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Siné phile enragé... et "un pavé dans la tronche des connards", comme disait Léo.
Publie le lundi 21 juillet 2008 par Open-Publishing3 commentaires

Déjà sous la protection de St Nicolas, ce 13 février 2006, les voitures de fonctionnaires n’ arrêtent pas de tourner autour de l’ immeuble, interdisant la pratique de la photographie, en vain.
Val, de Grâce, assez de suffisance et de brosse à reluire.
Retourne à la rédaction de ton traité de morale à l’ usage des néos cons.
Photos du rassemblement, à Paris, le 30 août 2004, en soutien aux prisonniers palestiniens durant leur grève de la faim.




Promis, je ne volerai plus Charlie et je m’abstiendrai donc de le lire.
Monsieur le censeur, Bonsoir...
Messages
1. Siné phile enragé... et "un pavé dans la tronche des connards", comme disait Léo., 21 juillet 2008, 19:23
marrant, j’suis justement en train d’écouter un bon vieil album d’AC/DC et pile en ce moment :
KICKED IN THE TEETH AGAIN !
– http://www.youtube.com/watch?v=jUT9...
et en live, roots... :
– http://www.youtube.com/watch?v=JJPl...
Thom
2. Siné phile enragé... et "un pavé dans la tronche des connards", comme disait Léo., 22 juillet 2008, 00:34, par maxleg
Pétition de soutien à Siné avec près de 2.000 signatures, selon ses proches source : AFP
Signez la pétition sur : www.myspace.com/soutienasine
Vous pourrez y (re)trouver également ses dessins, des interviews et toutes les actus au quotidien concernant "l’affaire Siné"
Merci à tous et vive Siné !
3. Siné phile enragé... et "un pavé dans la tronche des connards", comme disait Léo., 24 juillet 2008, 03:53, par Thierry Kruger auteur-réalisateur
article copié dans un site en fait de Bataille et Fontaine (sic) par un internante avisé
LA LIBERTÉ D’OPINION SELON ‘‘CHARLIE’’
“Le droit à la caricature est une liberté fondamentale et Charlie a bien raison de la défendre bec et ongles [1]. Plus discutable est la posture qui consiste à se faire mousser en rempart contre le péril sarrasin. Depuis le 11 septembre, l’hebdomadaire ne cesse de rhabiller le vieux tropisme anti-arabe aux couleurs plus tendance de l’islamophobie. Ses deux spécialistes en capillo-détection, Fiammetta Venner et Caroline Fourest, martèlent semaine après semaine que les barbus sont partout, chez les banlieusards, les alter-mondialistes, les pacifistes… Elles ont même réussi à dénicher un poil à barbe islamique dans la tonsure de la LDH. Mais le plus prompt à se poser en héros de la résistance antiterroriste, c’est le patron, Philippe Val. Ses fulminations incessantes contre quiconque s’écarte de l’axe du bien ont découragé jusqu’à ses lecteurs les plus tenaces. Même Pascal Boniface, directeur du très « expert » Institut de relations internationales et stratégiques, et à ce titre peu suspect de ben-ladisme, en est tombé de sa chaise. Philippe Val est un « vendeur de l’idéologie néo-conservatrice américaine, constate-t-il. Sharon et Bush sont ses héros positifs, ceux qui osent les critiquer sont selon lui complaisants avec les terroristes. Dans la grande bataille des idées à laquelle nous assistons, Val constitue un élément important. La tonalité ironique du journal, les dessins humoristiques lui permettent de vendre l’idéologie néo-conservatrice contenue dans ses éditoriaux à un électorat qui n’aurait pas naturellement penché de ce côté. » [2] Il est vrai qu’on ne saurait faire grief à « l’ami Val », comme l’appelle Serge July (Libération, 09/02/06), de bomber le torse contre les forces du mal. La liberté d’expression réside précisément dans le droit reconnu à chacun de l’accommoder à sa propre sauce, fût-elle pleine de grumeaux. L’ennui, c’est que ce droit si abondamment étalé par le directeur de Charlie ne vaut que pour lui-même et ceux qui pensent comme lui. Ses ex-collaborateurs en savent quelque chose : en cas de divergence, l’esprit des Lumières vire subitement au despotisme pas du tout éclairé.
« Tu n’es pas dans la ligne que je veux donner au journal » Exemple : Philippe Corcuff, « poussé vers la porte de sortie » après trois ans de loyales chroniques. Bien que partageant l’essentiel des lubies valiennes, et en dépit d’une élasticité idéologique qui lui permet d’aller de Bayrou à Krivine sans se déchirer un tendon, Corcuff a en effet fini - un comble ! - par passer pour extrémiste aux yeux de son employeur. Dans un communiqué publié le 3 décembre 2004, le sociologue revient sur l’un des désaccords qui ont motivé son départ : « Recourant à des amalgames répétés entre l’islam comme religion, les différents courants de l’islam politique, l’intégrisme et le terrorisme, Charlie Hebdo - hormis quelques courageux résistants de la nuance et de la complication - s’est inscrit dans une croisade de la Civilisation (“européenne”) contre la Barbarie (“musulmane”). Dans cette perspective, on a été jusqu’à publiciser une fausse rumeur à propos du Forum Social Européen de Londres, où on a fait de ceux qui ne participaient pas à la nouvelle croisade (comme la LDH) des “alliés objectifs” des intégristes islamistes, en remettant ainsi à l’honneur une formule d’origine stalinienne. » Pas d’accord ? Dehors ! Un an plus tôt, c’était le critique ciné Michel Boujut qui mangeait le bouillon pour cause d’hérésie. Dans un texte diffusé en mars 2003, il s’interroge : « Opération épuration. Pfuitt… à la trappe ! […] Je me pose une seule question, naïve comme toutes les vraies questions : peut-on être à la fois homme de morale (exigeante) dans ses éditos et homme de pouvoir (discrétionnaire) dans son “traitement des ressources humaines” ? Faire la leçon aux autres et se comporter comme ceux à qui on fait la leçon à longueur de colonnes ? Toujours cette foutue histoire de la paille et de la poutre. »
Fin 2000, Mona Chollet avait été virée elle aussi pour délit d’opinion : lors d’une réunion interne, elle avait osé contester un édito de Val qui qualifiait les Palestiniens de « non civilisés ». « Il est tellement ignorant des autres cultures qu’il n’imagine pas qu’on puisse être “civilisé” autrement qu’en lisant Spinoza avec ses chats sur les genoux, dit-elle. Quelques jours après, il m’a convoquée et m’a annoncé qu’il arrêtait mon CDI après le mois d’essai, alors que j’étais pigiste depuis un an. Ça m’a sidérée. Il ne m’a pas dit pourquoi, mais ça crevait les yeux. Finalement il m’a dit : “Je ne suis pas sûr que tu sois en accord avec la ligne que je veux donner au journal”. » Dans la ligne, le maquettiste Pierre-Yves Marteau-Saladin l’était lors de son embauche à Charlie. Croyant détecter en lui un serviteur de confiance, Val lui confie la mission secrète de moucharder les salariés coupables de dissidence et de lui rapporter leurs propos. C’est du moins ce que racontera le maquettiste une fois viré, écoeuré par « l’état d’autocratie que Val a instauré ». Apparemment, l’indic n’a pas donné satisfaction. « La liberté d’expression n’est pas négociable », bonimente Val à la télé. C’est vrai, à quoi bon négocier avec ses contradicteurs quand il suffit de s’en débarrasser ?
Olivier Cyran
Article paru dans CQFD, le 15 février 2006
fin de citation. Je me rappelle comment Val a descendu les votants du non au référundum sur le traité "constitutionnel" européen devant Christine Ockrent la prétresse libérale, un soir de france 3 et où depuis, n’ai jamais plus acheté Charlie
dont le dernier numéro : "garden pary à l’élysée : charlie y était", comprendre Val a bien mérité de satrape Nic, pour avoir défendu l’honneur du prince félon Jean, qui se trouve être le rejeton du tyran
et en fin de ce journal, une pub de libé (le plan B ne rate plus Val, charlie vogue vers le PPA)