Ce vote s’apparente à celui des formations « antisystème » lors du premier tour de la présidentielle de 2002, selon l’enquête Louis Harris.
Par Renaud DELY
Peur de l’avenir et peur de l’ailleurs, telles sont les deux principales explications du vote de crise de dimanche. Selon l’enquête post-électorale menée par l’institut Louis Harris pour Libération et i>Télé juste après l’annonce des résultats, c’est un gigantesque ras-le-bol qui s’est exprimé dans les urnes (1). Un niet massif qui (…)
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TCE - (EUROPE)
Articles
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Entre ras-le-bol « national » et colère « sociale »
1er juin 2005 par (Open-Publishing)
3 commentaires -
Le NON au TCE majoritaire à Groix
1er juin 2005 par (Open-Publishing)
4 commentairesDe A. M..outon noir
En lisant la presse, qu’elle soit régionale ou nationale, on a l’impression que les analystes se sont retrouvés devant les résultats comme une poule avec un couteau :) Comment comprendre (pour eux) pourquoi une majorité de Français (et plus encore de Groisillons) ont choisi de refuser ce Traité ?
Lors du premier tour des élections régionales, les partis qui ont appelé à voter oui au TCE avaient cumulé à Groix près de 90 % des voix. L’extrème droite ne totalisant (…) -
La gauche du non pousse son avantage
1er juin 2005 par (Open-Publishing)
1 commentaireCommunistes, Verts, socialistes et alters espèrent profiter de leur nouveau souffle.
Par Alain AUFFRAY et Didier HASSOUX et Pascal VIROT
Concurrence libre et non faussée chez les non de gauche. Communistes, socialistes, écologistes et altermondialistes se disputent « le débouché politique » du référendum.
Le PCF compte bien pousser les feux. D’abord, à la base, pour que les comités du non qu’il a animés (parfois en concurrence avec Attac et la LCR) continuent leur travail avec un (…) -
Le « plus » d’Europe sera paradoxalement passé par le non
1er juin 2005 par (Open-Publishing)
de Jean-Claude Guillebaud
Les paris du non
Même si le non français fait prendre du retard aux procédures, les passions déclenchées par la campagne n’ont-elles pas contribué à faire avancer l’idée européenne ?
Et maintenant ? Après tant de fièvres, de passions, d’invectives, et maintenant que les jeux sont faits, on pense irrésistiblement à cette formule du philosophe Paul-Louis Lands-berg, mort en déportation en 1944 : « S’engager, c’est adhérer à une cause imparfaite ». Eh oui ! Tout (…) -
La gauche radicale espère rester dans une dynamique
1er juin 2005 par (Open-Publishing)
de Rodolphe Geisler
Et maintenant : qu’est-ce qu’on fait ? Surtout : y a-t-il une ou plusieurs gauches ? C’est, en substance, autour de ces deux questions que devaient débattre à huis clos hier soir les vingt-cinq membres du comité exécutif national du PCF et les vingt-cinq autres membres du bureau politique de la LCR. Mais chacun de leur côté. Car, après avoir fêté main dans la main la victoire du non place de la Bastille, chacun s’en est retourné chez soi. « Cette nouvelle situation, (…) -
La victoire de la « gauche d’en bas »
1er juin 2005 par (Open-Publishing)
de Claude Askolovitch
Minoritaires socialistes, communistes, trotskistes, alternatifs ont gagné ensemble. Mais le rassemblement des non est trop hétéroclite pour résister très longtemps à la rudesse de la vie politique et des enjeux électoraux
Pauvres socialistes ! Les sans-culottes du non leur auront tout fait, même leur prendre la Bastille. Ce fut une belle fête dans ce lieu saint des gauches, une fête de la victoire, pleine de flonflons et de slogans, l’ivresse des soirs de triomphe. (…) -
"L’autre gauche" juge que Jacques Chirac doit "se soumettre" ou "se démettre"
1er juin 2005 par (Open-Publishing)
2 commentairesde Sylvia Zappi
Historique. le mot revient dans tous les commentaires des ténors de "l’autre gauche" au soir de la victoire du non au référendum. Avec une référence rappelée comme un souvenir ému : le 10 mai 1981 et l’espoir soulevé par la victoire de François Mitterrand. A Paris, c’est d’ailleurs place de la Bastille, où s’était alors rassemblée la gauche, que les partisans du non se sont retrouvés dimanche soir.
Militants comme dirigeants ont d’abord attendu les premières estimations (…) -
Ils vont bouder longtemps ?
1er juin 2005 par (Open-Publishing)
3 commentairesde Pierre MARCELLE
Apartir de 55 % de non, me disais-je la semaine dernière en mon for, « ils » (la quasi-unanimité des commentateurs de ces choses) seront contraints de nous lâcher un peu, avec notre « xénophobie » (terme générique), pour ne parler que de la pire de nos tares car il est patent que nous sommes tarés.
Avec un non si porteur de gauche et d’Europe, me disais-je dimanche, il va bien falloir qu’enfin ils nous entendent. J’ai compris que j’avais tout faux en voyant (…) -
"Messieurs les censeurs", les urnes ont parlé !
1er juin 2005 par (Open-Publishing)
12 commentairesde Patrick BRAOUEZEC, GérardFILOCHE, Jacques NIKONOFF et Georges SARRE
Chacun a pu mesurer l’extraordinaire propagande du camp du OUI, que, tout au long de cette campagne, la presse écrite, et a fortiori la presse audio-visuelle, a véhiculée. On aurait pu s’attendre, au soir du 29 mai, face au vote franc, massif, sans appel, du peuple français, à ce que ceux qui se croient autorisés à tirer les ficelles des rédactions écrites et audio-visuelles prennent acte du verdict populaire.
C’était (…) -
La lettre d’information de Pour moi c’est non : J+2 !
1er juin 2005 par (Open-Publishing)
1 commentaireLettre d’information
La décision du peuple français est indiscutable. Le non l’emporte avec plus de deux millions cinq cents mille voix d’avance. La participation bat des records. La dynamique du "non" de gauche visible dans toute la campagne est confortée de manière spectaculaire par tous les sondages sortie des urnes. Le peuple du travail, les électeurs de gauche ont massivement voté "non". Leur non" est social et européen : deux-tiers des votants du "non" réclament une nouvelle (…)