Accueil > Une idée géniale ! Record à battre : 1 700 chariots de supermarché ! (photos)

Une idée géniale ! Record à battre : 1 700 chariots de supermarché ! (photos)

Publie le dimanche 23 novembre 2008 par Open-Publishing
13 commentaires

Des agriculteurs déversent 1 700 chariots de supermarché chez un député UMP.

Samedi 22 novembre, une centaine d’agriculteurs du Finistère ont embarqué entre 1 500 et 1 700 chariots de plusieurs grandes surfaces de Morlaix, puis ils les ont déversés devant le domicile du député UMP Jacques Le Guen, a indiqué la gendarmerie.

Mort de rire !

Record à battre : 1 700 caddies à déverser devant la maison d’un député UMP !

Mort de rire !

Messages

  • 1 500 CHARIOTS DE SUPERMARCHE DEVANT LE DOMICILE D’UN DEPUTE.

    Le député finistérien Jacques Le Guen (UMP) s’est réveillé, samedi 22 novembre, avec 1 500 chariots de supermarché devant sa porte. Des chariots subtilisés avec fracas, à Morlaix (Finistère) dans la nuit, par une centaine d’agriculteurs en colère.

    Jacques Le Guen n’a pas bien dormi. Jusqu’à 1 h du matin, hier, le député UMP de la cinquième circonscription du Finistère était encore, dit-il, en conversation avec les agriculteurs, très en colère, de son secteur. Le temps de se reposer un peu... et à 6 heures du matin, l’élu était de nouveau réveillé, par le bruit des tracteurs, mais aussi des 1 500 chariots déversés juste devant son domicile de Plounévez-Lochrist.

    http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/bretagne/agriculteurs-1500-chariots-devant-le-domicile-dun-depute-20081123-4225185_1543456.php

    Mort de rire !

    Record à battre : 1 500 caddies déversés devant la maison d’un député UMP !

    Mort de rire !

    • MDR !

      Ca me rappelle une autre histoire qui m’a été racontée :

       dans les années 60/70 des collégiens en pétard contre un prof un peu trop dur avaient fait livrer 1 tonne de charbon au domicile du sieur. Je vous dis pas sa tronche !!! Notez au passage la graine d’insoumission, de révolte dans la tête de ces jeunes qui ont nourri la gauche, notamment lors de mai 68.

      Comme quoi des idées il nous en faudra beaucoup pour contrer les mauvais coups venant de cette droite qui n’a aucune morale.

  • "le montant global des dommages dépassera les 200.000 € », se risquait, hier soir, un enquêteur"

    La fin de l’article du Télégramme...Par contre très peu d’explications sur la colère des agriculteurs...

    Qui a crié "LARBINS" ?

    Soleil Sombre

    • Porc, lait, légumes, les principales productions de la région traversent une mauvaise passe.
      Nouvelles épidémies liées au réchauffement climatique, yoyo des marchés, derniers filets de sécurité européens qui sautent les uns après les autres... Les agriculteurs devront désormais s’adapter très vite. Et disposer de solides trésoreries. Les professionnels étaient optimistes il y a six mois. Dans les principales productions de l’Ouest, le marché se retourne.

      • Viande bovine : cocktail explosif. L’appétit des consommateurs pour la viande rouge ne cesse de décliner (ventes en retrait de 4 % en 2008). La fièvre catarrhale, maladie du bétail en pleine expansion, freine les exportations de jeunes bovins vers l’Italie. L’afflux massif de vaches laitières dans les abattoirs alourdit le marché. Les prix chutent. Le revenu moyen d’un éleveur bovin pourrait descendre sous la barre des 10 000 € en 2008. Les professionnels sont étranglés par la hausse des charges.

      • Du lait sur le feu. Depuis le début de l’automne, les industriels tentent d’arracher aux éleveurs une baisse substantielle du prix du lait. Ils invoquent un retournement brutal du marché. Les hausses de prix passées l’an dernier ont eu des répercussions sur la consommation de fromages, aujourd’hui en baisse. Il faut y ajouter le retour des Néozélandais.

      Après avoir souffert d’une longue sécheresse, les éleveurs du bout du monde sont de retour. Trop de volume sur les marchés, les cours plongent et le ton monte.

      • Que l’hiver arrive et vite. Il fait doux dans toute l’Europe. Tout pousse même dans les pays du Nord de l’Europe. Résultat ? « Un télescopage de production »,explique Yvon Auffret, directeur du Cerafel, l’organisation qui regroupe les producteurs de légumes bretons. Allemands, Néerlandais, Belges continuent à mettre sur le marché leurs carottes, poireaux et oignons. Et concurrencent ainsi les producteurs de légumes bretons. Trop de marchandise sur le marché. Le pot-au-feu n’est pas encore de saison. « On guette l’hiver avec impatience »,avoue Yvon Auffret.

      • Pas d’éclaircie pour les éleveurs de porcs. Depuis plus d’un an, les éleveurs broient du noir. Ils ont d’abord affronté la hausse vertignieuse du cours des céréales. Et vu leur facture d’aliments du bétail s’envoler. Ça va mieux pour ce poste. Mais les cours stagnent. Selon un observateur de la filière, la moitié des éleveurs bretons ont clos leur dernier exercice avec un revenu annuel inférieur ou égal à 2000 €.

      Comment font-ils pour s’en sortir ? Les plus solides disposent de réserves de trésorerie ou ont diversifié leur patrimoine. Les plus fragiles, les jeunes notamment, ou les moins performants ne tiennent que grâce à la solidarité de la filière et des groupements d’éleveurs. Les banques, elles, ont déjà fermé le robinet des crédits.

      Xavier BONNARDEL
      Patrice MOYON.

      "Ouest-France" du jeudi 20/11/2008

       http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Avis-de-gros-temps-pour-l-agriculture-de-l-Ouest-_39382-750558_actu.Htm

       http://multitudes.samizdat.net/La-Confederation-paysanne-au

       http://www.atheles.org/centredhistoiredutravail/livres/lespaysansdanslaluttedesclasses/index.html

  • ah zut alors à la lecture du titre, j’avais pensé qu’ils auraient remplis les chariots, vidé le magasin et distribué le tout par exemple... aux restos du coeur de chaque ville ??
    j’suis déçue !

  • Personne n’empêche les agriculteurs à commencer à réfléchir aux méthodes d’exploitations érronnées aux quelles ils adhèrent...au lieu d’être toujours en train de pleurer misère !c’est comme ça quand on se met dans la dépendance des multinationales aggro-alimentaires !

  • Les agriculteurs, les éleveurs, les maraichers, les viticulteurs ne s’en sortiront pas car depuis 50 ans ils ont écouté les chimères grandes surfaces qui leur ont fait courbé le dos année après année. Lorsqu’ils ont voulu se rebeller c’était trop tard les chimères étaient aller faire leurs emplettes sous d’autres cieux européens, puis mondiaux. C’est ainsi que petit à petit nous avons fini par manger des produits de plus en plus dég...... que MAC’DO et autres mal bouffes ont envahi la planète entière.
    Leurs seuls espoirs la relocalisation, refaire des produits de qualité, goûteux, arrêter les pesticides, les engrais, l’intensif.
    Refaire de l’agriculture comme au bon vieux temps des années 1950 et 1960.
    Cesser d’écouter et de suivre les conseils des agronomes de l’INRA, ainsi que ceux de certains chercheurs du CNRS dont les délires prônent le recours à la cuisine moléculaire à savoir du vide et du vent.

    • Quand on ne connait pas un sujet, on n’évite de balancer des banalités !
      Aujourd’hui encore, sur des marchés comme le lait, la viande, le vin les fruits, les légumes ou les céréales, 80 à 95 % des produits sont d’origine française ou européenne : le marché "mondial" n’est là que pour servir d’alibi et faire baisser les cours en Europe.

      Au sortir de la seconde guerre mondiale, la population française, comme le reste de l’Europe, connaissait la pénurie et le rationnement.
      Les gouvernements successifs ont poussé les agriculteurs a adopté des techniques modernes de production (mécanisation, engrais, ...) pour accroître la productivité et, enfin, sortir de la pénurie. Qui sait qu’il a fallu attendre les années 70 pour que la France soit autosuffisante au niveau agricole ?

      La crise agricole actuelle ne réside pas dans la qualité des produits. On peut discuter des méthodes de production et demander du tout bio mais, dans ce cas, la production agricole chuterait de 75 % avec, de nouveau, une grande pénurie en produits de base, et une envolée des cours donc des prix.
      La crise actuelle, comme pour tous les secteurs d’activité, repose d’abord sur la dérégulation libérale en cours depuis 20-30 ans (casse des mécanismes de régulation, ouverture des marchés aux importations,...) qui s’ajoute à la concentration de la distribution (on est passé de l’ère de l’épicier à 5 grandes enseignes transnationales en 40 ans).
      La mise en concurrence des agricultures mondiales est un leurre. Elle détruit à grande échelle l’environnement dans le tiers-monde (déforestation et stérilisation accélérée des sols) ainsi que leur autonomie alimentaire (cultures industrielles vs cultures vivrières). Chez nous, elle favorise la disparition de l’agriculture familiale, pousse à l’hyperproductivité.

      Aujourd’hui, en agriculture, la question est de savoir quel développement est nécessaire au niveau mondial ? Et répondre à deux problématiques : nourrir 9 milliards d’habitants en 2050 et protéger l’environnemement.
      Pour l’agriculture, comme pour le reste, ce n’est pas le capitalisme qui pourra répondre à ces questions.
      Eric, Evreux

  • Donc le vrai record à battre c’est de sortir 1500 chariots remplis
    sur le tarmac d’un hyper en ayant au préalable convié tous les crèves la faim
    en déshérence dans les rues et cages à lapins.

  • à rentrer dans le livre des records le nombre de caddy mais aussi la connerie de l’ ump .
    félicitation, tres fort , bravo, courageux, mais j’imagine pas pour s’amuser !

    • J’aimerai me leurrer et me dire que c’est la un beau geste de révolte, mais...

      Les actions d’éclats (et celle-ci est assez brillante) sont une habitude dans le monde agricole, au moins ils n’ont pas perdu la niaque et ne se couchent pas devant les politiques la queue entre les jambes, ni ne défilent servilement dans des manifs tellement écrasées par les sono mobiles qu’elles en perdent leur force de représentation pour ne plus ressembler qu’à des carnavals ratés, mais...

      Les actions d’éclat du passé ne les ont jamais empêchés d’adhérer comme une seul homme à la FNSEA et de s’engouffrer tête baissée dans la course au toujours plus de pesticides,, toujours plus d’engrais, toujours plus de remembrements et de surface et de machines, mais...

      J’aimerai ne pas voir là une action purement « corporatiste » comme le disent si bien nos média-caniches-à-Sarko. J’aimerai les voire s’engager derrière un mouvement paysan alternatif, de gauche tant qu’a faire. Les voir défendre leur terre au nom du droit d’en vivre, mais aussi le respect de la vie, le respect de l’environnement, l’ouverture des idées, et...

      Ils sont encore trop peu à vouloir penser par eux-mêmes. Ils sont encore trop peu à chercher d’autre voies. Ils sont si peu à essayer de se défaire du carcan des semenciers et à se révolter au côtés de ceux qui défendent la semence libre, et...

      Ils sont encore tant à n’être que réactionnaires prêts à suivre tous les poujadismes, à ne rêver qu’à la possibilité de s’étendre encore, de polluer plus, encore, de construire des camps concentrationnaires à bestiaux d’abattage, plus encore, de déverser toujours plus de rejets dans les cours d’eau, encore et encore, toujours plus de cette illusion de profit aveugle, sans cas de conscience aucun...

      Il est loin le temps où le journal « La Terre » se vendait dans les chaumières.

      Un autre monde paysan est possible, alors, mes frères travailleurs de la terre, montrez le nous !
      Mettez votre puissance d’action au service d’un vrai mouvement de fond. Faites trembler la FNSEA et Limagrain sur leurs bases : donnez nous l’exemple d’une révolution de fond. Vous êtes à la base de l’édifice : un mouvement européen pourrait changer la donne : tous ensembles !

      Et lors des prochaines actions, ayez le courage de mordre la main qui vous asservi : videz les linéaires et distribuez la bouffe à ceux qui en ont besoin !

    • Encore un coup des anarchistes autonomes fous de l’agriculure que font MAM et la DCRI ????