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Extrait du journal Combat 43 - Eté - 2008
Sommes-nous des agneaux promis à la boucherie ? Contenterons-nous de pousser quelques bêlements avant de nous faire écorcher vif par les bouchers nommés Sarkozy et Fillon au nom des seuls intérêts des nouveaux barons Bolloré, Arnaud, Dassault, Bouygues ou Bettancourt ?
Le pouvoir démantèle l’ensemble des acquis sociaux, les acquis de tout le mouvement ouvrier, les acquis d’un siècle de luttes et de sacrifices.
Retraite, sécurité sociale, hôpitaux, durée du temps de travail, l’Etat de la bourgeoisie casse tout. Les politiciens de notre démocratie nous imposent la guerre en Afghanistan et les OGM de Monsanto. L’un des leur nous promet la “réforme permanente” !
En face de la bourgeoisie, c’est un ventre mou, une extrême-gauche pacifiée, sans programme et qui jette aux orties ses boussoles idéologiques, des directions syndicales libéralisées et débiles qui pensent raisonner la maffia capitaliste par quelques arrangements diplomatiques.
Mais la classe ennemie est un animal enragé jamais rassasié.
Il faut flinguer ce système ou bien il nous impose sa barbarie. Il faut détruire le système de l’argent, de la propriété et de l’Etat de la démocratie des pourris et des corrompus.
Nous sommes gentils jusqu’à la bêtise de penser que nous pourrions, par quelques manifestations bonne enfant, obliger le gouvernement à alléger ses coups. Et les bureaucraties syndicales qui par leurs consignes éparpillent les luttes dans le temps et entre les différents secteurs font le jeu du pouvoir.
Tout est rapport de force dans la lutte des classes. Manifestation, Oui ! Blocages, Oui ! Grève interprofessionnelle, grève générale, Oui !
Mais le mouvement doit viser la tête du régime et frapper fort.
Inspirons la peur au régime !
La conscience de la nécessité d’une révolution de la classe salariée doit échauffer les esprits et déterminer des actes.
Nous n’arriverons plus à rien sans se résoudre à aller jusqu’au bout. Ceux qui se retrouvent dans la lutte doivent définir des objectifs d’attaque du pouvoir et d’extension du mouvement. Les plus faibles rallieront les plus forts.
Des éléments issus des mouvements revendicatifs qui se succèdent et qui finissent, beaucoup se perdront à nouveau dans la masse passive et fataliste, mais une élite doit se former et forger l’outil qui agira comme levier de la mobilisation de la classe travailleuse, de la défense pacifiste des victimes à l’offensive révolutionnaire des victorieux.
Messages
1. TENONS NOUS PRET ! , 25 juin 2008, 23:15, par Copas
Sans poser les questions d’organisation des travailleurs, pas de grève générale, seulement un feu de paille......