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Une amie, fonctionnaire européen, me transmet le programme

Publie le jeudi 10 septembre 2009 par Open-Publishing
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Nous vivons des temps sans précédent. La crise à laquelle nous sommes
confrontés n’est pas seulement une crise financière ou économique. Elle est aussi
une crise des valeurs de nos sociétés. En même temps, elle montre à quel point
le monde du XXIe siècle est devenu interdépendant. Elle confirme ce qui doit
devenir une évolution fondamentale des relations et des équilibres entre les
puissances mondiales.

C’est la raison pour laquelle nous devons mener une réflexion approfondie sur la
société dans laquelle nous voulons vivre.

Pour l’Europe, l’heure de vérité a sonné. Elle doit répondre à une question
décisive. Voulons-nous diriger, façonner la mondialisation en nous fondant sur
nos valeurs et nos intérêts – ou allons-nous laisser l’initiative à d’autres et
accepter qu’ils orientent le cours des choses ?

L’alternative est claire. Nous devons faire un choix lourd de conséquences. Ou les
Européens acceptent de relever ce défi ensemble, ou nous perdons toute
pertinence.

Je suis convaincu que l’Europe peut, et doit, en collaboration avec nos
partenaires, orienter et guider la mondialisation. Pour pouvoir jouer le rôle qui
est le sien, l’Europe doit faire de la reconnaissance de l’interdépendance
mondiale le point de départ de sa propre « déclaration d’interdépendance ».

S’appuyant à la fois sur la dimension de son marché intérieur et sur la
conjonction des atouts des institutions européennes et de ses 27 États membres,
l’Union européenne dispose de la masse critique nécessaire pour projeter nos
valeurs et défendre nos intérêts. Et l’Union européenne est particulièrement
qualifiée pour assumer cette tâche grâce à l’expérience qu’elle a acquise dans la
mise en place de règles et d’institutions supranationales. L’Union européenne
étant depuis près de 60 années un laboratoire pour la coopération supranationale
transfrontalière, c’est tout naturellement qu’elle se pose en champion de la
gouvernance mondiale.

Le traité de Lisbonne qui, je l’espère, sera bientôt ratifié, nous fournira la
capacité institutionnelle nécessaire pour agir. Mais relever ce défi est aussi une
question de volonté politique.

L’heure n’est ni au statu quo ni à la routine – ce dont nous avons besoin, c’est
d’un agenda de transformation...

Lire l’intégralité du texte (PDF) :
 http://ec.europa.eu/commission_barroso/president/pdf/press_20090903_FR.pdf

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