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Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 1er mars
Publie le jeudi 12 février 2009 par Open-Publishing2 commentaires
Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 1er mars
Mercredi 11 février, 15h50
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se réuniront en sommet extraordinaire le 1er mars pour discuter des moyens de renforcer leur coopération, alors que le débat enfle entre les Etats membres sur la question du protectionnisme.
Le Premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, dont le pays assure la présidence de l’UE, a déclaré que cette réunion avait pour but de mettre à plat les divergences au sein du bloc sur les plans nationaux mis en oeuvre face à la récession.
"Mon objectif est d’organiser un débat politique au plus haut niveau afin de renforcer la coopération au sein de l’Union européenne pour lutter contre la crise", a déclaré Topolanek, mercredi, lors d’une conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso.
Selon des diplomates, la décision du Premier ministre tchèque d’organiser le sommet a été en partie motivée par les propos tenus par le président français Nicolas Sarkozy, qui a appelé la semaine dernière les constructeurs français à produire leurs voitures en France au lieu de délocaliser par exemple en République tchèque.
Le gouvernement français a depuis annoncé un plan d’aide au secteur automobile en échange duquel les constructeurs ont pris des engagements pour préserver les emplois en France.
"Nous devons avoir conscience que les Etats membres ont des approches différentes sur la manière de régler cette question. Certains Etats membres souhaitent davantage de protectionnisme, d’autres appellent au respect des règles", a expliqué Topolanek.
Le débat qui agite l’UE traduit les divisions entre la "vieille Europe", riche, qui a les moyens de dépenser beaucoup pour sortir de la crise, et les nouveaux Etats membres d’Europe centrale et d’Europe de l’Est dont les budgets sont insuffisants pour soutenir des plans de relance conséquents.
Topolanek a reconnu avoir des divergences avec certains dirigeants européens, dont Nicolas Sarkozy, et il a regretté la querelle qui l’a opposée au chef de l’Etat français et qui a fait grand bruit.
"Je ne vais pas continuer ces échanges dans les médias avec mon ami Sarkozy, qui est extrêmement dommageable pour chacun d’entre nous. Cet échange n’était pas nécessaire. J’ai appris une leçon. La prochaine fois, je l’appellerai", a dit le Premier ministre.
SOMMET EXTRAORDINAIRE SUR L’EMPLOI EN MAI
Topolanek a souligné que les émissions de dettes des pays de l’ouest de l’Europe encombraient le marché des obligations au détriment des plus petits Etats membres.
"Il y a déjà des petits pays qui rencontrent des problèmes de liquidités car le prix de leurs obligations diminue et ils n’arrivent pas à les vendre", a-t-il expliqué.
Barroso a promis de lutter contre le protectionnisme, tout en reconnaissant que certains plans d’aides à l’industrie étaient nécessaires. "Nous devons livrer une bataille contre le nationalisme économique et le protectionnisme intérieur interne", a-t-il dit.
"Dans le principe, nous n’avons rien contre une action de nos Etats membres pour soutenir l’industrie mais il est clair que cela doit être fait en pleine conformité avec les règles et les principes de l’Union européenne", a-t-il ajouté.
Il a réaffirmé que la Commission allait étudier avec attention le plan d’aide français à l’automobile, qui prévoit le déblocage de prêts d’un montant total de 6,5 milliards d’euros à l’intention des constructeurs en contrepartie d’engagements sur l’emploi et l’environnement.
"Nous allons maintenant analyser ce plan et déterminer s’il est compatible ou non avec les règles du marché unique", a-t-il expliqué en faisant référence au plan français. "Les aides d’Etat sont parfois nécessaires", a-t-il ajouté.
Berlin de son côté a souligné la nécessité pour les Etats européens de coordonner les mesures adoptées pour soutenir les secteurs spécifiques et estimé que les aides nationales devaient bénéficier à tous les pays européens.
Interrogé sur le plan français d’aide à l’automobile, le porte-parole du gouvernement, Thomas Steg, a répondu que les mesures nationales ne devaient pas créer de barrières protectionnistes.
Le sommet du 1er mars aura également pour but de coordonner les programmes d’aides aux banques afin de relancer le marché du crédit.
Barroso a par ailleurs annoncé qu’un autre sommet extraordinaire de l’UE, consacré à l’emploi, aurait lieu en mai.
Marcin Grajewski, version française Wilfrid Exbrayat et Gwénaëlle Barzic
http://fr.news.yahoo.com/4/20090211/twl-union-sommet-bd5ae06.html?printer=1
Messages
1. Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 1er mars, 12 février 2009, 15:47
Les journalistes sont des "espions" pour Bruxelles
NOUVELOBS.COM | 12.02.2009 | 13:54
La Commission européenne a mis en garde ses services en interne contre "la montée des activités d’espionnage" pouvant être menées par des journalistes pour obtenir des informations sensibles.
L’association internationale des journalistes à Bruxelles a condamné jeudi 12 février une note interne de la Commission européenne mettant en garde contre les activités d’"espionnage" provenant en particulier de la presse et visant ses services.
"Nous condamnons cette généralisation", a déclaré le président de l’Association de la presse internationale bruxelloise, Lorenzo Consoli, lors du point de presse quotidien de la Commission européenne.
"Les journalistes ont le devoir de chercher également des informations confidentielles, cela fait partie de notre mission", car cela peut être "dans l’intérêt du public et de la recherche de la vérité".
"Informations sensibles et classées"
"Il est inacceptable que des gens des services de sécurité à la Commission mettent sur le même plan des journalistes et d’autres catégories de gens dont les intérêts sont totalement différents", a dit Lorenzo Consoli.
La veille, la Commission européenne avait reconnu avoir mis en garde ses services en interne contre "la montée des activités d’espionnage" en son sein visant à obtenir des "informations sensibles et classées".
Activités pouvant selon elle être menées par des journalistes, des groupes de pression, agences de renseignement publiques ou privées et même par des fonctionnaires détachés des administrations nationales des pays de l’UE
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/medias__pouvoirs/20090212.OBS4480/les_journalistes_sont_des_espions_pour_bruxelles.html
1. Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 1er mars, 12 février 2009, 16:28, par marielle
ce que je remarque surtout , c’est la reactivité de l’europe . janvier et fevrier : aucune action . et maintenant un sommet en mars. ON est pas sorti de l’auberge.