines l’entreprisses nationalisées le capitalisme serait dominé (pour caricaturer, la rupture de Mitterrand... ou du Merluchon 40 ans après)...
Ce débat était important à l’époque et le fruit de grandes postures .
Cette question a été éclipsée dans le temps quand fut constatée la formidable efficacité de l’état pour exploiter comme tout bon capitaliste une entreprise d’état, la rationaliser, faire des vagues de licenciements, etc...
La gauche aux affaires rationalisa l’outil de production et les privatisations furent au bout pour refermer le processus de ce que la bourgeoisie n’avait pas été capable de faire, le patron des patrons, c’est à dire l’état, le fit.
C’est qu’en fait c’est toujours le pouvoir des classes sous-jacentes, les outils qu’elles se donnent qui font sens sur la propriété, le reste...
Et malheureusement la gauche réformiste honnête n’a toujours pas compris qu’il ne sert à rien de substituer à une nomenclatura d’état bourgeois , une nomenclatura (dans une organisation du travail inchangée) issue des rangs des organisations représentant indirectement la classe populaire.
Une grande partie de la gauche reste dans les travées de la nation dans ses grands actes, mais pas dans le camp de la bataille pour le pouvoir des travailleurs, que ce soit dans ses petites mêlées pour résister , ses grandes batailles pour faire reculer la bourgeoisie ou même pour briser les reins de la classe parasite.
La gauche reste largement dans l’impasse et l’impuissance, prête à recommencer sans cesse le chemin qui la mène à l’Acropole du capitalisme pour se couler dans ses habits.
Qii décide est ce qui importe. Et pas garder ou pas l’euro, demander à quitter ou rester dans l’Europe.
2. Sapir, sortie de l’euro, 21 septembre 2011, 10:45, par A.C
@COPAS :
D’autant plus d’accord que je fus(toi, je l’ignore), un de ces communistes qui se sont plantés ! Y compris en frappant sur la table face à des corédacteurs PS du PCG, y compris comme un pov con, réjoui, quant un pote à Chevènement nous approuvait sur telle ou telle question..
C’est te dire que je suis vacciné !
Il y avait même eu" pire dans "cette question de "qui possède décide ",analysée de façon a-marxiste, toujours sans l’intervention populaire.
C’est quand dès 1934, Thorez refusa d’inclure des nationalisations dans le Programme de Front Popu -pourtant essentiellement de son initiative- de peur..de ne pas rallier la petite bourgeoisie par le biais du Parti Radical Alors que laSFIO insistait !
:)
Il y eut enfin(???)..,au prétexte que la "nationalisation" n’était pas l’alpha et l’oméga dela marche vers le socialisme.(ce qui n’est pas faux !) un certain Gayssot qui expliqua qu’ouvrir leCapital au "privé" n’était pas une privatisation..(ce qui était une explication ridicule minable justification de cette maudite "participationnite aigûe " propres aux mutants huistes...et leurs successeurs actuels..)
C’est pourquoi d’ailleurs, mais je parle depuis longtemps dans led ésert, je ne comprends toujours pas pourquoi certains , à gauche d ups, mais y compris désormais un peu partout, voire au PS..dans les Orgas comme le NPA ouLO, "on"se croit sorti d’affaire avec les questions "pas si simples" en se réfugiant dans un vague mot d’ordre de "Nationalisations"...
Cet aparté(?) concernant le sujet"EURO"..mais pour tenter larelance je pense que toute visée communiste ..pose les questions de processus prenant en compte la réalité contradictoire du moment.
Or- je sais que là dessus, peu d’intervenants ici ont d’accord avec moi- tout en refusant d’être caricaturé de"national-communiste" et renvoyé à Thorez 1943, je plaide pour un débat -pourquoi pas un colloque de révolutionnaires préparé avec sérieux , qui réponde aux questions immédiates :
– Peut on envisager une mobilisation de masse contre l’austérité, la saignée qui nous attend , des contrepropositions de rupture (toi, moi et d’autres avançons l’idée de Comités populaires de résistance) sans régler deux trois points :
-Un :
Dans quelle approche des nécessaires "moratoires",ou "gel de co décisions" pour que laFrance décrête, y compris après un référendum, sa volonté de ne plus être liée par la pacte -garrot inventé par Monnet-Schumann et d’autres en 49 et aujourd’jui à deux doigts de décisions de fédéralisme capitaliste, devons nous nous situer ?
-DEUX
:
Quelles forme d’appropriation sociale des banques, ?
J’ai fait (faudrait que je retrouve) encore récemment un commetaire ici sur "ma" conception du changement de statut..(tout le monde y vient) mais aussi d’expropriation des Capitalistes et de la mise sous forme QHS.". la partie "banques dAffaires" ,ou se joue les saloperies dites d’"actifs pourris", au coeur des spéculations.
Manifestement, cela a eu moins de succès que les tangos de Gôôôche plurielle à la Fête de... Mélanchon..et sa cour neuve.
TROIS :
"Sortir de euro" a t il encore un sens ?
Puisque en fait c’est la question, selon moi, de se dégager des tentacules de Pieuvre Capitaliste avant celui de lui trancher la tête, "internationalement" dans la LDC, qui est posée.
Dans ce cas, est ce idiot de re- réfléchir sur des questions -ycompris posées par Sapir- quant aux conséquences dites de"risque d’inflation"...car sur ce point je partage quelques approches de l’économiste proche du PDG.?
En refouillant quelques restes de travail perso et collectif sur "monnaie COMMUNE - pour nos échanges commerciaux dans et hors la"zone Euro" ( ce quiétaitl’E.C.U. avant Maastricht) ,je me pose toujours une question depuis des années : le non retour à une monnaie nationale est il"compatible" avec le processus ?
Je sais bien , Copas, que c’est pas avec "ça" qu’on entre dans la Société sans classes..
Mais n’est ce point un passage obligé.du débat et el’action...pour éviter de s’écarter du chemin de changement de société ?
.En apparaissant comme de simples protestataires indignés" ?
Ce que j’écris là, à chaud, n’est pas, dans ma tronche, inscrit dans le marbre !
Mais qui peut aujourd’hui ne réfléchir qu’avec des certitudes sur le court et moyen terme ?
je préfère dire quelques conneries , me faire reprendre, que de botter en touche a u prétexte que ce ne serait pas là l’ESSENTIEL"avec en non dit "Putain, c’est trop chiant et trop compliqué, ton histoire, tu nous gonfles, AC, on te préfère en bouffon ?"
Je persiste et je signe :
Pour discuter de l’autogestion révolutionnaire, encore faut-il que les masses aient un cadre minimum de visibilité du futur immédiat..
C’est bien pour cela que nous nous sentons plus près de Gramsci que d’autres marxistes...Que nous lions "COMMUNISME et "PARTI REVOLUTIONNAIRE", rejetant à la fois la seule spontanéité des masses et la dépossession des révolutionnaires de l’outil qui ne peu se construire qu’avec et pour les masses..
NON ?
Cordialement
A.C
3. Sapir, sortie de l’euro, 21 septembre 2011, 21:12
Pour des vieux vous avez de sacrées bonnes dents mes chers amis et camarades AC et Copas !!!! :-) Évidemment c’est un compliment :-) Vous mordez là où est la chair, pour des "jeunes" (relativement) cocos (j’ai pas dit cocottes) comme moi qui n’ai que peu de bagage c’est tout à fait instructif et fondamental ce genre de débats. Je pense qu’il gagnerait à être popularisé et porté dans le plus grand nombre d’endroits possibles. Je suis en train d’essayer de finir un texte sur ce sujet depuis cet été , j’espère que la gestation sera bientôt terminée, et qu’il contribuera au débat, même imparfaitement. C’est ça, le débat qu’il nous faut, pas les pitreries de la Fête de l’Humanité...MERCI, sincèrement, pour ce genre d ’échanges de haute volée (à peu près comme un Nadal/Federer :-)) LL
2. Sapir, sortie de l’euro, 20 septembre 2011, 14:46
J’ai particullièrement aimé qd il traité Estrosi de "menteur". C’est à peu près dire qu’un canard fait coin-coin, mais le ministricule était vert, incapable de supporter, comme son maîmaître, qu’on ose le contredire.
3. Sapir, sortie de l’euro, 20 septembre 2011, 14:49
La Triplette des hit-men du FMI, c’est exactement le fonctionnement décrit par "Confessions d’un tueur économique".