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UNE DENT CONTRE BEN LA DEN ?

Publie le jeudi 12 mai 2011 par Open-Publishing
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Enfin Ben Laden, l’homme le plus recherché nous dit-on, est mort. Encore une fois, les preuves historiques s’effritent car la mascarade montée après son « exécution » et la manière de se débarrasser du corps ne peuvent que rajouter au doute. Les Américains se réjouissent… oubliant que le vrai terroriste n’est pas toujours celui qu’on pense et qu’il est vivant, Bush !

L’ennemi numéro un du monde entier, nous dit-on, serait mort !

Il aurait été tué par un commando américain après une intervention assez abracadabrante sur laquelle nous reviendrons. En outre, son corps aurait été « inhumé en mer » après qu’il lui fut célébré une cérémonie funèbre.

Tout d’abord, il serait intéressant de faire une asepsie discursive : on parle « d’inhumation en mer » ( ???).

Qu’est-ce ?

Lorsqu’on sait que « humus » veut dire « terre » et que « inhumer » signifie exclusivement « mettre en terre »… j’avoue que j’ai des difficultés à comprendre le sens des mots lequel témoigne, à l’évidence, de l’absence de sérieux en matière d’écriture. Mais peut être qu’on pourra un jour « atterrir sur la mer » ou « amerrir sur la terre » ou encore « descendre en montant » ou « monter en descendant ». Pourquoi pas ?

Ceci étant écrit, il serait également intéressant d’analyser ce que l’on nous apprend sur la mort de Ben Laden.

Que nous dit-on ?

Le super terroriste aurait été appréhendé au Pakistan, pas loin de Karachi, de nuit, dans une maison ordinaire curieusement aménagée pour un individu traqué puisqu’il n’existait même pas une issue de secours ni une sortie secrète. L’homme aurait été tué d’une balle dans la tête ainsi que trois comparses et une femme derrière qui se serait caché l’un des occupants de la maison. Ensuite, en catastrophe, on aurait analysé son ADN, opéré une autopsie et jeté le cadavre à la mer après une cérémonie « respectant le rite musulman ».

Tout d’abord, il faut se poser la question qu’un pays, dit libre, doit se poser : une opération américaine effectuée et menée en territoire étranger ne fleure-t-elle pas l’assassinat commandité, à l’instar des actions du Mossad ? Dans ces conditions quelle est la différence entre une « démocratie » et le terrorisme ? Quels que soient les méfaits d’un homme, un Etat se disant de Droit se doit de le juger et non de l’exécuter sans lui laisser aucune chance de se défendre ou encore d’éclairer le monde sur des questions qui restent en suspens.

Il est curieux de constater que l’homme dont on le disait maitre d’une puissante armée faite d’individus décidés à tout ne se retrouve qu’avec trois chats désarmés. Pas de gardes du corps, pas de guetteurs, pas de soldats, pas de service de renseignements propre à la structure. Ainsi, celui qui aurait minutieusement préparé les attentats du Word Trade Center en étudiant les moindres détails n’aurait même pas su s’organiser pour arrêter une dizaine d’hommes du commando ? Bizarre ! Bizarre ! A qui veut-on faire croire cela sinon aux lobotomisés ?

L’exécution sommaire est encore renforcée par la balle dans la tête. S’il est dit que le commando était composé de plusieurs hommes face à quatre terroristes cela suppose que les Américains avaient la maitrise de la situation et du terrain. Alors pourquoi tuer à bout portant sinon touchant si ce n’était pour assassiner celui qui aurait pu éclairer le monde sur les attentats du Word Trade Center et sur bien d’autres questions ? C’est, bien évidemment, pour le faire taire. Ce qui vient davantage accréditer la thèse que Ben Laden n’est qu’un épouvantail que l’on a voulu agiter afin de trouver à l’Amérique un éternel ennemi ceci faisant fonctionner l’industrie de l’armement et créant des prétextes d’invasion.

Plus étrange ! La photo de l’homme mort est encore plus abracadabrante puisqu’elle relève d’un trucage.

Mais le summum de l’étrange réside dans le fait que toute cette opération s’est déroulée comme une véritable pièce de la tragédie classique qui veut qu’ « en un jour, en un lieu, un seul fait accompli, tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli ! ». A une seule exception… c’est que le théâtre du crime n’était aucunement rempli. Exécution en secret était donc le mot d’ordre.

Comment pouvoir donner du crédit à l’histoire rapportée par des individus qui font tout pour effacer les traces de Ben Laden ?

Comment pouvoir croire qu’avec tous les moyens sophistiqués du monde entier les USA n’aient pu découvrir le prétendu destructeur du Word Trade Center ? Le peuple américain serait-il aussi stupide pour croire à ces balivernes ? Apparemment, selon Marc Edouard Nabe, il le serait… car il y a cru et y croit encore !

Autre chose aussi stupide que bizarre : il a fallu plusieurs semaines à la CIA pour découvrir que celui qui était mort en Bolivie pouvait être l’héroïque Che Guevara après lui avoir amputé un doigt. Dans l’histoire que l’on nous raconte, le test ADN a été concluant en quelques heures. Egalement pour l’autopsie. Décidément, ces Américains qui peuvent faire tout hors norme… sont tout de même restés dix ans à traquer Ben Laden ? Re-bizarre !

Le clou de la soirée théâtrale reste l’ « inhumation en mer » selon le rite musulman. Il faut croire que les Musulmans n’enterrent pas leurs défunts mais les larguent en mer. Je ne pensais pas que pareil rite existait dans l’Islam… mais bon, après nous avoir fait croire que la lapidation était une pratique musulmane alors que cela est totalement faux puisque c’est d’abord une histoire biblique, il n’est pas impossible de croire à l’impossible... souvent impossible. Mais, toujours est-il que les Musulmans n’ « inhument » pas en mer sauf si la mort survient dans un bateau et que celui-ci se trouve très loin de la terre. Il n’y avait pas meilleure manière pour faire croire aux sornettes. En se fourvoyant de la sorte, les Américains ont parfaitement fait l’amalgame entre terroriste et musulman ! Mais ne serait-ce pas voulu ?

Dans toute cette histoire racontée par des gouvernements dont l’absence de crédibilité n’est plus à démontrer, ce qui m’inquiète c’est la façon dont le peuple a accueilli la nouvelle.

La liesse était de mise.

Peut-on se réjouir sinon jouir de la mort d’un homme fut-il le plus misérable ?

Peut-on estimer, après un assassinat que « justice a été faite » comme l’a proclamé au bas mot, Obama ? Est-ce bien démocratique tout cela… d’autant que cela vient du pays qui n’arrête pas de pointer du doigt les despotes et les tyrans ?

Je pense qu’il serait grand temps de balayer devant sa porte !

Comment pourrons-nous nous excuser, un jour, de la mise à l’index des Musulmans s’il s’avérait que Ben Laden n’était pour rien dans la destruction des TROIS tours… et non pas deux ?

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