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Un syndicaliste tué par balle à la Guadeloupe
Publie le mercredi 18 février 2009 par Open-Publishing7 commentaires
18 février - 06:17 - Un syndicaliste de la CGTG est mort par balle dans la nuit du 17 au 18 février 2009, à Pointe - à - Pitre. Nous n’avons pas encore, à l’heure où nous écrivons ce billet, les détails des évènements.
Le collectif "Liyannaj Kont Pwofitasyon" renouvelle son appel au calme !
Un homme d’une cinquantaine d’années a été tué par une balle tirée "depuis un barrage tenu par des jeunes" dans la nuit de mardi à mercredi à Pointe-à-Pitre, a-t-on appris auprès de la cellule de crise de la préfecture de la Guadeloupe, confirmant une information d’Europe 1.
Lire :
– http://www.lematin.ch/flash-info/mo...
Messages
1. Un syndicaliste tué par balle à la Guadeloupe, 18 février 2009, 11:55, par fab
Ce qui se passe en Guadeloupe et dans les DOM TOM est crucial !
Il faut des manifs de soutien PARTOUT EN FRANCE !!!
Si le mouvement aux Antilles n’a pas de soutien en métropole, nous allons droit vers un carnage. Sarkozy nous avait prévenu : la vieille France coloniale est de retour. Plus exactement : elle n’est jamais partie, mais elle a cessé de se cacher.
Une action possible parmi d’autres : nous on réquisitionne les sucettes Decaux (les panneaux pub destinés aux bagnoles, avec plan ou infos municipales au dos).
L’INFO PRATIQUE DU JOUR : ça s’ouvre facilement avec un tournevis plat de 5 mm !!
On graffe sur le plexi "Grève générale - soutien aux Antilles" à la bombe ou au markeur, ou "MANIF SOUTIEN ANTILLES SAM 21 + lieu et heure" puis on arrache l’affiche de pub et on referme. C’est très vite fait et très efficace. En roller ou à vélo, en 20 mn on peut s’en faire 7 ou 8.
Tout le monde a un tournevis et un markeur Onyx.
Ça peut se faire en allant comme en revenant du boulot.
L’impact est énorme : les gens en bagnole n’ont tellement plus l’habitude de voir AUTRE CHOSE QUE DES PUBS !!!
Decaux fait annuellement quelque chose comme 4 milliards d’euros de CA.
TOUS À LA MANIF SAMEDI 21
Démolissons leur système colonial. TOUS DANS LA RUE !!!
fab
2. Un syndicaliste tué par balle à la Guadeloupe, 18 février 2009, 12:17
Qui que ce soit qui a tué, le gouvernement est seul responsable de la situation et de ce drame, il a laissé pourrir un mouvement, il n’a pas écouté la population, il monte les gens les uns contre les contres. Marie 54
3. Un syndicaliste tué par balle à la Guadeloupe, 18 février 2009, 13:29, par cdrhum
Un camarade est mort.
Sur France Inter, à 13h30, on ne connaît même pas son nom...
A qui profite le crime ?
1. Un syndicaliste tué par balle à la Guadeloupe, 18 février 2009, 13:31, par cdrhum
Il s’agit de Jacques BINO, ; n’oublions pas son nom !
4. Un syndicaliste tué par balle à la Guadeloupe, 18 février 2009, 15:16
de suite sur france inter un spécial là bas si j’y suis sur Gwada
5. Un syndicaliste tué par balle à la Guadeloupe, 18 février 2009, 15:27
Très belles photos sur l’actualité des luttes de nos camarades de Gwadloupe ici
Vous remarquerez comme moi qu’il ne semble pas y avoir beaucoup de gendarmes noirs ou d’origine africaine sur ces photos....Je les trouve bien pâlichons - MAIS POURQUOI DONC ???????
6. Un syndicaliste tué par balle à la Guadeloupe, 18 février 2009, 16:22
Que peut-on dire devant la mort d’un camarade, tous les mots semblent bien insuffisants. Une fois de plus le sang a coulé à la Guadeloupe et quoiqu’il puisse en dire, le gouvernement porte l’entière responsabilité de ce drame. Il faut dire aussi que la complicité de fait d’un Victorin Lurel président PS de la région lui donne aussi un bon coup de main, lui qui déclare : " le préfet fait ce qu’il peut" , " si on envoie la police on se fait critiquer", "si on ne l’envoie pas aussi". Une fois de plus l’UMPS à l’oeuvre : bourgeois de toutes tendances unissons nous, gavons nous ensemble et laissons crever la populace. Voilà ce qui s’appelle de la réalpolitique. Pas mal d’infos sur le site du Monde. Si Jacques Bino n’était pas mort, les contorsions pitoyables et les compromissions honteuses de ces charognards pour sauver leurs situations et leurs profits n’appelleraient que le mépris pour réponse.