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declaration sarko : otage al quaïda
Publie le lundi 26 juillet 2010 par Open-Publishing13 commentaires
Reuters - Le président Nicolas Sarkozy fera une déclaration sur l’otage Michel Germaneau à 10h30, a annoncé l’Elysée.
Le chef de l’Etat a réuni ce matin un conseil de sécurité et de défense à l’Elysée, au lendemain de l’annonce de la mort de l’otage français par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dans un enregistrement diffusé hier par la chaîne de télévision arabe Al Djazira. Participent à cette réunion le Premier ministre François Fillon, les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères Brice Hortefeux et Bernard Kouchner et le directeur de cabinet de leur collègue de la Défense, Hervé Morin.
Messages
1. declaration sarko : otage al quaïda, 26 juillet 2010, 11:46
http://www.romandie.com/ats/news/100726081200.0r9z4c7f.asp
un témoignage sur romandie news
1. declaration sarko : otage al quaïda, 26 juillet 2010, 13:20, par L’Emmerdeur
Dans les quelques citations de Sarko que l’on peut tirer de son discours, voici l’une des plus insupportables :
"Ils ont assassiné de sang-froid une personne de 78 ans, malade, à qui ils avaient refusé de faire parvenir les médicaments dont elle avait besoin"
Pourtant, au moment même où Sarko prononçait cette phrase, des dizaines d’étrangers sans-papiers internés dans des centres de rétention administrative en France étaient dans le même état que l’otage, voire même dans un état encore plus déplorable.
De toute manière, le terrorisme est une conséquence de la pauvreté, car Al Qaïda recrute principalement des jeunes paumés dont les parents sont absents et qui traînent dans la rue.
Quant à cet otage, qui était-il ? Un membre d’un convoi humanitaire en Mauritanie. Sa mort fait la une des journaux, alors que combien de français savent ce qu’il se passe en Amérique Latine, où des convois humanitaires ont été mitraillés par la milice d’état en apportant des vivres à des paysans qui essayent de garder leurs terres ?
2. declaration sarko : otage al quaïda, 26 juillet 2010, 14:05
Sarkozy dénonce un « acte barbare, odieux » après l’assassinat de Germaneau
et pratiquement ça donne quoi ???????
2. declaration sarko : otage al quaïda, 26 juillet 2010, 15:40
une diversion mediatique par le silence des medias nationaux ? :
Afghan Wikileaks et Pentagon Papers : comparaison…
Depuis hier soir, le monde de l’information et le monde de la sécurité nationale US sont secoués par une fuite massive de 92.000 documents officiels sur les “secrets” de la guerre en Afghanistan. Cette fuite massive est le fait de Wikileaks.org que vous pouvez essayer d’atteindre si le serveur est disponible, sous l’afflux massif des visites… En même temps, l’énorme dossier a été transféré à trois journaux de la grande presse “officielle” : le New York Times US, le Guardian britannique, le Spiegel allemand. Allez voir le dossier du Guardian, le 25 juillet 2010, il est particulièrement complet.
Deux hommes sont directement impliqués : un sous-officier de l’U.S. Army, Bradley Manning, qui a transmis les documents et qui est en état d’arrestation (un site de soutien, pour obtenir sa libération, donne de nombreuses informations sur Manning). D’autre part, Julian Assange, qui édite le site Wikileaks et qui se tient actuellement, et prudemment, hors des USA. L’énormité de la fuite rappelle le précédent des Pentagon Papers, de 1971, qui avait été l’œuvre de Daniel Ellsberg, analyste de la RAND devenu analyste stratégique au Pentagone en 1962. C’est surtout sur cet aspect des choses que nous allons concentrer notre commentaire.
(Le 11 juin 2010, sur Daily Beast, Ellsberg avait été interviewé à propos d’Assange, déjà célèbre pour d’autres fuites. Ellsberg avait été très laudatif pour cette action et disait, à propos de la sécurité d’Assange, par rapport à l’action de divers services US : « I would think that he is in some danger. Granted, I would think that his notoriety now would provide him some degree of protection… […] – You believe he is in danger of bodily harm, then ? – Absolutely. On the same basis, I was….Obama is now proclaiming rights of life and death, being judge, jury, and executioner of Americans without due process… »).....
http://www.dedefensa.org/article-afghan_wikileaks_et_pentagon_papers_comparaison__26_07_2010.html
3. declaration sarko : otage al quaïda, 26 juillet 2010, 15:53, par Chapi chapo
Il y a une autre lecture des faits : Le pauvre gars était décédé depuis longtemps et lorsque les services en ont eu confirmation, l’armée à menée une opération de représailles.
1. declaration sarko : otage al quaïda, 26 juillet 2010, 16:07, par elfaso
cela est triste pour Mr Germaneau ... je me joins à la douleur de sa famille , mais le Sarko qui parle de crime odieu comme ceux en Afghanistan , ou en Palestine ? en tout cas il a fait une attaque qui ne pouvait que couter la vie de cet homme , il a voulu faire son Américano ....
2. declaration sarko : otage al quaïda, 26 juillet 2010, 17:45
Afghanistan : 52 civils tués par un tir de roquette de l’OTAN
un autre acte odieux et barbare mais là sarko est muet !!
4. declaration sarko : otage al quaïda, 26 juillet 2010, 18:21
Sarkozor !
Le mec, 78 ans, médicamenté, mort faute de médicament approprié : c’est un crime odieux ! Y fait rire qui, Sarkozor, le va-t-en-guerre dans les sables chauds du Sahara sur lesquels il n’a aucune emprise légale, ni morale ? C’est quoi cette trouble affaire douteuse qui pue le sarkozor à plein nez : y veut qu’on aille se battre POUR SON ORDRE ? Pour oublier quoi : la m.rde dans laquelle on est ? Les retraites à genoux calleux ? La richesse des riches ? C’est quoi cet avatar ? Un vent ?
1. declaration sarko : otage al quaïda, 26 juillet 2010, 19:34
ça y est : " l’affaire douteuse " c’est à dire le complot !
il a pas fallu attendre longtemps....
5. declaration sarko : otage al quaïda, 26 juillet 2010, 21:45, par S.Bolivar
Une guerre en Afghanistan avec les USA,une politique pro-israélienne,tous les français sont des cibles privilégiés pour Alqaida .
MERCI SARKO !
6. declaration sarko : otage al quaïda, 27 juillet 2010, 18:27
Comment, quand et par qui "Al Qaeda au Maghreb" a été fabriqué...
La création d’un front en Afrique dans le cadre de la "Guerre au terrorisme" a été prévue en 2002 par les gouvernements algériens et américains (du Nord), et ce "front" a été "lancé" en 2003.
C’est en tout cas ce que dit l’anthropologue anglais Jeremy Keenan dans un article - en anglais - publié par Al Jazeera : http://english.aljazeera.net/focus/...
Il est à noter que notre président à nous qu’on l’a élu doit considérer ce journal en ligne comme digne de confiance puisque c’est dans celui-ci qu’aurait été publié la "bande sonore" où "Al Qaeda au Maghreb" revendiquerait l’assassinat de Michel Germaneau ...
7. declaration sarko : otage al quaïda, 28 juillet 2010, 00:01, par Michel
L’affaire GERMANEAU vue par la presse algérienne...
Voilà comment le Journal algérien El Watan du 27.07.10 a relaté cette affaire, très intéressant :
Est-ce l’intransigeance de la Mauritanie à ne pas libérer des terroristes d’Al Qaîda qui a été à l’origine de l’option militaire sur le territoire malien ? Ou est-ce le statut de l’otage, un humanitaire sans attache ni liens professionnels avec son pays ? On n’en sait rien. Ce qui est certain, c’est que la France n’a pas géré de la même manière le dossier de Pierre Camatt, pour lequel elle a mobilisé tous ses services dans le but de le libérer vivant, et celui de Germaneau, dont la vie a été compromise par une intervention militaire mal préparée et dont les risques ont été sous-évalués. « L’ultimatum n’était que l’annonce d’un assassinat programmé » « Depuis le 12 juillet, Michel Germaneau était sous le coup d’un ultimatum qui n’était en fait que l’annonce d’un assassinat programmé. Cet ultimatum, en effet, émanait d’un groupe qui avait assassiné, le 31 mai dernier, un malheureux otage britannique enlevé dans les mêmes conditions et qui n’a jamais été précédé du moindre début de dialogue avec des autorités françaises ou locales, à l’inverse de ce qui s’était produit pour Pierre Camatt pour lequel les preneurs d’otage avaient accepté d’entrer dans des discussions », a expliqué le président français, Nicolas Sarkozy, lors d’une conférence de presse animée après l’exécution de l’otage.
La sentence subie par Germaneau rappelle douloureusement la grave situation dans laquelle se trouve la région du Sahel, depuis que le GSPC a décidé d’en faire son quartier général. Quelque 250 éléments puissamment armés, connaissant parfaitement le désert, ont réussi à transformer ce no man’s land en une véritable poudrière où trafiquants d’armes, de drogue et contrebandiers se rendent service mutuellement pour partager les gains de leurs activités criminelles. En face, les Etats de la région n’arrivent pas à s’entendre pour balayer devant leurs portes. Les nombreuses initiatives allant dans le sens de la conjugaison des efforts pour venir à bout de cette situation se sont avérées vaines. Pourtant, il y a quelques mois seulement, les ministres des Affaires étrangères de six pays du Sahel, à savoir le Niger, le Mali, le Tchad, la Mauritanie, l’Algérie, le Burkina Faso se sont engagés, lors une conférence à Alger, à renforcer la coopération et l’échange d’informations en matière de lutte contre le terrorisme pour éradiquer ce fléau qui mine l’avenir de la région.
Cette réunion a été suivie par celle des patrons des services de renseignement, puis par une autre, qui a regroupé les responsables de la lutte antiterroriste avant d’aboutir à une conférence, à Alger, des chefs d’état-major des armées de chacun des pays concernés. Un comité des chefs des états-majors du Mali, du Niger, de Mauritanie et d’Algérie a même été mis en place à Tamanrasset, pour concrétiser sur le terrain les décisions prises et engager une stratégie commune de lutte contre le terrorisme. Censé être un outil de concertation et de coopération, ce comité n’arrive malheureusement toujours pas à rendre effectives les actions décidées sur le terrain. Un terrain, faut-il le préciser, que se disputent des puissances extra-régionales, comme les Etats-Unis et la France, beaucoup plus attirés par les richesses du sol (uranium et pétrole) mais aussi l’Espagne qui, depuis peu, s’inquiète de l’état de ses deux ressortissants détenus par Al Qaîda depuis des mois et dont le sort n’est toujours pas connu.
La sortie ratée de la France
L’entrée par effraction de la France dans les négociations avec les terroristes et dans les opérations militaires contre Al Qaîda au Sahel n’aurait peut-être pas eu lieu si les pays de la région s’étaient entendus pour chasser les semeurs de mort de leur territoire. Dans l’affaire de Pierre Camatt, le Mali, qui s’était engagé officiellement à ne pas libérer les terroristes (réclamés par leurs pays d’origine) en contrepartie de la vie de l’otage, a fini par céder sous la pression de la France. Pierre Camatt est rentré chez lui, comme les quatre terroristes libérés, laissant le Mali en pleine crise diplomatique avec la Mauritanie et l’Algérie. Quelques mois plus tard, cette même France réédite le scénario en poussant l’ingérence bien loin. Pour libérer Germaneau, elle envoie un commando en terre malienne avec le soutien des Mauritaniens. Les dommages collatéraux de l’échec de cette opération seront lourds à assumer aussi bien par l’Hexagone qui a mis en péril la vie de l’otage, mais également par la Mauritanie qui se retrouve ainsi dans le collimateur de ses voisins mais aussi sous le coup d’une menace terroriste de plus en plus pesante.
Toutes ses forces armées sont d’ailleurs en alerte maximum par crainte d’éventuelles représailles. La Mauritanie est plus que jamais interpellée et se trouve dans l’obligation d’expliquer sa décision de faire appel à des forces extra-régionales pour mener une opération militaire sur le sol de son voisin. Elle qui s’est pourtant engagée, dans une déclaration officielle signée par son ministre des Affaires étrangères, lors de la conférence d’Alger, à éviter les ingérences des uns et des autres. Encore une fois, les pays de la région ont raté l’occasion de faire sortir leur population de la terreur semée par Al Qaîda. Les intérêts des dirigeants ont primé sur la sécurité et l’avenir de leurs populations. Ce qui laisse, hélas, de beaux jours aux terroristes et leurs alliés, les contrebandiers, les trafiquants de drogue et d’armes dans le Sahel. S. T. "
Par Salima Tlemçani
1. declaration sarko : otage al quaïda, 28 juillet 2010, 13:59, par elfaso
Sans oublier qu’ils ont mis la vie des otages Espagnols en grave danger L’Espagne n’est pas très contente de ne pas avoir été mise au parfum ....