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Trois syndicalistes en garde à vue
Publie le lundi 30 octobre 2006 par Open-Publishing1 commentaire
Trois membres du bureau de l’Union Fédérale Maritime CFDT, dont son secrétaire général, ont été placés mercredi dernier en garde à vue. Les trois hommes, salariés chez SeaFrance, ont été entendus, de 10 heures à 20
heures, dans le cadre de l’affaire du blocus du ferry Norman Spirit.
Le 8 décembre 2005, les marins CFDT avaient empêché le navire de LD Lines d’accoster au Havre, protestant contre son armement sous pavillon bis italien.
Les syndicats avaient réclamé, et obtenu, que le ferry soit immatriculé à un régistre classique pour le transmanche, à savoir le britannique.
A l’époque, Louis Dreyfus Armateurs avait dénoncé la violence de l’action et porté plainte (*). « Plus de 10 mois après ces faits, alors que des projets low cost sont en court notamment sur Cherbourg et Boulogne, la justice semble maintenant s’intéresser au dossier, alors qu’aucun militant n’avait été interrogé par la police comme témoin, le juge a notifié directement une garde à vue », explique la CFDT, qui a lancé une action mercredi, jusqu’à la libération des trois membres du syndicat.
« Il est évident que la CFDT gêne les tenants du libéralisme qui souhaitent naviguer sur le transmanche avec des marins du tiers monde sans droits sociaux. Nous continuerons à défendre l’emploi des marins français et nous n’acceptons pas que nos militants soient traités comme des voyous, voire des criminels », tempête l’organisation, qui vient de rédiger, avec plusieurs syndicats européens, notamment anglais, une charte indiquant clairement qu’un navire reliant deux ports entre la Grande Bretagne et la France doit être armé sous le pavillon de l’un des deux pays et ses navigants bénéficier de la convention collective de l’état du pavillon.
Mer et Marine 30/10/2006
Messages
1. > Trois syndicalistes en garde à vue, 30 octobre 2006, 14:57
C’est super d’apprendre qu’il restait encore trois syndicalistes à la CFDT !
On ne peut donc qu’être solidaire de ces trois syndicalistes.
Espérons que leur direction le sera aussi, si elle n’est pas trop occupée à signer des accords de régression sociale avec le MEDEF, comme elle vient de le faire pour les intermittents.