ascenseur en panne attention danger

Selon le journal l’humanité du mercredi 08 juillet 2009, on y apprend la mort : victime d’un accident du travail d’un Technicien de maintenance à Lens, Virgil Drelon, trente-deux ans, père de famille qui est décédé le 1er juillet alors qu’il réparait un ascenseur en panne.

Selon le CGT ce sont les conditions de travail qui y sont en cause et elle rappelle que « Les accidents du travail dont l’issue est fatale sont fréquents dans la profession » je cite le journal l’humanité.
En effet selon la CGT les techniciens travaillent la plupart du temps en solitaires. « L’absence de confrère multiplie les risques d’accidents, car aucun secours immédiat n’est possible. « De toute évidence, si le travail à deux était appliqué dans ce métier, sa méthode de dépannage aurait été différente et sécurisée. » Dominique Declosmenil regrette que « des techniciens manquant d’expérience soient lâchés seuls sur les appareils ».
La libéralisation du marché des ascenseurs a provoqué « une concurrence aiguë ».
POUR IAN BROSSAT SUR SON BLOG ON PEUT LIRE : « comme le parc parisien est particulièrement vétuste (le plus vétuste d’Europe, dit-on), ce sont des milliers d’interventions tous les ans. Et des semaines d’attente, parfois. Le plus amusant dans les logements sociaux, ou le plus ironique, c’est qu’en cas de panne, les ascensoristes sont obligés de verser une pénalité au bailleur mais que celui-ci n’exonère pas de charge d’ascenseur les locataires qui sont pourtant les premières victimes. C’est ce que notre vœu demande. Qu’au moins, les bailleurs sociaux répercutent ces pénalités. »

Alors qu’un ascenseur devrait être un service en commun au service en commun au service de tous
Que ces personnes soient riches ou pauvre, jeune ou vieux, personne handicapée ou personne valide, un sportif ou non.
Mais ce n’est pas le cas le cout qui n’est pas répartie de façon égalitaire car aucun critère social n’existe, que ce soit de revenu, de handicap, de situation familiale.

La société ne tourne pas rond ou marche sur la tète

Martine Lozano militante associative.