Accueil > Un agent municipal tire sur un jeune de 17 ans.

Un agent municipal tire sur un jeune de 17 ans.

Publie le lundi 9 avril 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

Après la police nationale (à Cergy), la police municipale tire sur un jeune, dans les Côtes-d’Armor !

A Loudéac (Côtes-d’Armor), dans la nuit de vendredi à samedi deux agents municipaux ont utilisés leurs armes contre des jeunes. L’un de ces jeunes âgé de 17 ans a été touché à l’épaule, il a été transporté à l’hôpital de Pontivy, il a été admis dans le service de réanimation, ses jours ne sont toutefois pas mis en danger selon les sources officielles...
Loudéac est l’une des rares villes où les agents municipaux disposent d’un port d’arme.

L’agent de police municipale a été mis en examen, mais laissé en liberté...

Il est de plus en plus préoccupant de voir que l’utilisation des armes à feu se banalise, alors que lesdits agents ne sont autorisés à utiliser leurs armes que sous certaines conditions. Une police de plus en plus violente est une police de plus en plus incapable d’assurer son travail avec dignité.

C’est une police dangereuse qui ne maitrise pas ne serait-ce qu’une simple altercation, c’est une police qui n’hésite pas à faire abusivement usage d’armes tout en sachant que ces dernières peuvent tuer.

Les agents municipaux ne doivent pas avoir de port d’arme, il faut laisser cette autorisation aux agents de police nationale.

A quand une police privée, toute habillée de noir (il ne manquera plus que la croix gamée) armée jusqu’aux dents et tirant sur tout ce qui bouge à partir de minuit ?

L’ultra libéralisme est en route avec ses excès il est temps d’arrêter ses chefs si nous ne voulons pas finir dans des wagons ! ... pour des camps de travail forcé au nom du social productivisme.

Source :

http://www.letelegramme.com/gratuit...

Messages

  • D’accord avec cette analyse.

    Mais il faudrait aussi savoir pourquoi on a tiré sur ce jeune car je ne pense pas qu’on tire comme ça à tord ou à travers d’autant qu’ils étaient 2.

  • C’est vrai il faudrait arrêter la Police Municipale, d’ailleurs ils ne sont reconnu par aucune de nos institutions, la preuve...

    En France, le maire est officier de police judiciaire territorialement compétent sur le territoire de son mandat et exerce aussi les « pouvoirs de police administrative » sur sa commune.

    La « police municipale » a pour fonction d’assurer l’exécution de ses ordres et arrêtés à l’égal des lois et règlements en vigueur sur le territoire de la commune. Actuellement il peut exister des polices municipales intercommunales dans certaines intercommunalités mais même en ce cas les policiers recrutés dans le cadre intercommunal sont considérés comme mis à disposition de chaque maire dans sa commune pour l’exercice de son pouvoir de police dont il reste seul titulaire.

    Le policier municipal ne peut exercer ses fonctions qu’après avoir été agréé par le procureur de la République et le Préfet de département compétents. Il doit en outre prêter serment devant le Tribunal d’instance ou de grande instance de son territoire de rattachement et les procès verbaux qu’il dresse doivent être adressés au procureur de la République de sa circonscription par l’intermédiaire des officiers de police judiciaire de la Police nationale en zone étatisée ou de la Gendarmerie nationale en zone rurale.

    Les policiers municipaux peuvent être armés sur demande du maire de la commune au préfet du département concerné, qui peut refuser d’y faire droit. L’armement des policiers municipaux tout comme le travail de nuit de ces derniers est conditionné par la signature d’une convention de coordination.

    Actuellement on compte en France environ 17 000 policiers municipaux totalisant 6,2% de l’ensemble des effectifs de sécurité sur le plan national. La police municipale est aujourd’hui officiellement reconnue par le Ministère de l’intérieur comme troisième composante des forces de l’ordre à côté de la Police nationale et de la Gendarmerie.

    L’unification de tous les uniformes et de la signalétique de tous les véhicules a été réalisée afin de bien identifier cette composante par rapport aux autres et la constitution d’un corps de fonctionnaires du cadre A de la fonction publique appelés directeurs de police municipale a été décidée pour diriger les corps de police municipales dépassant 40 agents (neuf décrets en date du 17 novembre 2006).

    Il existe néanmoins un dualisme identitaire dans les polices municipales. Ainsi le corps des gardes champêtres continue à exercer ses fonctions en milieu rural. Chargé spécialement de la police des campagnes avec les militaires de la Gendarmerie. Ils sont à l’instar de la Police municipale, les agents de la Police rurale, pouvoir de police du maire dont ils ont principalement la charge avec ceux de polices spéciales (forêts, chasse, pêche, environnement.....). Les Gardes champêtres restent les "oubliés" dans cette troisième force de police au profit de la Police municipale qui a pris de l’ampleur depuis la loi du 15 avril 1999 et des derniers décrets de 2004 et 2005 sur son organisation sa déontologie, sa tenue d’uniforme et la sérigraphie des véhicules.

    La police municipale, organe municipal, est compétente pour :

    * la sécurité, la sûreté, la salubrité et la tranquillité publique (L2212-5 du code général des collectivités territoriales)

    * la bonne application des arrêtés municipaux.

    * le relevé des infractions au stationnement ainsi que celles au code de la route.

    * le dépistage de l’alcoolémie sur les infractions prévues au code de la route

    * le relevé d’identité (78-6 du code de procédure pénale) en cas d’infractions

    * l’aide sous toutes ses formes envers les administrés de la commune.

    * la surveillance et la régulation si nécessaire de la circulation routière.

    * le relevé des infractions au code de la voirie routière (L116-2 du code de la voirie routière)

    Les policiers municipaux sont des agents de police judiciaire adjoints (APJA) sous l’article 21 2° du code de procédure pénale. Ils appartiennent à la fonction publique territoriale.

    Les gardes champêtres comptent parmi les agents chargés de certaines fonctions de police judiciaire, dans plus de 150 domaines d’application, dont celui de la police municipale.

    Ils détiennent des pouvoirs importants par les articles 15 et 22 à 25 du code de procédure pénale.

    Cela donne vraiment à réfléchir quand a la survie de la Police Municipale au sein de notre société !!!! Et puis, de plus supprimons toutes formes d’autorité dans notre pays, après tout nous sommes grand et nous n’avons pas besoin de tous ces c*ns de cow-boy, non ????.

    • Ayant ete militaire pendant 15 ans. Avant ; maintenant je ne sais pas ; mais la police municipale n´avait pas assez de qualification , et je pense qu´a une seule police nationale comme en allemagne ou les gens restent pres de chez eux et parfois toute leur vie (apres l´apprentissage) dans la ville ou ils vivent. Il y a aussi l´autre aspect , avons nous besoin de tant de policiers ? Et si on partageait le bien sur terre, et la question DE LA PROPRIETE EST AU CENTRE DE NOTRE VIE (marx) , si rien ne m´appartient mais qu´on se serve sur terre des choses pour vivre avec la relation a la nature alors ce serait autrement ! les gens disent ca ne marche pas le socialisme mais ma femme j´ai une relation avec elle et pourtant elle ne "m´appartient" pas ! Je suis un gauchiste qui donne des droits aux policiers mais qui pense a l´anarchie, donc a un autre systeme que ce soit policier justice prison etc tout est a refaire. salut a tous jean-francois dieux

  • Déjà moi ce qui me dépasse c’est le fait que les 2 "jeunes" (j’aime pas trop ce terme car je suis un "jeune" mais je ne me reconnais jamais dans les "jeunes" que l’on voit dans ces faits divers) se soient permis d’en venir aux mains avec les policiers municipaux. ils pouvaient pas s’enfuir ? ils ont vraiment rien dans la tête c’est pas possible... ils ont jamais joué au chat petit ? ils savent pas que le but c’est de pas se faire attrapper.
    Non il faut qu’ils essayent de taper sur des "policiers". Pourquoi ils vont pas en frapper directment dans la rue tant qu’ils y sont...

  • La situation est bien préoccupante pour en rajouté. Attendons de savoir le fin mot de l’histoire. Par contre qu’un policier Municipale soit armé me dérange. Quant on voie, les formations que suives la police nationale, je me demande le but rechercher, par les municipalités qui mette en place une structure comme celle la. Il me semble bien plus utile de demandez un renforcement des effectifs de force de l’ordre (gendarmerie, ou commissariat) plutôt que de compenser par des polices municipales.

    • COMMUNIQUE
      A l’attention des rédactions

      Suite à l’usage d’une arme par un policier municipal de Bretagne le SIPM-FPIP s’étonne que les médias donnent la parole sur cette affaire à des syndicalistes de la police…nationale qui désinforment totalement en affirmant que les policiers municipaux ne seraient pas formés. Outre que la loi est extrêmement stricte quant à l’entraînement minimum que doivent suivre les policiers municipaux relativement à l’entraînement au tir, ceux-ci vont bien au-delà du minimum légal. Qu’un syndicaliste de la police nationale veuille bien citer un commissariat où ses collègues vont 6 fois par an au stand de tir et usent 600 cartouches…(et ce n’est qu’un exemple). Les syndicalistes de la police nationale qui osent affirmer de telles contre vérités feraient mieux de s’occuper de leur propre paroisse et dénoncer le manque d’entraînement de beaucoup de policiers nationaux par manque de temps, de budget ou de locaux. A moins -et nous n’osons le penser- que ces syndicalistes parlent sans savoir ou pire que leur démarche ne soit motivée que par le corporatisme le plus étroit.

      Le SIPM-FPIP remarque également que lorsqu’un policier municipal est VICTIME de tirs cela semble beaucoup moins intéresser. De même les policiers municipaux morts en service comme à Redon, Saint-Raphaël, Aix en Provence etc…sont passés sous silence.

      En 1999 l’Institut des Hautes Etudes de la Sécurité Intérieure a publié le rapport LIENARD.Ce rapport dit entre autre :

      Les policiers municipaux doivent être dotés d’une arme à feu. Les missions de sécurité publique qui incombent aux policiers municipaux et la réalité de leur travail sur le terrain justifient qu’ils disposent aujourd’hui d’un armement suffisamment efficace pour assurer leur sécurité et celle des citoyens, estime Laurent-Franck Liénard.
      "Le port d’une arme létale semble aujourd’hui être une nécessité", compte tenu du développement des agressions armées. Dans ce contexte, "ne donner à des policiers municipaux que des moyens intermédiaires ou des armes non létales, c’est les placer dans une situation d’infériorité manifeste
      "le seul moyen efficace de lutte contre les délinquants déterminés, armés et violents, reste l’arme à feu, car elle seule peut garantir, dans des situations extrêmes, une mise hors de combat immédiate et certaine de l’adversaire".
      Dans ces conditions, mettre un homme ou une femme dans la rue avec une arme létale est avant tout une responsabilité technique avant d’être une responsabilité politique". De ce point de vue, Laurent-Franck Liénard déplore "l’ignorance technique" qui a entouré le débat législatif sur cette question. Plus encore, s’il reconnaît que les conditions de l’armement des policiers municipaux sont désormais, et pour la première fois, fixés par la loi, il rejette la "justification conjoncturelle" de l’armement, restrictive à ses yeux, posée par l’article 7 de la loi du 15 avril 1999. Au passage, l’auteur critique le pouvoir "discrétionnaire" confié par la loi au préfet qui pourra autoriser ou refuser l’armement des agents, tout en décidant, le cas échéant, de la nature de l’armement, alors que "rien ne permet de dire qu’il aura les capacités techniques suffisantes " pour le faire.
      Enfin, tout en affirmant que "les service de police municipale sont, en France, les groupements professionnels armés les plus sûrs", l’auteur insiste sur le renforcement de la formation continue des agents.
      Le SIPM-FPIP affirme qu’il n’y a pas actuellement en France, y compris dans les zones considérées comme « tranquilles » de missions où un policier municipal ne court pas de risque d’être abattu en service. A ce titre les policiers municipaux ne sont pas différents des emplois jeunes de la police nationale, des réservistes de la gendarmerie, des agents de la SUGE de la SNCF, des gardes pêche etc…Tous ces agents étant armés sans que personne n’y trouve à redire.Il semble bien que SEUL L’ARMEMENT DES POLICIERS MUNICIPAUX soit soumis à controverses alors qu’ils effectuent quotidiennement des missions de sécurité publique comme leurs homologues nationaux avec les mêmes risques. Sur le fond de l’affaire de Bretagne le SIPM-FPIP ne se prononce pas l’enquête étant en cours nous n’avons pas l’habitude de polémiquer sur le dos de nos collègues.Les policiers AUSSI ont droit à la présomption d’innocence.

      B/N le 10/04/07